Bois-d'Arcy (Yvelines)

commune française du département des Yvelines

Bois-d'Arcy est une commune française du département des Yvelines, en région Île-de-France, située à 18 km a l'ouest de Paris.

Bois-d'Arcy
Bois-d'Arcy (Yvelines)
L'hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité CA Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Philippe Benassaya
2024-2026
Code postal 78390
Code commune 78073
Démographie
Gentilé Arcysiens
Population
municipale
15 435 hab. (2021 en évolution de +7,94 % par rapport à 2015)
Densité 2 817 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 08″ nord, 2° 01′ 57″ est
Altitude 155 m
Min. 130 m
Max. 180 m
Superficie 5,48 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cyr-l'École
Législatives 11e circonscription des Yvelines
Localisation
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Bois-d'Arcy
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Bois-d'Arcy
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Bois-d'Arcy
Liens
Site web https://www.boisdarcy.fr/

Géographie

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Position de Bois-d'Arcy dans les Yvelines.

Localisation

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Communes limitrophes

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La ville est limitrophe de Fontenay-le-Fleury au nord-est, de Saint-Cyr-l'École à l'est, de Montigny-le-Bretonneux au sud, de Trappes au sud-ouest, des Clayes-sous-Bois à l'ouest et de Villepreux au nord.


Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 5,48 km2 ; son altitude varie de 130 à 180 mètres[1].

La commune de Bois-d'Arcy se situe sur un plateau dominant au sud la plaine de Versailles.

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

La commune est traversée par la Rigole des Clayes, un ouvrage hydrolique creusé par Lambert, Billet et Guignard en 1678-1679 pour alimenter le système hydraulique du château de Versailles et qui prend sa source dans la forêt, sur le territoire des Clayes-sous-Bois.

Il est enterré sur le territoire communal et est devenu un collecteur d'assainissement, et son cheminement est devenu un aménagement piétonnier et cyclable[2],[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trappes à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records TRAPPES (78) - alt : 167m, lat : 48°46'27"N, lon : 2°00'35"E
Records établis sur la période du 01-04-1923 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,8 3,9 6 9,4 12,5 14,4 14,2 11,3 8,5 4,8 2,4 7,6
Température moyenne (°C) 4,3 4,9 7,9 10,7 14,1 17,3 19,5 19,4 16 12,2 7,6 4,8 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8 11,9 15,4 18,8 22,1 24,6 24,6 20,7 15,8 10,4 7,2 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
17.01.1985
−15,6
13.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,1
12.04.1986
−1,2
07.05.1957
0,1
01.06.1936
2
09.07.1929
4
31.08.1928
−0,5
20.09.1952
−5,2
28.10.1931
−8,9
24.11.1998
−14,3
22.12.1946
−15,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
20,3
27.02.19
24,7
31.03.21
28
18.04.1949
30,9
27.05.05
36
18.06.22
40,6
25.07.19
39,1
06.08.03
34,6
09.09.23
29
01.10.1985
21
03.11.1927
16,8
07.12.00
40,6
2019
Ensoleillement (h) 57 806 1 337 1 758 2 017 2 096 2 223 2 163 1 769 1 168 676 553 17 138
Précipitations (mm) 56,2 49,9 50,1 49,9 66 57 56,3 56,1 49,8 61,8 61,2 72 686,3
Source : « Fiche 78621001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Bois-d'Arcy est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Occupation des sols

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C'est un territoire peu urbanisé, partiellement boisé au nord et à l'ouest par la forêt domaniale de Bois-d'Arcy. Il englobait au sud-est une partie de l'étang de Saint-Quentin.

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Saint Quentin et le Pavillon de Saint Quentin sont des écarts[Note 4].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 6 468, alors qu'il était de 5 936 en 2015 et de 5 469 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 31,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 65,8 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bois-d'Arcy en 2020 en comparaison avec celle des Yvelines et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) supérieure à celle du département (2,6 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Bois-d'Arcy en 2020.
Typologie Bois-d'Arcy[I 3] Yvelines[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,9 91 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,7 2,6 9,7
Logements vacants (en %) 5,3 6,4 8,2

La commune ne respecte pas les prescriptions de l'article 55 de la loi SRU, qui lui impose de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constitué par les logements sociaux, malgré un vigoureux effort qui l'a fait passer de 7,42 % en 2002 à 16,75 % en 2019[14].

Voies de communication et transports

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La commune se trouve au carrefour de deux axes autoroutiers : l'autoroute A12 et l'axe RN 12 - RN 286 à caractéristiques autoroutières, qui forment avec la voirie locale et la RN10 proche un imposant échangeur. La route départementale 127 permet de rejoindre Fontenay-le-Fleury et la route départementale 11 vers le nord ; en limite sud de la commune, la route départementale 129, ancienne RN 12, relie la ville à Saint-Cyr-l'École et Guyancourt.

Elle est desservie par la gare de Fontenay-le-Fleury - Bois d'Arcy, ligne N, Paris Montparnasse - Mantes-la-Jolie ou Paris Montparnasse - Dreux. Les bus desservent aussi les gares de Trappes, Montigny-le-Bretonneux, La Verrière, Versailles et Saint-Cyr-l'École.

La commune est desservie par les lignes 6211, 6241 et 6251 du Réseau de bus du Grand Versailles et par les lignes 5111 et 5105 du réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle n’est pas desservie par les bus Noctilien la nuit.

Toponymie

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La première mention du nom de Bois d’Arcy remonte à 1169, Sylvaim de Arsitio[15] et in sylva Arsitio[16], Nemus Arsitii ou Nemus Arsicii au XIIIe siècle[15], de Arcio en 1276, Bois darsis en 1335[17] puis Boscus Arcisi en 1352, Boscus Arsicii en 1458[15], variant de Bois d'Arcy à Bois Darcy de 1604 au début du XVIIIe siècle.

Dans les anciens titres, on trouve le Bois d'Arcis mentionné sous le nom de Nemus Arsitii[18].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en *Bosc- devenu Bois- en français moderne, terme issu du bas latin et d'origine germanique. Les textes écrits en latin médiéval traduisent par sylva (forme correcte latine silva « arbre, bosquet, bois, forêt ») ou par nemus signifiant « bois, bois sacré » qui sont approximatives. Le village s'est donc développé sur l'emplacement d'un bois.

Quant à la seconde partie du nom, à savoir d'Arcy, elle est attestée avec diverses latinisations : Arsitio, Arsitii et Arcissi qui rendent compte de l'ancien français arseïs, arsis « bois ou terre brûlé » qui dérive du verbe d'ancien français arsir (variante de ardoir) qui signifie « brûler ». « Le bois d’Arcy » (ou « bois arcis ») est donc le « bois du bois brûlé »[19]. Bois-d'Arcy aurait son origine liée à une première occupation sur un espace défriché par un incendie.

Histoire

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Moyen Âge

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La création du village dans une zone couverte de forêts remonte vraisemblablement au XIe siècle.

Temps modernes

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Au XVIIe siècle les terres sont achetées par Louis XIV qui crée un étang destiné à alimenter en eau les bassins du château de Versailles.

Époque contemporaine

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Plans de fortifications protégeant Paris à la fin du XIXe siècle, dont le Fort de Saint-Cyr.

Le 27 mars 1874, la loi prévoit la construction du fort de Saint-Cyr destiné à protéger la ville de Saint-Cyr-l'École d'où sa dénomination alors que le fort était implanté sur la commune de Bois-d'Arcy. Actuellement, il est sur la commune de Montigny-le-Bretonneux après des modifications de limites territoriales entre les deux communes[20].

En 1907, Alberto Santos-Dumont s'installe dans la ferme Sainte-Marie, où il expérimente ses appareils « plus lourds que l'air ».

L'urbanisation du village s'accélère enj 1931 avec la création du lotissement Saint-Jean.

La maison d'arrêt de Bois-d'Arcy est mise en service en 1980.

En 1983, intervient le transfert à la commune de Montigny-le-Bretonneux de la partie sud du territoire communal, constituant l'ccès nord de l'étang de Saint-Quentin et la zone d'activités du « Pas-du-Lac ».

Bois-d'Arcy est incluse le 11 août 1972 dans le périmètre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, Bois-d'Arcy l'a quittée le 23 décembre 1983 lors du changement de municipalité.

Le inervient l'incendie du clocher de l'église.

Politique et administration

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Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[21], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles, après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Versailles-Ouest de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, la commune est intégrée en 1967 au canton de Trappes, puis rattachée en 1976 au canton de Saint-Cyr-l'École[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Cyr-l'École

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la onzième circonscription des Yvelines.

Intercommunalité

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Bois-d'Arcy intègre en 2007 la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 auquel la commune a transféré une partie de ses compétences.

Tendances politiques et résultats

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Lors des élections municipales du , la liste de Claude Vuillet, maire sortant, recueille 64,67 % des voix, celle de François Ribeyre 21,50 % et la liste de Serge Charpentier 13,83 %[22].

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste UMP-UDI menée par Philippe Benassaya obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 138 voix (57,43 %, 26 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant largement celle DVG menée par le maire sortant Claude Vuilliet, qui a recueilli 2 326 voix (42,56 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 36,42 % des électeurs se sont abstenus[23].

Lors du premier tour des Élections municipales de 2020 dans les Yvelines, la liste LR-SL menée par le maire sortant Philippe Benassaya obtient à nouveau la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 490 voix (63,66 %, 27 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Jocelyne Hannier (DVG, 1 421 voix, 36,33 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,62% des électeurs se sont abstenus[24]

Après la démission de Jean-Philippe Luce — qui avait succédé à Philippe Benassaya en novembre 2020 après son élection comme député —, des élections municipales partielles sont organisées en avril 2024[25],[26]. La liste LR menée par l'ancien maire Philippe Benassaya obtient dès le premier tour la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 287 voix (65,1 %), devançant très largement celle SE menée par Jocelyne Hannier, qui a recueilli 1 226 voix (34,9 %).
Lors de ce scrutin, 63,5 % des électeurs se sont abstenus[27].

Liste des maires

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Liste des maires de la municipalité successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 octobre 1947 Pierre Mora[34] PCF  
octobre 1947 mai 1953 Élie Jagues DVD Tourneur-fraiseur à l'IAT de Saint-Cyr l’École
mai 1953 mars 1959 Gustave Rossi DVD  
mars 1959 mars 1971 Maurice Ouzeau DVD  
mars 1971 mars 1977 Andrée Mirochnikoff-Robbe CD[35]  
mars 1977 mars 1983 Jacques Monquaut PCF Informaticien
Maire de Trappes (1996 → 2001)
mars 1983 mars 1989 Marie-Claude Le Roy DVD  
mars 1989 juin 1995 Jean Gombert[36]
(1941-2021)
RPR-DVD[37] Adjoint au maire chargé des finances (1986 → 1988)
juin 1995 mars 2014 Claude Vuilliet PS Retraité
Conseiller général de Saint-Cyr-l'École (1998 → 2011)
mars 2014 novembre 2020[38] Philippe Benassaya[39] UMPLR Cadre supérieur
Député des Yvelines (11e circ.) (2020[40] → 2022)
Conseiller départemental de Saint-Cyr-l'École (2015 → )
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
novembre 2020[41] février 2024[42] Jean-Philippe Luce UDI Directeur d'investissement chez Unigrain
Démissionnaire
avril 2024[43] En cours
(au 29 avril 2024)
Philippe Benassaya[44] LR Cadre supérieur
Conseiller départemental de Saint-Cyr-l'École (2015 → )
Vice-président du conseil départemental (2022 → )
Élu à la suite d'une élection partielle

Jumelages

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Au 26 mars 2014, Bois-d'Arcy est jumelée avec[45] :

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Arcysiens.

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 15 435 habitants[Note 7], en évolution de +7,94 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
286298333390396387385434434
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
439454460443842720626569553
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7596106996998307861 2611 4562 107
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 1506 76610 23111 79612 69312 06413 33113 78814 703
2021 - - - - - - - -
15 435--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,0 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 8 036 hommes pour 7 184 femmes, soit un taux de 52,80 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,0 
4,1 
75-89 ans
6,6 
10,3 
60-74 ans
11,8 
18,0 
45-59 ans
20,7 
23,3 
30-44 ans
22,5 
23,3 
15-29 ans
18,7 
20,5 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Vincent Charlemagne Pluchet (1774-1837), fils de Thomas Pluchet (maire de Bois-d'Arcy en 1790), est né dans la commune. L'un des cultivateurs les plus réputés de l'ancienne Seine-et-Oise, il a été maire de Trappes à partir de 1811 jusqu'à son décès. Il est l'inventeur, en 1829, d'une charrue qui porte son nom .
  • William Perkins Babcock (1826-1899), artiste peintre et dessinateur américain expatrié en France, où il passa la majeure partie de sa vie, y vécut et y est mort.
  • Alberto Santos-Dumont (1873-1932), pionnier brésilien de l'aviation à qui de nombreux experts attribuent le premier vol réussi d'un avion, fait ses essais dans la commune au début du XXe siècle.
  • Déportivo, groupe de rock dont les trois membres ont grandi à Bois-d'Arcy.

Bois d'Arcy dans les arts et la culture

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Le réalisateur Mehdi Benallal a consacré en 2013 un court métrage documentaire, Bois d'Arcy[53], à la ville qu'il a habitée avec sa famille dans les années 1980. À propos du film, le critique Saad Chakali écrit : « Deux rapaces tournoient dans le ciel du dernier plan de Bois d'Arcy, dans la guise possiblement métaphorique d'une angoisse dont la menace ne serait jamais dissipée. Les noirs volatiles alors attesteraient qu'a été touché le seuil liminal, la lisière cauchemardesque d'une cité faussement tranquille (comme dans certains films de David Lynch ou Tim Burton). Une cité aussi faussement tranquille qu'elle est le site réel d'une persistante intranquillité, réellement criblée des douleurs brûlantes de l'enfance. »[54] Le film a été sélectionné au festival du Cinéma du réel à Paris en 2013[55].

Héraldique

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  Blason
D'or à un chevron d'argent à trois fasces de gueules, accompagné en pointe d'une flamme du même, au chef d'azur chargé d'un soleil rayonnant d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Un écart, plus petit qu'un hameau, correspond à un lieu isolé, une maison ou une ferme sans aucun voisin.
  5. Une rue et un groupe scolaire de la commune portent le nom de ce maire.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « La rigole des Clayes », sur boisdarcy.fr (consulté le ).
  3. « Une rigole creusée en 1678 », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  38. Laurent Mauron, « Bois-d’Arcy : Jean-Philippe Luce va endosser l'écharpe de maire : Le 1er adjoint devrait succéder ce samedi matin, à Philippe Benassaya comme premier magistrat de la commune. Le conseil se tiendra à huis clos et en deux temps », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal d'opposition à partir de 2008, Jean-Philippe Luce est passé dans la majorité avec l'élection de Philippe Benassaya en 2014 à la tête de la ville. Adjoint à la Culture et au Développement économique lors du premier mandat (2014-2020), il était, depuis les dernières municipales, premier adjoint chargé des Finances et de la Réussite éducative. Encarté à l'UDI, ce directeur d'investissement dans un grand groupe est âgé de 36 ans ».
  39. Réélu pour le mandat 2020-2026 : Sébastien Birden, « Yvelines : les premiers maires officiellement élus... masque sur le visage : Plusieurs conseils municipaux ont eu lieu ce samedi, installant dans leurs fonctions des maires désignés dès le premier tour le 15 mars dernier », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Philippe Benassaya (LR) a, lui aussi, débuté son deuxième mandat à Bois-d'Arcy grâce à un score de 27 voix contre 6 abstentions ».
  40. Virginie Wéber, « Yvelines : Philippe Benassaya (LR) remporte la législative partielle : Le maire de Bois-d’Arcy devient député de la 11e circonscription des Yvelines. Il a battu Sandrine Grandgambe (DVG) avec plus de 57 % des voix », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Yvelines. Jean-Philippe Luce est le nouveau maire de Bois-d'Arcy : Jean-Philippe Luce succède à Philippe Benassaya en tant que maire de Bois-d'Arcy (Yvelines) », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Celui qui a toujours vécu dans la petite ville yvelinoise est entré en politique en 2008, à 24 ans, figurant sur la liste d’opposition lors des municipales cette année-là, puis conseiller municipal à partir de 2012. « Ce sont les élections présidentielles de 2007 qui m’ont donné le goût de l’engagement politique local. J’ai rencontré Philippe Benassaya en assistant aux réunions du conseil municipal, avant de figurer sur sa liste », confie Jean-Philippe Luce ».
  42. Véronique Beaugrand, « Le maire de Bois-d’Arcy démissionne : Jean-Philippe Luce, élu depuis 2020 à la tête de Bois-d’Arcy, vient d’annoncer sur son compte Facebook sa démission pour des raisons professionnelles », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a d'abord occupé les rangs de l’opposition avant de devenir en 2014, aux côtés de Philippe Benasaya, adjoint au maire à la culture et au développement économique (2014-2020), puis premier adjoint en charge des Finances et de la Réussite éducative ».
  43. « Séance du 29 avril 2024 : DL2024-35 Élection du maire » [PDF], sur boisdarcy.fr, (consulté le ).
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  52. Source base Mérimée
  53. Bois d'Arcy, film de Mehdi Benallal
  54. "Bois d'Arcy" (2013) de Mehdi Benallal, Le racisme inévident
  55. En compétition au festival du Cinéma du réel