Blaton
Blaton est une section de la commune belge de Bernissart située en région wallonne dans la province de Hainaut.
Blaton | |||||
Le village | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Ath | ||||
Commune | Bernissart | ||||
Code postal | 7321 | ||||
Zone téléphonique | 069 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Blatonien(ne) | ||||
Population | 4 234 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 404 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 30′ nord, 3° 39′ est | ||||
Superficie | 1 049 ha = 10,49 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Étymologie
modifierLe nom de Blaton trouve son origine dans le mot latin Ablatonis qui s'est transformé en gallo-romain en Ablatonas, signifiant aux cabanes.
Géographie
modifierSituation
modifierLe village de Blaton présente une altitude variante de 27 m au niveau du canal Nimy-Blaton-Péronnes à 67 m dans la forêt de Bon-Secours et à la sablière Laurent.
Ce village est desservi par la ligne 78 grâce à la présence de la gare de Blaton en son centre, ainsi que par l'autoroute A16, étant situé à 22 km de Mons et de Tournai.
Il est également traversé par trois canaux : Blaton-Ath, Nimy-Blaton-Péronnes et Pommerœul-Antoing, justifiant son surnom de "petite Venise du Hainaut"[1].
Cette position, au croisement des axes routiers, ferroviaires et fluviaux, renforce son importance dans la région.
Histoire
modifierNombreuses découvertes archéologiques (paléolithiques, gallo-romaines, mérovingiennes, médiévales).
Après la conquête de la Belgique par les Romains, Ambiorix, roi des Éburons, se révolta. Jules César revint en Belgique, tint son quartier général à Mons, plaça cinq cohortes à sa gauche, sur les hauteurs de Fani-Mereurii (Blaton) et cinq autres à sa droite, au château de Chièvres. C'est ainsi qu'il vainquit, non loin de Blaton, les Nerviens commandés par Turnus, dont le camp se trouvait établi dans un endroit appelé Hériaumont[réf. à confirmer] [2].
Blaton a été fusionnée avec la commune de Bernissart en 1977.
Évolution démographique
modifier- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Patrimoine naturel
modifierLa Grande Bruyère de Blaton[3] est une ancienne sablière bénéficiant du statut de SGIB (Site de grand intérêt biologique). Elle abrite une faune et une flore très diversifiées qui s’appuient sur ses nombreux habitats variés : étendues de sable, plans d’eau, fourrés, mares, etc. Le Parc Naturel des Plaines de l'Escaut y effectue régulièrement des travaux d'entretien et de gestion depuis qu'elle a obtenu, en 2003, le statut de réserve naturelle domaniale, suite à une convention entre la commune de Bernissart et la Région wallonne[4].
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- L'église de Tous-les-Saints
- La chapelle de la Grande Bruyère
- Le monument aux morts des guerres de 14-18 et 40-45
- Les « crêtes à cayaux » (littéralement « crêtes à cailloux »), murs en pierres sèches ou maçonnés au mortier au couronnement formé de pierres posées de chant, délimitant entièrement ou partiellement des propriétés, principalement le long des rues de l’Enfer, de la Montagne, de Condé, et Émile Zola[5].
Personnalités liées à Blaton
modifier- Luce Irigaray (née en 1930 à Blaton), linguiste et psychanalyste féministe francophone.
- Victor Martin, sociologue, résistant au nazisme. (1912-1989)
- Dominique Alderweirels, alias Dodo la Saumure (né en 1949), connu via l'affaire DSK.
Bibliographie
modifier- Dominique Lobjois, La Crosse à l'Tonne à Blaton, dans Jeux traditionnels et populaires de Picardie et du Nord Pas de Calais, 2008, p. 171–174.
- Frédéric André, Le Paléolithique Moyen à la rue Lebeau et à la Petite Bruyère à Blaton, dans Activités 81 à 83 du S.O.S. Fouilles, n° 3, 1984, p. 9–20.
- Frédéric André et Serge Parent, Prospections à la Grande-Bruyère à Blaton, dans Activités 81 à 83 du S.O.S. Fouilles, n° 3, 1984, p. 242–243.
- Frédéric André et Serge Parent, Prospections à la sablière du Mont du Crapaud à Blaton, dans Activités 81 à 83 du S.O.S. Fouilles, n° 3, 1984, p. 241–242.
- Éric Leblois, Découverte de vases à encens sous l'église de Blaton, dans Mercuriale, 6, , p. 37–48, 5 figures.
- Éric Leblois, Découverte de céramique médiévale au lieu-dit "Coron Courtil" à Blaton, dans Mercuriale, 8, , p. 61–69, 5 figures.
- Éric Leblois, La nécropole mérovingienne de Blaton, dans Mercuriale, 22, , p. 33–46, 14 figures.
- Louis Sarot, Blaton, son histoire, ses canaux, son église, sa Toussaint. Essai historique, Syndicat d'initiative de Blaton, 1991.
Notes et références
modifier- « Blaton canaux »
- Histoire de la commune de Wiers en Hainaut par Jules Renard (1887)
- « Grande Bruyère »
- « Grande Bruyère de Blaton | La biodiversité en Wallonie »
- Les « crêtes à cayaux » de Blaton (Bernissart, Belgique).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Notice historique intitulée Commune de Blaton, faisant partie du dépouillement des matrices cadastrales des plans cadastraux parcellaires de Philippe-Christian Popp (« Plans Popp ») pour la province de Hainaut (entre 1840 et 1880), par Danny Delcambre (plan Popp).
- Canal Blaton-Ath.
- Basket Club Blaton.