Bona Arsenault
Bona Arsenault, né le à Bonaventure et mort le à Sainte-Foy, est un homme d'affaires, homme politique, journaliste et historien québécois-acadien.
Bona Arsenault | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée législative du Québec | |
– (16 ans, 4 mois et 23 jours) |
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Circonscription | Matapédia |
Prédécesseur | Clovis Gagnon |
Successeur | Léopold Marquis |
Député à la Chambre des communes | |
– (11 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Circonscription | Bonaventure |
Prédécesseur | Joseph-Alphée Poirier |
Successeur | Nérée Arsenault |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bonaventure (Canada) |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Sainte-Foy (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec Parti libéral du Canada |
Conjoint | Blandine Bernard (Première épouse) Lisette Fortier (Seconde épouse) |
Enfants | 8 |
Diplômé de | Université Laval |
Profession | Historien Journaliste |
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Biographie
modifierNé à Thivierge, hameau situé dans la municipalité de Bonaventure, il est le fils de Joseph-Georges Arsenault, cultivateur, et de Marcelline Gauthier. Il est un Acadien de la Gaspésie.
Avec son épouse Blandine Bernard, il a eu huit enfants. Après le décès de Blandine, à l'âge de 67 ans, il se remaria avec Lisette Fortier, décédée en 1994.
Il est le père, par alliance, de Jacques Roy et de Michel Roy. Il est aussi le grand-père par alliance de Patrick Roy, célèbre joueur de hockey et entraîneur[1], et de Sébastien Roy, homme d'affaires œuvrant dans le marketing[2].
Carrière politique
modifierIl fait d'abord carrière dans le domaine des assurances et de la presse écrite. De 1932 à 1939, il est président et directeur du "Journal de Québec". En 1939, il devient président et directeur de l'Evénement - Journal, une amalgamation de deux journaux quotidiens de Québec, poste qu'il occupa jusqu'en 1941, année où il retourne dans sa Gaspésie natale où il entreprendra une carrière dans le monde de l'assurance.
Après trois tentatives infructueuses, deux sur la scène provinciale (1931, 1935) et une sur la scène fédérale (1940), il fait son entrée à la Chambre des communes en 1945 comme député indépendant.
Élu pour la première fois en 1945 en qualité d'indépendant dans la circonscription de Bonaventure, comme membre de la Chambre des Communes du Canada, il se rallia au parti libéral et il représenta Bonaventure comme député fédéral pendant douze ans, soit de 1945 à 1957. En 1954, il fut chef de la délégation canadienne à la Conférence générale de l'UNESCO à Montévidéo en Uruguay.
En 1958, il passe à la politique provinciale, toujours avec le Parti libéral, en compagnie de Jean Lesage. Il participe à la venue de René Lévesque en politique et est lui-même élu en 1960 dans la circonscription de Matapédia et fut réélu aux élections générales de 1962, 1966, 1970 et de 1973, représentant ce comté à l'Assemblée Nationale du Québec pendant seize ans, soit de 1960 à 1976. La prise du pouvoir par les Libéraux permet au premier ministre Lesage de le nommer ministre des Terres et Forêts (1960-1962), de la Chasse et des Pêcheries (1962-1963) ainsi que Secrétaire de la province (1963-1966). Il obtient trois autres mandats (1966, 1970, 1973) mais ne fait pas partie des cabinets que forme le premier ministre Robert Bourassa entre 1970 et 1976.
- Président du Parti conservateur du Québec (1942-1944).
- Député indépendant à la Chambre des communes du Canada (1945-1949)
- Député du Parti libéral du Canada (1949-1957)
- Député du Parti libéral du Québec (1960-1976).
- Ministre des Terres et Forêts dans le gouvernement Jean Lesage (1960-1962)
- Ministre de la Chasse et des Pêcheries dans le cabinet Lesage (1962-1963)
- Secrétaire de la province de Québec dans le cabinet Lesage (1963-1966)[3]
Histoire et généalogie
modifierL'œuvre de sa vie est un ouvrage en six volumes de 2800 pages, Histoire et Généalogie des Acadiens. Il a réalisé des recherches, la compilation et les recoupages durant ses heures de loisir.
Il travaille autant par ses écrits que par ses interventions à la radio et à la télévision, à la recherche et à la rédaction de plusieurs ouvrages. Parmi ses publications, nous retrouvons en 1953, "Malgré les obstacles", en 1955, "L'Acadie des Ancêtres," en 1960, "Bonaventure 1760-1960", en 1965, 2 volumes, 1178 pages "Histoire et Généalogie des Acadiens". Il en publie une version anglaise en 1966 et en 1971 il nous fait connaître "Louisbourg 1713-1758". «Souvenirs et confidences», est un regard sur sa carrière politique.
Publications
modifierDistinctions
modifier- 1980 - Membre de l'ordre du Canada
- 1982 - Officier de l'ordre de la Pléiade
Archives
modifierLe fonds d’archives de Bona Arsenault est conservé au centre d’archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[5].
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- (fr) « Bona Arsenault (1903-1993) », sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- Expérience politique fédérale — Bibliothèque du Parlement
Notes et références
modifier- Réjean Tremblay, « Patrick Roy, le petit-fils de Bona Arsenault : une fabuleuse histoire d'amour de 56 ans. », sur banq.numerique.qc.ca, (consulté le )
- « Bona Arsenault », sur Musée de la Gaspésie (consulté le )
- « Bona Arsenault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- « Bilan du siècle - Bona Arsenault », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Bona Arsenault (689) » (consulté le )