Bressols

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Bressols est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, cette commune fait partie du pays de Montauban, à la limite du Languedoc (Pays toulousain) et du Quercy.

Bressols
Bressols
Église Notre-Dame-de-la-Nativité
Blason de Bressols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Grand Montauban
Maire
Mandat
Jean-Louis Ibres
2020-2026
Code postal 82710
Code commune 82025
Démographie
Gentilé Bressolais, Bressolaises
Population
municipale
3 729 hab. (2021 en évolution de +0,89 % par rapport à 2015)
Densité 183 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 08″ nord, 1° 20′ 20″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 111 m
Superficie 20,39 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Montauban
(banlieue)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montech
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bressols
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Bressols
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Bressols
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Bressols
Liens
Site web http://www.ville-bressols.fr/

Exposée à un climat océanique altéré, la commune, arrosée par le Tarn, a un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Faisant partie de l'unité urbaine de Montauban et de l'aire d'attraction de Montauban, Bressols est une commune urbaine qui, en 2021, comptait 3 729 habitants, ayant connu une forte augmentation de sa population depuis 1962. Ses habitants sont appelés Bressolais ou Bressolaises.

Géographie

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Situation

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Bressols est situé au sud-ouest de Montauban (chef-lieu du département), son centre se trouvant à environ 4 km du centre de Montauban (mairie).

La commune est aussi à environ 50 km au nord de Toulouse (chef-lieu de la région et du département de Haute-Garonne) et 15 km à l'est de Castelsarrasin (chef-lieu d'arrondissement).

Communes limitrophes

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Bressols est limitrophe de cinq autres communes : Montauban, Labastide-Saint-Pierre, Lacourt-Saint-Pierre, Montbartier et Montech.

Agglomération secondaires et lieudits

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Brial est un village situé au sud de la commune de Bressols. On y trouve une église[2], Saint-Jean-de-Brial, avec un cimetière attenant, et une plaine de jeux avec un terrain de tennis, un boulodrome, un city stade et un terrain de basketball à l'intérieur en face de l'église. On y trouve aussi une ancienne école, reconvertie en centre aéré et en salle polyvalente, ainsi qu'une zone industrielle à "Umberti".

En ce qui concerne l'environnement naturel, on trouve à Brial de petits lacs éparpillés (le Clos du Lac par exemple), des restes de la forêt de Montech (groupes d'arbres regroupés sur plusieurs points dans la commune) et des ruisseaux (comme le Vergnet).

On y trouve aussi un monument à la mémoire de deux personnes qui ont été fusillées à cet endroit le 18 août 1944, peu avant la Libération, Joseph Merzyck et André Mercadier.

Autres villages, hameaux et lieudits

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Tenance, Pérayrols, Trixe, Le Pastenc.

Voies de communication

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La commune est desservie par l'autoroute A20 (Vierzon-Montauban) qui rejoint au sud l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse). La commune a un accès à l'autoroute (à Moulis). L'échangeur A20-A62 se trouve au sud de la commune, aux environs de Brial.

Elle est traversée (à l'est) par l'ancienne route nationale 630 (Montauban-Lavaur) aujourd'hui route départementale 930 (dans le Tarn-et-Garonne). La mairie de Bressols est située sur cette route.

La commune est aussi traversée par la route départementale 77 (Montauban-Monbéqui) qui rejoint la D 813, ancienne route nationale 113 (Bordeaux-Marseille), passant par Verdun-sur-Garonne, Castelsarrasin et Moissac.

Les autres routes sont d'intérêt communal. La plus importante, appelée route de Trixe, est une sorte de bretelle reliant la D930 et l'autoroute A20 à Moulis.

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Bressols.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, qui fait partie du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau de Miroulet, le ruisseau de la Loube et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Elle est arrosée par le Tarn, qui constitue la limite orientale de la commune de Bressols, et par divers cours d'eau, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau de Miroulet, etc.

Le Tarn, d'une longueur de 380 km sur 98 communes, prend sa source au Pont de Montvert (Lozère), coule d'est en ouest et conflue avec la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave après avoir traversé Montauban et Moissac[5].

Le ruisseau du Vergnet, d'une longueur de 11 km sur quatre communes, prend sa source à Montech, coule d'ouest en est et conflue avec le Tarn dans la commune de Bressols[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[15], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[17] : la « forêt d'Agre-Montech » (1 561 ha), couvrant 4 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[17] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[19].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bressols est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), cultures permanentes (21,7 %), prairies (10,2 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), forêts (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), eaux continentales[Note 8] (0,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transports urbains

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La ligne 3 des Transports Montalbanais relie le centre de la ville au quartier du Ramierou à Montauban, les lignes 27 et 28 partent de l'Ormeau à Bressols vers le pôle d'échanges Jean Jaurès à Montauban, et le TAD Zone 1 dessert également la commune vers la gare de Montauban-Ville-Bourbon.

La ligne 717 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Saint-Sulpice-la-Pointe[21].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bressols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 1999, 2006, 2008 et 2015[26],[22].

Bressols est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[27].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bressols.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 431 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 431 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2003, 2011, 2012 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

Toponymie

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Origine du nom de la commune

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Selon une croyance répandue[32], « Bressols » viendrait du mot latin Brictius (du gaulois Brictos), nom du quatrième évêque de Tours, saint Brice (sanctus Brictius), mort en 444[33]. Le nom latin Brictius a donné « Brice » en français et Breis en occitan. Cependant cette hypothèse n'est pas pleinement convaincante[réf. nécessaire].

Bressols est la seule commune française de ce nom, mais il existe deux communes appelées Bressolles, une dans l'Ain, l'autre dans l'Allier. Pour la première, attestée au Moyen Âge sous la forme Breissola, l'origine serait brocelle (« bois, taillis »).

L'historien local du XIXe siècle François Moulenq rapproche le nom de « Bressols » de celui des Brazols[34], une des deux familles y détenant des droits seigneuriaux au Moyen Âge.

À l'heure actuelle, on ne dispose donc pas d'une explication solide de ce nom.

Autres toponymes

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Histoire

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Un gué sur la rivière expliquerait l'attrait du site.[réf. nécessaire]

Époque gallo-romaine : le Fines de la carte de Peutinger ?

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Dans l'empire romain, après la conquête de la Narbonnaise (-120), puis les conquêtes de Jules César (-58/-51), le site de Bressols se situe dans l'espace entre la cité des Volques Tectosages (chef-lieu : Toulouse, Tolosa), qui fait partie de la Gaule narbonnaise, et celle des Cadurques (Cahors, Divona Cadurcorum), qui fait partie de la Gaule aquitaine (chef-lieu : Saintes, puis Bordeaux).

Or, sur la table de Peutinger, carte des voies romaines au IVe siècle, sur la route entre Tolosa et Bibona (pour Divona), on trouve un lieudit Cosa qui a été clairement identifié au village de Cos (commune de Lamothe-Capdeville), un peu au nord de Montauban, et qui était alors un vicus important du sud de la cité des Cadurques, situé à un point de franchissement de l'Aveyron. Entre Tolosa et Cosa est indiqué un lieudit Fines, terme qui signifie « les fins » et qui marque d'une façon générale la limite entre deux cités gallo-romaines, en relation avec le toponyme gaulois fréquent *Equoranda, qui a le sens de « limite »[35].

L'historien local Jean-Ursule Devals[36] (1814-1874[37]), archiviste de la ville, puis du département, voit dans Bressols un des sites possibles de ce lieudit Fines, au passage du Tarn. La table de Peutinger indique que Fines est à 28 lieues de Tolosa et 7 lieues de Cosa (c'est-à-dire 50-55 kilomètres de Toulouse et 12-15 kilomètres de Cos et d'Ardus[pas clair])[38], distances qui peuvent s'appliquer à Bressols.

À ce jour, cette hypothèse n'a pas pu être confirmée par des découvertes archéologiques[39].

Haut Moyen Âge : une dépendance de l'abbaye de Montauriol

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Au Xe siècle, le village et son église dépendent de l'abbaye de Montauriol (créée vers 825), à cette époque le seul établissement implanté sur le site de Montauban (ville créée seulement en 1144 par le comte de Toulouse Alphonse Jourdain comme bastide).

La première église de Bressols est dédiée à saint Martin de Tours[40]

C'est à cette époque qu'elle aurait pris le nom de Brictius (Breis en occitan), grâce au patronage[réf. nécessaire] du successeur de saint Martin comme évêque de Tours, saint Brice (sanctus Brictius).

La seigneurie de Bressols partagée entre deux familles (XIIe siècle-XVIIIe siècle)

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Au XIIe siècle, le fief de Bressols est partagé entre deux familles, les Brazols et les Corbarieu[41].

Après la création de Montauban (1144), Bressols relève sans doute du comté de Toulouse, où au XIIIe siècle, la maison de Toulouse s'éteint au profit de la maison de France (Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, puis Philippe III, fils de Louis IX, Alphonse étant mort sans descendance). En 1271, les seigneurs de Bressols prêtent donc hommage à Philippe III le Hardi.

La première moitié du fief passe par la suite aux mains des Montaut puis des Rabastens. En 1670, François de Rabastens la vend à Jonathan Garrisson, qui transmet cet héritage à ses descendants, les Daliès puis les Scorbiac.

La seconde moitié appartient en 1317 à Pierre de Galard, grand maître des arbalétriers de France, puis, en 1357, à Bertrand de Terride, et finalement à son arrière petite-fille Marguerite de Lomagne, épouse de Louis de La Roche Fontenilles. Leurs descendants, les marquis de Gensac, la transmettent jusqu'en 1789 à Anne-Thérèse de La Roche Fontenilles, épouse de Louis de Montmorency-Laval[42].

Époque moderne (1492-1789)

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Période des guerres de religion (1561-1629)

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Au XVIe siècle le protestantisme se répand dans le diocèse de Montauban (créé en 1317). Montauban devient un haut lieu du calvinisme français. En décembre 1561, l'église Saint-Martin-et-Saint-Benoît est saccagée par des iconoclastes calvinistes et le curé est humilié en public.

L'église Saint-Jean de Brial est détruite en 1622 (dans le cadre des rébellions huguenotes du règne de Louis XIII, de 1621 à 1629[43]).

Les deux églises sont rebâties à partir de 1647.

Administration ecclésiastique et civile à partir du règne de Louis XIII

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En 1668, les revenus (notamment la dîme) des églises de Bressols et de Brial sont cédés par l'évêque de Montauban aux Lazaristes, responsables du séminaire diocésain. En 1726, le revenu de l'église de Bressols s'élève à plus de 778 livres. Celui l'église de Brial est en revanche si modeste que le dicton « désargenté comme le calice de Brial » est longtemps resté en usage dans la région pour désigner une grande pauvreté[44].

En ce qui concerne les affaires civiles, Bressols est une ville, qui jusqu'à la fin de l'Ancien Régime (1789), est administrée par trois consuls. Ceux-ci sont choisis par les seigneurs de la ville[pas clair] sur une liste de postulants élaborée par les consuls sortants. Bressols fait partie de la généralité de Montauban créée en 1635.

Époque contemporaine

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En 1790, au début de la Révolution française (1789-1799), Bressols devient une commune et fait partie du canton de Montech et du district de Castelsarrasin dans le département de la Haute-Garonne (chef-lieu : Toulouse). En 1800, Castelsarrasion devient chef-lieu d'arrondissement (sous-préfecture), toujours dans la Haute-Garonne. Ce département s'étend en effet jusqu'au Tarn, au delà duquel commence le département du Lot.

Ce n'est qu'en 1808 qu'est créé le département de Tarn-et-Garonne à partir de territoires de Haute-Garonne et du Lot.

À l'heure actuelle, Bressols est toujours dans le canton de Montech, mais fait partie de l'arrondissement de Montauban et non plus de celui de Castelsarrasin.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt sept[45],[46].

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie du Grand Montauban et du canton de Montech.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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La mairie
Liste des maires successifs depuis 1971
Période Identité Étiquette Qualité
27 mars 1971 26 mars 1977 Roger Gineste[47]   Médecin militaire
26 mars 1977 13 mars 1983 Edouard Rella    
13 mars 1983 24 mars 1989 Camille Laborderie[48]   Retraité
24 mars 1989 22 mars 2008 Alain Bonnomet[49] PS Professeur d'enseignement agricole
22 mars 2008 En cours Jean-Louis Ibres DVG Fonctionnaire
2e vice-président du Grand Montauban

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[51].

En 2021, la commune comptait 3 729 habitants[Note 10], en évolution de +0,89 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
734775726778863836862883826
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
867933944918885949944945892
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
900895858856918948940924996
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0841 1791 3521 6662 2472 6633 3453 5363 634
2018 2021 - - - - - - -
3 6983 729-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[54] 1975[54] 1982[54] 1990[54] 1999[54] 2006[55] 2009[56] 2013[57]
Rang de la commune dans le département 29 25 19 14 13 11 11 14
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement

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Bressols fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune de Bressols possède une crèche, une école maternelle (Jean Zay) et une école élémentaire (Jacques Prévert)[58].

Culture

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La salle polyvalente qui organise des congrès, des spectacles, des fêtes. L'ancienne école de Brial qui sert de centre aéré l'été.

Le centre culturel La Muse a été construit en 2015. Des films, des spectacles, du théâtre, des concerts, des expositions, des congrès etc. s'y déroulent très régulièrement. Elle compte 266 places assises. Ce centre culturel accueille notamment la branche Musiques Actuelles Amplifiées du Conservatoire de musique du Grand Montauban. L'association EIDOS a ses bureaux et une grande partie de son activité au centre culturel La Muse puisqu'elle est chargée de la programmation cinématographique de ce lieu toute l'année. Le centre culturel La Muse, par l'action d'EIDOS, est ainsi une exploitation cinématographique au regard du CNC depuis 2016.

Activités sportives

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Club de rugby à XV l'A.S Bressolais[59] évoluant dans le championnat de France Honneur pour la saison 2011-2012.

Club de football AS Bressols Football évoluant au niveau ligue et qui recense un peu plus de 300 licenciés, ce qui le place dans un des clubs les plus importants de Tarn-et-Garonne.

Club de quilles de huit ou quille aveyronnaise, plusieurs fois champions de France (2000 et 2015)

Lieux de sports et de loisirs

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  • Le stade de Bressols qui accueille les clubs de football, de rugby et de tennis.
  • Les berges du Tarn où l'on trouve le club d'aviron et une plaine de jeux (skate-park, jeux d'équilibre, etc.).
  • Le gymnase qui accueille les clubs de danse, de gymnastique et de judo.
  • La salle polyvalente qui accueille les clubs de basket-ball, de volley-ball et de tir à l'arc.
  • L'aire de jeux de Brial qui accueille les clubs de tennis et de pétanque de Bressols, un terrain de basket, un city stade et un boulodrome couvert.
  • Le boulodrome Thomas-Donadio qui sert de terrain de pétanque et de quilles de huit.
  • Le parc de l'Oustalet qui est doté de jeux pour les petits.
  • La base de loisirs du lac de Négret près de Pérayrols où l'on trouve de nombreux sports aquatiques.

Écologie et recyclage

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Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 1 489 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 725 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 110 [I 6] (20 140  dans le département[I 7]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,6 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,7 % 8,1 % 7,7 %
Département[I 9] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 337 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (71,8 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 13],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 558 emplois en 2018, contre 1 539 en 2013 et 1 524 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 694, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,1 %[I 12].

Sur ces 1 694 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 321 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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405 établissements[Note 14] sont implantés à Bressols au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 405 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
45 11,1 % (9,6 %)
Construction 69 17 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
114 28,1 % (29,7 %)
Information et communication 14 3,5 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 20 4,9 % (3,4 %)
Activités immobilières 8 2 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
61 15,1 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
50 12,3 % (13,6 %)
Autres activités de services 24 5,9 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 405 entreprises implantées à Bressols), contre 29,7 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[60] :

  • Monsino, hypermarchés (29 598 k€)
  • Les Comptoirs De La Bio, centrales d'achat alimentaires (23 810 k€)
  • Novapom, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (20 607 k€)
  • Neotec Developpement, construction de locomotives et d'autre matériel ferroviaire roulant (18 811 k€)
  • Prodis, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (12 343 k€)

Le long de l'A20 se sont développés au cours des vingt dernières années de nombreuses entreprises et dépôts liés à la logistique (zone de Moulis). L'échangeur autoroutier entre l'A20 et l'A62 participe pour beaucoup au développement économique de la commune. Une petite économie de loisirs et de congrès est également présente sur la commune avec une grande salle des fêtes municipale polyvalente qui accueille des événements communaux et extra-communaux. Autour de l'ancien lac de gravière du lieudit Négret, s'est développé une petite base de loisirs aquatiques. On peut aussi évoquer la présence sur le territoire communal d'une salle de réunion des Témoins de Jéhovah (2000 places). La municipalité compte sur la qualité de vie au village : politique de soutien des associations, prise en charge des loisirs pour la jeunesse, le troisième âge, le sport, la culture, pour favoriser le développement du village très lié à l'activité économique de la ville de Montauban voisine, en effet, plus de 70 % des Bressolais travaillent hors de la commune.

Agriculture

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La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 69 34 28 26
SAU[Note 17] (ha) 989 996 932 1 017

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 69 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 34 en 2000 puis à 28 en 2010[63] et enfin à 26 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[64],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 989 ha en 1988 à 1 017 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 39 ha[63].

Le paysage économique de Bressols montre de grands domaines arboricoles : des vergers de pommiers, poiriers et pêchers occupent une importante partie du territoire de la commune, l'élevage et la polyculture céréalière occupent le reste des terres.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L’église de Notre-Dame-de-la-Nativité de Bressols apparaît pour la première fois dans les textes du Xe siècle comme possession de l’abbaye de Saint-Théodard. Elle a été saccagée en décembre 1561 par les protestants et reconstruite entre 1647 et 1684, l'ancienne église était dédiée à saint Martin.

 
Église Saint-Jean-Baptiste de Brial

L’église Saint-Jean-Baptiste de Brial, sans doute élevée à l’origine près de Moulis, était associée à celle de Bressols, tout en étant une paroisse distincte. Ruinée en 1622, elle a été reconstruite à la même époque que celle de Bressols, puis partiellement rénovée et agrandie un siècle plus tard. Elle a été desservie jusqu’en 1926. Beaucoup plus tard, elle a été restaurée courant 2013, mais peine perdue car la tempête du 1er septembre 2015 l'a partiellement détruite.

Le lavoir du Touron date de 1850. En contrebas d’une pente en escaliers abruptes, dominant avantageusement le passage du Tarn juste en dessous, les deux bassins du lavoir du Touron s’abritent sous une timide toiture d’époque en boiseries anciennes. Les femmes venaient, à l’époque, y laver le linge, notamment le lundi matin, rendez-vous de toutes les discussions de quartier. L’ancien faïencier de Bressols y puisait l’eau pour travailler ses créations en terre. Confortablement assis à la source, au croisement de la rue du Touron et de l’impasse de la Fontaine, l’eau claire qui en découle est une invitation à une escale apaisante pour tous les promeneurs assoiffés par la découverte de l’histoire de Bressols. Une plaque commémorant la terrible crue de 1930 est apposée sur l’un des deux bassins.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'azur au chevron d'or, écimé, touchant le trait du chef, chargé d'un chevronel ondé d'azur, et enfermant en pointe trois fasces ondées et alésées d'argent[66].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Bressols
Communauté des Habitants de Bressols : De sinople à la bande d'argent cotoyée de deux cotices du même[65].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • François Moulenq, Documents historiques sur le Tarn-et-Garonne, Tome IV, Montauban, Forestié, 1894, en ligne sur Google Books

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montauban comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Bressols » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « Unité urbaine 2020 de Montauban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bressols ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bressols » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bressols » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bressols » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bressols » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. La présence d'une église signifierait qu'il s'agit d'une ancienne paroisse, dans ce cas on ne peut pas parler de « hameau ». Ou s'agit-il d'une chapelle ?
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Bressols », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Tarn »
  6. Sandre, « le Ruisseau du Vergnet »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  11. « Station Météo-France « Montauban », sur la commune de Montauban - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bressols », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  25. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Montauban-Moissac », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  27. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  28. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bressols », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  32. Par exemple sur la site de la mairie de Bressols, Histoire et patrimoine »
  33. Il existe un autre saint Brice, moins connu, du VIe siècle, moine près d'Orléans (abbaye Saint-Mesmin de Micy), puis ermite dans le diocèse de Sées (actuelle Orne)
  34. Moulenq, Documents historiques, tome IV, pages 47 et 50. Voir Bibliographie.
  35. On trouve en France de nombreux toponymes dérivés de ce mot gaulois (reconstitué) : Ingrandes (4 communes), Ingrannes, mais aussi Aigurande, Eygurande, Eygurande-et-Gardedeuil, etc. Ces toponymes sont très souvent situés en limite de départements actuels (par exemple : Ingrandes dans le Maine-et-Loire, à la limite de la Loire-Atlantique, sur la route d'Angers à Nantes). Fines est considéré comme la traduction en latin du mot *Equoranda.
  36. Cité par Moulenq, Documents historiques, page 47 : « Le village de Bressols, selon Devals, aurait été sous la domination romaine une mansio qui figure sur la carte de Peutinger sous le nom de Fines parce qu'elle était placée sur la limite entre les Tolosates et les Tasconi » avec renvoi à un de ses ouvrages (page 21) : Etudes sur les limites des anciens peuples qui habitaient le département de Tarn-et-Garonne et sur les voies antiques du même département, Montauban, Forestié, 1862, 72 p.
  37. Notice BNF de l'ouvrage
  38. Il existe au moins deux sites représentant la table de Peutinger sur Internet et ses détails entre Tolosa (Tououse) et Divona (Cahors) : https://omnesviae.org/fr/#!iter_TPPlace755_DIVONA et https://www.euratlas.net/cartogra/peutinger/1_gallia/gaule_2_3_fr.html. On y lit la distance en lieues gauloises entre ces villes et les lieux étapes.
  39. Contrairement à Cos, où la localité romaine était beaucoup plus étendue que le village actuel, ce qui rend les fouilles plus faciles.
  40. « L'église de Bressols » sur le site du diocèse de Montauban : « La première église construite dans le village de Bressols était dédiée à Saint-Martin de Tours, on la retrouve dans des documents du 10e siècle, elle est citée dans le Cartulaire de l’Abbaye de Saint-Ser(n)in de Toulouse (844-1200). Elle fit partie des possessions de l’abbaye de Montauriol. » Un ouvrage sur le cartulaire est disponible en ligne sur Gallica.
  41. François Moulenq Documents Historiques Tome IV éditions Res Universis 1991 pages 47 à 55.
  42. François Moulenq, pages 47 à 55.
  43. En 1629, Montauban doit capituler à la suite de la prise de La Rochelle par Richelieu et cesse d'être une place de sûreté. Le protestantisme reste toléré (édit de Nantes, 1598), mais les protestants perdent toute autonomie politique.
  44. Chanoine Pierre Gayne, Dictionnaire des paroisses du Diocèse de Montauban, Montauban, Association Montmurat Montauriol, 1978, page 25.
  45. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  46. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  47. « Bressols. Roger Gineste: "Une aventure extraordinaire" », La Dépêche,‎ (lire en ligne).
  48. « Bressols. Camille Laborderie: "Je voulais être aviateur" », La Dépêche,‎ (lire en ligne).
  49. « Bressols. Alain Bonnomet : 3 mandats pugnaces », La Dépêche,‎ (lire en ligne).
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  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  56. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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  58. http://www.ville-bressols.fr/fr/enfancejeunesse/vie-scolaire.html
  59. « A.S Bressolaise », sur bressols-xv.ffr.fr.
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  66. http://www.ville-bressols.fr/fr/cadre-de-vie/presentation.html