Brandérion

commune française du département du Morbihan
(Redirigé depuis Branderion)

Brandérion [bʁɑ̃deʁjɔ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, dans le pays de Lorient, en région Bretagne.

Brandérion
Brandérion
La chapelle Sainte-Anne.
Blason de Brandérion
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Lorient Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Yves Carrio
2020-2026
Code postal 56700
Code commune 56021
Démographie
Gentilé Brandérionnais
Population
municipale
1 473 hab. (2021 en évolution de +3,81 % par rapport à 2015)
Densité 244 hab./km2
Population
agglomération
230 000 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 39″ nord, 3° 11′ 36″ ouest
Altitude 25 m
Min. 8 m
Max. 79 m
Superficie 6,03 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lorient
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pluvigner
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Brandérion
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Brandérion
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Voir sur la carte topographique du Morbihan
Brandérion
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Brandérion
Liens
Site web branderion.com

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Carte de la commune de Brandérion et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Brandérion
Languidic Languidic Languidic
Kervignac   Languidic
Nostang Languidic

À vol d'oiseau, Brandérion se situe à 13,8 kilomètres à l'est de Lorient[1] et à 36,1 kilomètres de Vannes

Géologie, relief et hydrographie

modifier

La superficie de la commune est de 603 hectares ; son altitude varie entre 8 et 79 mètres[2]. Les points les plus élevés sont à la limite nord et nord-ouest du finage communal, le point le plus bas se trouve dans la vallée du Ruisseau du Roc'h à l'endroit où ce cours d'eau quitte la commune au sud du hameau de Kermoël. Le bourg est vers 42 mètres d'altitude.

Brandérion est limité à l'est par le Ruisseau du Pont du Roc'h, dont la source se trouve au nord-est de la commune de Languidic, sépare son finage de ceux de Languidic et Nostang. Le Ruisseau de Kerlivio forme la limite ouest de Brandérion avec Kervignac, pui alimente l'étang de Coëtrivas, avant de porter plus en aval, mais hors des limites communales de Brandérion, le nom de Ruisseau du Moulin de Saint-Georges et de se jeter, tout comme le Ruisseau du Moulin du Roc'h dans l'extrême nord de la Rivière d'Étel. Le "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies" d'Adolphe Joanne indique que vers 1900 ces deux cours d'eau alimentaient en tout « 6 moulins à blé »[3].

Voies de communication et transports

modifier

Voies routières

modifier

La commune est située à proximité du carrefour (l'échangeur est situé un peu plus à l'ouest, sur le territoire de la commune de Kervignac) des deux principaux axes routiers (voies express) du sud de la Bretagne : la Route nationale 24 (Rennes-Lorient) et la Route nationale 165-E60 (Nantes-Quimper-Brest). L'aire de repos de Boul Sapin (no 38) est située pour l'essemtiel sur le territoire communal de Nostang, mais à la limite sud de Brandérion, et permet, grâce à D 158, une liaison directe avec le bourg de Brandérion.

L'ancienne Route nationale 165, désormais déclassée en D 765, passe par le bourg de Brandérion, desservi aussi par la D 158 qui, en direction du nord, relie Brandérion à Languidic.

Voies ferroviaires

modifier

La commune de Brandérion est traversée d'est en ouest par la voie ferrée venant de Nantes ou Rennes via Redon et Vannes et se dirigeant vers Lorient et Quimper, connue initialement sous le nom de Ligne de Savenay à Landerneau et désormais empruntée notamment, depuis la gare de Paris-Montparnasse, par les TGV Atlantique qui, bien sûr, ne s'arrêtent pas à Brandérion.

La gare de Brandérion, ouverte en 1925, est une « halte à accès libre » pour les TER Bretagne parcourant la ligne 12 Vannes-Lorient[4]. En semaine, six trains par jour s'arrêtent à Brandérion, trois le matin et trois le soir.

Transports en commun

modifier

La commune de Brandérion est desservie par le réseau CTRL[5] :

Ligne 34 Languidic - Tréauray ↔ Brandérion ↔ Hennebont - Gare SNCF
Ligne 108 Brandérion - Kerveno ↔ Brandérion - Gare SNCF

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quéven à 16 km à vol d'oiseau[9], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 943,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Paysages et habitat

modifier

Brandérion présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages") et fermes isolées, mais ceux-ci sont peu nombreux en raison de la petitesse du territoire communal. Le bourg, situé approximativement au centre du finage communal, qui était traditionnellement de très modeste dimension, a beaucoup grossi par périurbanisation depuis la seconde moitié du XXe siècle avec la création de plusieurs lotissements à sa périphérie en raison de la proximité avec Hennebont et l'agglomération lorientaise. Le reste de la commune a conservé son aspect rural, échappant à la rurbanisation.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Brandérion est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,8 %), forêts (27 %), terres arables (22,3 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est mentionné sous la forme Pranderyon en 1363 ; Branderyon en 1386. Le nom proviendrait peut-être de "praedium Annae" ("domaine d'Anne"), mais c'est très incertain[18].

Prederion en breton[19].

Histoire

modifier

Préhistoire

modifier

Un dolmen haut de 2 mètres, composé de 5 pierres verticales supportant une table de 5 pieds de longueur sur 4 de largeur, situé au sud de la route d'Hennebont à Vannes, est signalé en 1863[20].

Gabriel Le Cam indique la présence d'un dolmen à couloir à chambre circulaire fortement dégradé, quasiment ruiné, situé dans un cairn à Kermarhic sur une colline boisée[21].

Antiquité

modifier

La voie romaine venant de Darioritum (Vannes) et se dirigeant vers Civitas Aquilonia (Quimper) passait près du bourg de Brandérion, un peu au nord de celui-ci.

Moyen-Âge

modifier

La trève de Brandérion, qui dépendait de la paroisse de Languidic (ce qui est attesté par des titres datant de 1363 et 1385 de l'abbaye Notre-Dame de la Joie), devint une paroisse indépendante en 1402.

Temps modernes

modifier
 
Carte de Cassini de la paroisse de Brandérion et ses environs (1789).

Trois seigneuries existaient à Brandérion : la principale était celle de Kerlivio, les autres étant celles de Kersaudy et de Talroz. Un aveu de 1564 indique que le seigneur de Kermadio (en Kervignac) est prévôt et sergent féodé des paroisses de Languidic et Brandérion[22]. L'ancienne église Saint-Pierre connut d'importantes réparations en 1656[18].

Jean-Baptiste de Mauduit de Kerlivio[Note 2] était « seigneur de Kerlivio, Brandérion et autres lieux, capitaine-commandant du régiment Royal-Dragon avec rang de lieutenant-colonel et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis » ; marié le à Pons avec Françoise-Élisabeth Broussard, il décéda dans son hôtel particulier à Pons le [23].

En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Brandérion de fournir 6 hommes et de payer 39 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes[24].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Brandérion en 1778 :

« Brandérion, sur la route de Vannes à Hennebon ; à 8 lieues de Vannes, son évêché ; à 26 lieues et demie de Rennes ; et à 1 lieue un quart de Hennebon, sa subdélégation et son ressort. On y compte 300 communiants[Note 3]. La cure est à l'ordinaire. Son territoire, quoique peu étendu et assez fertile, referme des landes en assez grand nombre[25]. »

Révolution française

modifier

François-Guillaume Menay fut recteur de Brandérion à partir de 1764 ; il prêta serment à la Constitution civile du clergé et, devenu prêtre jureur, resta en poste au moins jusqu'en 1797[26]. Il fut remplacé par Louis Esvan après le Concordat[27].

En juin 1795, après la Bataille de Quiberon, plusieurs bataillons de chouans royalistes furent refoulés par les troupes républicaines jusqu'à Brandérion[28]. Le 15 messidor an III () le représentant en mission Bruë écrit depuis Hennebont : « Nous aons eu, depuis Brandérion, à chasser les brigands [(chouans)], qui ont tiré quelques coups de fusils ; mais nos [soldats] républicains les ont débusqués partout. Il y a quelques hommes des leurs tués. L'adjudant général Mermet venait de prendre Landevan [Landévant] avec 600 hommes (Deuxième bataille de Landévant). Il venait d'Auray »[29].

Le XIXe siècle

modifier

En 1824 Camille Mellinet évoque les « deux misérables hameaux de Landevan et Brandérion, qualifiés cependant de bourgs »[30].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Brandérion en 1843 :

« Brandérion (sous l'invocation de saint Pierre) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, ; aujord'hui succursale. (...) Principaux villages : le Milledec, Manétyret, Talroz, Kerlivio, Kerorno, Kernoël, Kervarc'h, Kervéno, le Squivil, Kergouner. Superficie totale 600 hectares 83 ares, dont (...) terres labourables 213 ha, prés et pâturages 61 ha, bois 29 ha, vergers et jardins 28 ha, landes et incultes 243 ha, châtaigneraies 7 ha (...). Moulins à eau du Roc'h, à vent de Kerlivio. En 1600 Brandérion était trève de Languidic. Le château de Kerlivio est de construction moderne. La route royale no 165, dite de Nantes à Audierne, traverse la commune de l'est à l'ouest. (...). Géologie : granite. On parle le breton[28]. »

En juillet 1855 30 des 44 maisons qui composaient le bourg de Brandérion furent victimes d'un incendie, ruinant de nombreux habitants, souvent agriculteurs ou fermiers et occasionnant aussi des pertes financières importantes à Léonce de Perrien de Crenan, maire de la commune, qui possédait une partie de ces maisons[31]. Déjà deux maisons avaient brûlé dans ce même bourg en 1830[32].

Lors de sa visite en Bretagne en août 1858, Napoléon III et l'impératrice Eugénie de Montijo passèrent par Brandérion « suscitant le même enthousiasme parmi les populations »[33].

L'annexion en 1864 de 25 villages de Languidic et de 6 villages de Kervignac par la commune de Brandérion, en raison de « l'éloignement des villages à annexer des chefs-lieux dont ils dépendent (6 à 8 klomètres), [de] leur proximité du bourg de Brandérion (1 à 2,5 kilomètres) et, ce qui est capital, (...) que déjà les habitants de ces villages fréquentent l'église et l'école de Brandérion » est examinée par le Conseil général du Morbihan. Cette modification territoriale aurait fait passer la commune de Brandérion de 600 à 1 813 hectares et de 503 à 1 173 habitants... mais le Conseil général émit un avis défavorable et cette annexion ne fut jamais effectuée[34].

En 1895 un conseiller général déclare que le presbytère de Brandérion est devenu inhabitable et dangereux, « ses lézardes, qui s'élargissent chaque jour, indiuent que ce petit édifice, dont la construction remonte au XVe siècle, ne tardera pas à s"écrouler » et la construction d'un nuveau prebytère est donc indispensable[35].

En 1896 les Filles du Saint-Esprit avaient une maison à Brandérion, vouée aux soins des malades à domicile[36].

Le XXe siècle

modifier

La Belle Époque

modifier
 
Brandérion : la route nationale au début du XXe siècle (carte postale colorisée).

En octobre 1902 pour contourner l'interdiction des écoles congréganistes en vertu de la Loi de 1901, une déclaration d'ouverture d'une école privée eût lieu, ouverte à Brandérion par Mademoiselle Louise Paubès, en fait une religieuse[37].

Une tentatice d'inventaire des biens d'église fut effectuée le mardi à Brandérion par le percepteur d'Hennebont. « Les appels du tocsin avaient rassemblé devant l'église une foule nombreuse de fidèles. M. le recteur, puis M. de Goulaine, ont lu une protestation et l'agent du fisc a dû se retirer »[38].

En 1911 la lecture de la langue bretonne était enseignée à l'école libre de garçons de Brandérion et un concours de lecture dans cette langue fut même organisé. Le barde Loeiz Herrieu vint faire une conférence en breton[39]. L'école privée de filles l'enseignait également[40].

La Première Guerre mondiale

modifier
 
Le monument aux morts de Brandérion.

Le monument aux morts de Brandérion porte les noms de 23 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; tous sont morts sur le sol français (dont Yves Le Bouédec, soldat au 41e régiment d'infanterie, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre, blessé le à Vienne-le-Château en Argonne, mort des suites de ses blessures le à l'hôpital complémentaire no 58 à Toulouse), à l'exception de Joseph Scolan, matelot à bord du cuirassé Pothuau, décédé de maladie à Port-Saïd (Égypte)[41].

Louis Le Cam, futur curé de Brandérion, alors jeune officier, commanda un détachement breton qui résista à l'ennemi dans la forêt de Pinon le  ; il signalait sa position grâce à un pigeon voyageur, raison pour laquelle cet animal fut choisi comme emblème lors de la réalisation du blason de la commune en 1984. Cité à l'ordre de l'armée, mais fait prisonnier par les Allemands, il parvint à s'évader[42].

L'entre-deux-guerres

modifier

Le conseil général du Morbihan vote en 1923 une subvention pour la construction d'une halte ferroviaire à Brandérion, sur la ligne ferroviaire Nantes-Quimper[43]. Cette halte ferroviaire est mise en serviceen 1925.

En 1926 l'école publique de filles de Brandérion avait une institutrice, mais aucun élève[44].

La Seconde Guerre mondiale

modifier
 
Abri antiaérien construit par les Allemands dans le domaine de Kerlivio.

En février 1941 le château de Kerlivio est réquisitionné par le commandement (Oberstleutenant Harlinghausen) de l'aviation allemande, la présence d'avions étant nécessaire pour la reconnaissance aérienne et la protection des U-boots ; les habitants de Kerlivio sont expulsés, y compris les fermiers et leur bétail, qui se sont repliés dans un champ près de Kerguellec. D'imposants bâtiments et abris anti-bombes et des baraques en bois destinées au logement des soldats sont construits dans le parc du château, les officiers dormant dans le château[45].

D'autres fermes et habitations sont aussi réquisitionnées par moments par l'occupant, y compris les écoles et le presbytère pour le logement d'officiers ou de troupes de passage[46].

En août 1941 l'abbé Louis Le Cam rentra de captivité ; il avait fait la Première et la Seconde Guerre mondiale comme capitaine. Il fut fait chevalier de la Légion d'honneur. « En l'honneur de son arrivée, les cloches sonnèrent à toute volée et les habitants firent à l'arrivant un accueil enthousiaste[47].

En 1943 après l'évacuation des derniers habitants civils de Lorient, la délégation du "Secours national" trouva refuge à Brandérion dans une salle de café ainsi que dans la chapelle Sainte-Anne dans laquelle furent acheminés les stocks de nourriture et de vêtements et plusieurs bénévoles de l'association y élurent domicile. « Mais la chapelle était encore ouverte au culte, et le curé, scrupuleux, disait chaque jour une messe à 4 heures du matin. Il fallait donc que tout e monde se levât à 4 heures, rangeât ses paillasses, et prâtiquât un petit chemin entre les piles de chaussures, vêtements et boîtes de conserves »[48].

Le le groupe de résistants FTP « Vaillant-Couturier », qui était en train d'effectuer un sabotage pour provoquer un déraillement sur la ligne de chemin de fer Paris-Quimper entre Brandérion et Landévant (plusieurs déraillement avaient déjà été effectués au même endroit antérieurement[49]), fut arrêté par les gendarmes de Pontivy en raison d'une dénonciation et livrés aux Allemands[50]. Cinq d'entre eux, originaires de Bubry (Ferdinand Malardé[51], Jean Mahé[52], Jean Robic[53], Joseph Le Mouël[54] et Raymond Guillemot[55]), furent fusillés le à Malguénac, après avoir subi d'innombrables tortures ; deux (André Cojan et André Garrec) furent déportés[56].

Brandérion est libéré le par des troupes américaines, mais la commune subit des tirs d'artillerie jusqu'au , jour où la garnison allemande signa sa capitulation à Étel ; le domaine de Kerlivio abrita des prisonniers allemands jusqu'en novembre 1945[45].

Le monument aux morts de Brandérion porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[41]. Parmi elles Louis Evanno, forgeron et chef des sapeurs pompiers ainsi que Jean Le Goff, 9 ans, et Pierrot Philippe, 8 ans, qui furent tués le sur la place du village où la population était rassemblée pour honorer les morts de la guerre par des obus tirés par les batteries allemandes installées sur les hauteurs de Kervignac. Parmi les autres morts de la guerre, l'abbé Rouzo, âgé de 29 ans lors de son décès. Théophile Le Magadure, décédé âgé de 44 ans ; E. Huet, 23 ans et A. Hébel, 18 ans lors de leur décès, ont été victimes des combats de la Poche de Lorient en 1944-1945[57].

Marie Huchon, née le à Brandérion, mais demeurant à Kervignac, fut exécutée sommairement, en même temps que son mari et deux autres personnes, le à Kermassonnette en Kervignac[58].

Lors des combats de la Poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la route nationale 165, passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) À Brandérion, le clocher est troué »[59].

L'après Seconde Guerre mondiale

modifier

J. Gicquel, alors âgé de 21 ans, est décédé pendant la Guerre d'Algérie[60].

Le patronage catholique de Brandérion portait le nom de "Sainte-Anne", par exemple en 1958[61]

Le XXIe siècle

modifier

Un séisme de magnitude 5,4, dont l'épicentre était entre Hennebont et Brandérion, s'est produit le .

Politique et administration

modifier

Administration municipale

modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[62].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 après 1798 Joseph Le Formal[Note 4]   Officier public. Adjoint au maire signant les actes d'état-civil jusqu'en 1808.
1808 1821 Georges Philippe[Note 5]   Cultivateur.
1821 1851 Guillaume Perron[63]   Cultivateur.
1852 1860 Léonce de Perrien de Crenan[Note 6]   Vicomte. À partir de 1854, tous les actes d'état-civil sont signés par Vincent Renaud, adjoint.
1860 1871 Joseph Le Levé[Note 7]   Propriétaire. Cultivateur.
1871 après 1880 Vincent Renaud[Note 8]   Jardinier au château de Kerlivio.
1880 1913 Geoffroy de Goulaine Royaliste Comte. Conseiller général à partir de 1895. Sénateur entre 1901 et 1913.
1913 1919 Guillaume Perron[Note 9]   Cultivateur. Fils de Guillaume Perron, maire antérieurement.
1919   René Le Mancq[Note 10]   Cultivateur.
  1941 Alain de Goulaine[Note 11]   Comte. Fils de Geoffroy de Goulaine. Lieutenant-colonel de cavalerie. Croix de guerre. Chevalier de la Légion d'honneur..
Août 1941   Pierre Le Fur[Note 12]   Président de la Délégation spéciale[64].
         
         
mars 1956 mars 1989 Georges Jaffré SE  
mars 1989 mars 2014 Hubert de Lageneste RPR Habitait le château de Kerlivio.
mars 2014 juillet 2017[Note 13] Jean-Michel Jacques LREM Infirmier des forces spéciales, député depuis 2017.
10 juillet 2017[65]
Réélu le [66]
En cours
(au 24 mai 2020)
Jean-Yves Carrio SE Précédemment adjoint au maire précédent, chargé des travaux.

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[68].

En 2021, la commune comptait 1 473 habitants[Note 14], en évolution de +3,81 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
352330366447425421400440477
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
477503520474500516581577583
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
581558532549511521531678578
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5835515749471 0289539421 3081 409
2021 - - - - - - - -
1 473--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

La commune est essentiellement rurale.

L'entreprise de transport routier STEF a installé sa plateforme logistique à Brandérion ; elle employait en 2021 85 salariés[71].

Lieux et monuments

modifier
 
Le château de Kerlivio.
  • Domaine de Kerlivio : le château actuel est construit pour les Perrien de Crenan dans le 2e quart du XIXe siècle ; il a succédé à l'ancien château du XVIIe siècle partiellement conservé; il subsiste des vestiges du château du XVe siècle. Communs. Orangerie. Colombier. Beau parc à l'anglaise dessiné par Eugène et Denis Bühler : allées irrégulières, avenue de jardin, cascade, étang, fossé de clôture, île artificielle, potager, rivière artificielle, serre. Fontaine de dévotion. Le parc s'étend sur les communes de Brandérion et de Kervignac. Occupé par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.
  • Chapelle Sainte-Anne, dénommée aussi "Chapelle de la grand-mère Sainte-Anne de Brandérion" date du (IXe, et a été agrandie aux XIIe, XIVe, XVe siècles). Elle est considérée comme le plus vieux sanctuaire dédiée à sainte Anne existant en Bretagne (selon un vieux cntique, c'est ici que les pèlerins venaient honorer sainte Anne, considérée comme la mère des Bretons, avant les apparitions de Sainte-Anne-d'Auray). La chapelle a été restaurée entre 1972 et 1974 par le Comité de sauvegarde de la chapelle "Les Amis de Santez Anna Goh" grâce à ses propres ressources et à des dons et subventions. La chapelle possède des statues de sainte Anne, saint Cornély, saint Roch, sainte Agathe, saint Yves, sainte Thérèse de Lisieux et du Sacré-Cœur de Jésus, ainsi que le mémorial du recteur Louis Le Cam. Dans l'enclos se trouvent une croix monumentale, un lech (ou une borne romaine) christianisé (il porte une croix pattée, due peut-être aux chevaliers de l'Ordre du Temple) ainsi qu'une représentation de la Grotte de Lourdes[72].
  • Plusieurs maisons, fermes, lavoirs et puits des XVIIe et XVIIIe siècles.
  • Église paroissiale Saint-Pierre (construite en 1879 en style néogothique et en forme de croix latine) : son clocher a été reconstruit après la Seconde Guerre Mondiale. La croix près de l'église se trouvait antérieurement à proximité de l'ancien presbytère.
  • La mairie : ancien presbytère, elle se situe dans le centre du bourg. Il s’agit au XVIIe siècle d’une maison à étage comportant une cuisine, un salon, deux chambres et d’un cabinet de travail. Un grenier servait au recteur à entreposer ses réserves de grain et il disposait d'une cave où il pouvait stocker des barriques de cidre. Un porcheest attenant à la maison qui donne sur la cour où se situent une écurie avec son grenier à foin et une loge à bois.
  • La croix de Tal-Roz, placée à cet endroit en 1934 pour honorer la mémoire du docteur du docteur Georges Desjacques, décédé à cet endroit le alors qu'il se rendait à pied par mauvais temps au chevet d'un enfant malade[73]?

Personnalités liées à la commune

modifier
  • L'abbé Louis Le Cam (1885-1948)[Note 15], capitaine d'infanterie coloniale, héros de la guerre 1914-1918, curé de Brandérion entre 1937 et 1948[42].

Notes et références

modifier
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Jean-Baptiste de Mauduit de Kerlivio, né le à Hennebont.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Joseph Le Formal, né le à Plouhinec (Morbihan), décédé le à Brandérion.
  5. Georges Philippe, né le au bourg de Brandérion, décédé le au bourg de Brandérion.
  6. Léonce de Perrien de Crenan, né le à Hennebont, décédé le à Paris.
  7. Joseph Louis Le Levé, né le à Kerganquis en Nostang, décédé le à Brandérion.
  8. Vincent Baptiste Renaud, né le à Cliscouët en Vannes, décédé le à Kerlivio en Brandérion.
  9. Guillaume Perron, né le à Kerguzerh en Brandérion.
  10. René Le Mancq, né le à Kerguiniel en Languidic, décédé le à Squivit en Brandérion.
  11. Alain de Goulaine, né le à Brandérion, décédé le à Saint-Gravé.
  12. Pierre Le Fur, né le à Kervignac, décédé le à Brandérion.
  13. Démission à la suite de l'élection en tant que député.
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  15. Louis Le Cam, né le à Plouharnel, vicaire à Quistinic en 1909, mobilisé en 1915, vicaire à Kerentrech en 1919, recteur de l'île d'Houat en 1929, curé de Brandérion en 1937, décédé en à Brandérion.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Orthodromie entre "Brandérion" et "Lorient" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies : tome III, Paris, Hachette, 1890-1905 (lire en ligne), page 1407.
  4. Site Ter SNCF, Branderion (consulté le 24/09/2009).
  5. le site de la CTRL
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Brandérion et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue » (commune de Quéven) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue » (commune de Quéven) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Brandérion ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Étymologie et histoire de Brandérion », sur infobretagne.com (consulté le ).
  19. Brandérion, geobreizh.bzh.
  20. Louis Rosenzweig, Répertoire archéologique du département du Morbihan, Paris, Imp. impériale, (lire en ligne), page 26.
  21. Gabriel Le Cam, Le guide des mégalithes du Morbihan : inventaire photographique des allées couvertes, dolmens à couloir, alignements et menhirs du Morbihan, Spézet, Coop Breizh, (lire en ligne), page 34.
  22. Raymond Delaporte, Les sergents, prévôts et voyers féodés en Bretagne des origines au début du XVe siècle : thèse pour le doctorat présentée... le 21 janvier 1938., Rennes, (lire en ligne), page 182.
  23. Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis., « L'hôtel de Kerlivio-Broussard à Pons », Bulletin de Saintonge & d'Aunis,‎ 1928-1929, page 223 (lire en ligne, consulté le ).
  24. Louis XV, Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne..., (lire en ligne), page 6.
  25. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 1, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 101.
  26. « La paroisse de Brandérion », sur infobretagne.com (consulté le ).
  27. Abbé P. Nicol, Les Prêtres de Bubry pendant la Révolution, Vannes, (lire en ligne), page 36.
  28. a et b A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), pages 102-103.
  29. Gustave de Closmadeuc, Quiberon, 1795 : émigrés et chouans, commissions militaires, interrogatoires et jugements, Paris, (lire en ligne), page 20.
  30. Le Lycée armoricain : Lettre morbihannaise, Nantes, (lire en ligne), page 255.
  31. Conseil général du Morbihan, « Secours pour pertes », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,‎ , page 49 (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Départements », Le Courrier des tribunaux,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « On lit dans le Moniteur du 16 », Journal Le Messager du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Conseil général du Morbihan, « Annexion à la commune de Brandérion de plusieurs villages des communes de Languidic et Kervignac », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,‎ , pages 133 et 134 (lire en ligne, consulté le ).
  35. Conseil général du Morbihan, « Commune de Brandérion. Reconstruction du presbytère. Demande de secours », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,‎ , page 95.
  36. « Soins des malades à domicile », La France charitable et prévoyante, no 57,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Morbihan », Bulletin des congrégations,‎ , page 814 (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Les inventaires des biens d'église. À Brandérion », Journal L'Ouest-Éclair,‎ , page 3 (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Brandérion. Réunion bretonne », Journal L'Ouest-Éclair,‎ , page 4 (lire en ligne, consulté le ).
  40. « L'Union régionaliste bretonne à Carnac », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ , page 2 (lire en ligne, consulté le ).
  41. a et b « Brandérion. Monument aux Morts (Relevé n° 20878) », sur memorialgenweb, (consulté le ).
  42. a et b « Le Cam Louis », sur patrimoine.lorient.bzh (consulté le ).
  43. Conseil général du Morbihan, « Chemins de fer d'intérêt général. Création d'une halte à Brandérion », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,‎ , page 85 (lire en ligne, consulté le ).
  44. Lucius, « En passant », Le Héraut : hebdomadaire franciscain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. a et b « Les Brandérionnais se souviennent de la libération de la commune », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Les Amis de la Résistance du Morbihan. La libération de Brandérion »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lesamisdelaresistance56 (consulté le ).
  47. « Brandérion. Retour de captivité », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Nous espérons regagner bientôt notre ville-morte », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Maurice Choury, Les cheminots dans la bataille du rail, Paris, Perrin, (lire en ligne).
  50. Roger Le Hyaric, Les patriotes de Bretagne, Paris, Éditions sociales, (lire en ligne), page 11.
  51. « MALARDÉ Ferdinand, Jean, Marie », sur maitron.fr, (consulté le ).
  52. « MAHÉ Jean, Marie », sur maitron.fr, (consulté le ).
  53. « ROBIC Jean, Mathurin » (consulté le ).
  54. « LE MOUËL Joseph, Marie », sur maitron.fr, (consulté le ).
  55. « GUILLEMOT Raymond [GUILLEMOT Julien, Raymond] », sur maitron.fr, (consulté le ).
  56. Julie Schittly, « Guerre 39-45. « Gardez courage » : la poignante lettre d’un résistant du Morbihan fusillé à 20 ans », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. « Brandérion. Une nouvelle stèle en souvenir de la Libération », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. « HUCHON Marie, Louise [née DERRIANT Marie, Louise] », sur maitron.fr, (consulté le ).
  59. Jacques Dapilly, « Sur le front de Lorient », Journal La France libre : organe de "Ceux de la Libération-Vengeance",‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. « France (Morbihan). Brandérion (56700). AFN-Algérie (54-62) », (consulté le ).
  61. Fédération sportive de France pour l'éducation physique et morale de la jeunesse chrétienne, Annuaire national officiel / Fédération sportive de France pour l'éducation physique et morale de la jeunesse chrétienne, Paris, (lire en ligne), page 313.
  62. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  63. Guillaume Perron, né le à Kerguzerh en Brandérion, décédé le à Kerguzerh en Brandérion.
  64. « Les nouveaux administrateurs de la commune », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. « Brandérion. Jean-Yves Carrio élu nouveau maire », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  66. « Jean-Yves Carrio réinstallé dans son fauteuil de maire, à Brandérion », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  67. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  68. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  69. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  71. « STEF à Brandérion : quelques repères historiques », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. D'après la notice d'information touritique situés sur place.
  73. « Brandérion. Il y a 80 ans, mourrait le docteur Desjacques », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Article connexe

modifier

Liens externes

modifier