Boris Pougo

personnalité politique soviétique, d'origine lettone

Boris Karlovitch Pougo (en letton : Boriss Pugo, en russe : Борис Карлович Пуго), né le à Kalinine (aujourd'hui Tver) et mort le à Moscou, une personnalité politique soviétique, d'origine lettone.

Boris Pougo
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Fonction
Ministre de l'Intérieur
-
Vadim Bakatine (en)
Viktor Barannikov (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Boriss PugoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique
Membre de
Arme
Grade militaire
Distinctions

Biographie

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Pougo grandit dans une famille lettone, communiste, qui fuit la Lettonie en 1918 après la déclaration d'indépendance du pays. En 1940, alors qu'il est enfant, sa famille retourne en Lettonie après son annexion par l'Union soviétique.

Pougo est diplômé de l'école polytechnique de Riga en 1960. Il travaille dans différentes cellules du Komsomol, puis pour le Parti communiste. Entre 1960 et 1984, il est successivement premier secrétaire du Comité central du Komsomol de la Lettonie soviétique, secrétaire du Comité central du Komsomol de l'URSS, premier secrétaire du Comité du parti soviétique de la RSS de Lettonie, et chef du KGB, le service de renseignement, en Lettonie soviétique[1].

Pougo est premier secrétaire du Parti communiste de Lettonie du au . Il est alors appelé à Moscou par Mikhaïl Gorbatchev pour lutter contre la corruption qu'il juge omniprésente, en tant que président de la Commission de contrôle du Parti communiste (en), succédant à Mikhaïl Solomentsev.

Au début de 1990, il est nommé ministre de l'Intérieur, un poste où il n'hésite pas à faire usage de la force[1]. Il est au centre du putsch de Moscou d'[2],[3], où il use de son pouvoir pour tenter de mater la résistance au coup d'État. Après l'échec de l'opération, il se suicide, avec sa femme, avant de pouvoir être arrêté[2]. Certains médias évoquent un assassinat[4].

Références

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  1. a et b « URSS: la bande des huit putschistes », sur lexpress.fr (consulté le )
  2. a et b « La Russie se remémore le putsch de 1991, qui porta un coup fatal à l'URSS », sur Le Point, (consulté le )
  3. « Le putsch de Moscou », sur franceinfo.fr, (consulté le )
  4. Benjamin QUÉNELLE, « Les putschistes russes de 1991 ont eu une retraite tranquille », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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