Helfaut
Helfaut est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Helfallois.
Helfaut | |||||
La mairie et l'école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat |
Francis Marquant 2020-2026 |
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Code postal | 62570 | ||||
Code commune | 62423 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Helfallois | ||||
Population municipale |
1 732 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 194 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 41′ 54″ nord, 2° 14′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 95 m |
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Superficie | 8,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Longuenesse | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | commune-helfaut.fr | ||||
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 8,92 km2 ; son altitude varie de 23 à 95 m[1].
L'ancien village et le centre-ville actuel sont situés sur une formation géologique particulière dite Plateau d'Helfaut, qui isole le bassin versant de la vallée de l'Aa au nord de vallée de la Lys (au sud). La commune abrite un patrimoine géologique exceptionnel, qui explique un paysage inhabituel pour la région. Les flancs des anciennes carrières périphériques au Plateau d'Helfaut laissent encore apercevoir de nombreuses strates géologiques, notamment à Helfaut et Wizernes (ceux des carrières d'Heuringhem et Blendecques se sont effondrés sous l'effet des poches de solifluxion.
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est drainée par la Melde du Pas-de-Calais, cours d'eau d'une longueur de 15,29 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le bras de décharge de la lys oduel au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Milieux naturels et biodiversité
modifierLa commune bénéficie d'un patrimoine environnemental et géologique exceptionnel (elle a donné son nom au Dilluvium d'Helfaut, formation particulière d'argile à silex qu'on ne trouve que très rarement en France et en Europe). la commune abritait et abrite encore de nombreuses espèces rares et protégées, ainsi qu'un paysage de Lande acide à bruyère, très rare dans le Nord de la France, qui a justifié la création de la réserve naturelle des landes d'Helfaut.
Pour ces raisons elle est concernée par plusieurs périmètres d'inventaires ou de protection.
Espaces protégés et gérés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10].
Dans ce cadre, la commune fait partie de quatre espaces protégés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[11] ;
- les landes du plateau d'Helfaut, arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 404,509 ha[12] ;
- La réserve naturelle régionale du plateau des landes, d'une superficie de 181,142 8 ha, géré par le syndicat mixte Eden 62. La réserve naturelle régionale du plateau des landes, grâce à un substrat géologique particulier dit « diluvium d'Helfaut » et une assise d'argile à silex sur sable du Landénien, abrite notamment un grand nombre d'espèces typiques des milieux acides rares dans cette région calcaire. Le substrat argileux a permis la conservation de zones humides et de nappes dites « perchées » où ont survécu mieux qu'ailleurs de nombreuses espèces devenues rares ou qui ont disparu d'une grande partie de la région voire de tout le Nord de la France[13] ;
- le marais audomarois avec la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 ha[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- le plateau siliceux d'Helfaut a Racquinghem[15] ;
- les ravins de Pihem et Noir Cornet et Coteau de Wizernes[16].
et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la moyenne vallée de l'Aa et ses versants entre Remilly- Wirquin et Wizernes[17].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Site Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses, bois acides à neutro-calcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa[19].
Par ailleurs, il est recensé une zone sensible au regard de la pollution des eaux par les nitrates (classement du 12/01/2006) (N° : ZS AP) et une zone Vulnérable (pollution eau par nitrate), depuis le 20/12/2002.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Helfaut est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[22]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), zones urbanisées (13,7 %), forêts (12,4 %), prairies (4,7 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par la ligne 2 du réseau urbain Mouvéo.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Prominens villa quæ Locus Ecclesiæ vocatur (IXe siècle) ; Helefelt (1139) ; Helefaut (1197) ; Hellefaut (1231) ; Helephaut (1254) ; Hélifaut (vers 1304) ; Ecvelt (1336) ; Helechvelt, nunc… Hellefaut (XIVe siècle) ; Hellecwelt (vers 1512) ; Hellefaut-au-Bois (1565) ; Helfaut (1582) ; Helechbelt (1748)[26].
D'après Maurits Gysseling, le nom viendrait du germain "halu", incliné et de "feldu", terrain inculte.
Histoire
modifierUne première église aurait été bâtie à Helfaut au IIIe siècle par des missionnaires envoyés par Rome : saints Victoric d'Amiens, saint Fuscien, envoyés par Rome, avec saint Quentin, Crépin et Crépinien, Piat de Seclin, le premier nom historique d'Helfaut étant Helleveld[28].
Le village était le centre de l'ancien doyenné d'Helfaut, décrit par le chanoine Georges Goolen[29] et qui comprenait selon deux pouillés du XIVe publiés par Auguste Longnon, outre la paroisse d'Helfaut, celles de Thiembronne, Ecques, Bilques, Herbelles, Wavrans, Nielles-les-Bléquin, Wismes, Rumilly, Dohem, Lumbres Pihem Bléquin Merck Wandonne Radinghem Coyecques Quiestède[30].
En 1253, Isabelle, épouse de Philippe de Hellefaut donne à l'abbaye de Watten des redevances annuelles sur une terre dite Helle, située à Buscheure (Buysscheure)[31]. En 1255, un Philippe de Hellefaut est dit, par maître Jean de Laon, official du diocèse de Thérouanne, clerc, donc homme d'église, (le même que le précédent? un fils? un parent?), et devant à la même abbaye une redevance annuelle d'avoine et de froment[32].
La famille d'Averhoult possède la seigneurie d'Helfaut cumulée avec celle d'Avroult depuis au moins le XIIIe siècle. La famille avait pour armes « D'or à trois fasces de sable, au franc-canton d'hermines; à la bordure engrêlée de gueules », armes qui ont été reprises par la commune d'Avroult. La famille d'Averhoult garde les deux seigneuries jusqu'au XVIIIe siècle[33]. Helfaut passa à la fin du XVIIe siècle aux Rubempré par la mariage de l'héritière des d'Avroult avec Philippe Charles (ou Charles Philippe) de Rubempré, comte de Vertain.
En 1415, Guillaume d'Averhoult, seigneur d'Helfaut, combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt[34].
En 1544, François d'Avroult ou de Helfaut, devient abbé de l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues.
Le village de Bilques, autrefois une seigneurie et commune indépendante à la Révolution, fusionna avec Helfaut en 1819.
-
Entrée d'Helfaut.
-
Entrée de Bilques.
La commune abrite un monument classé, dit « colonne d'Helfaut ». Cette sorte d'obélisque a été érigé en 1842 en mémoire du duc d'Orléans qui a constitué sur cette commune le bataillon qui est à l'origine des chasseurs alpins. Il a été disloqué par les bombardements proches, et entouré de trous d'extraction de sable, puis restauré, le sol ayant été rehaussé à son ancien niveau dans les années 1990 par apport des déblais du nouveau centre hospitalier construit à proximité.
La commune a été fortement touchée par les bombes lancées lors de la Seconde Guerre mondiale sur la coupole d'Helfaut.
Le parc éolien d'Helfaut est inauguré le 27 septembre 2024[35].
Politique et administration
modifier→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Découpage territorial
modifierCommune et intercommunalités
modifierCirconscriptions administratives
modifierCirconscriptions électorales
modifierÉlections municipales et communautaires
modifierListe des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierLes habitants de la commune sont appelés les Helfallois[43].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2021, la commune comptait 1 732 habitants[Note 7], en évolution de +5,48 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 824 hommes pour 890 femmes, soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifierSelon le recensement agricole 2000[49], la commune abritait encore cette année-là 16 exploitations (agricoles dont 10 professionnelles), contre 30 en 1988. Seize chefs d'exploitation et co-exploitants y travaillaient, avec 31 "actifs familiaux", soit 21 actifs sur exploitations au total (en UTA, équivalent temps plein).
La superficie agricole utilisée était de 703 hectares, dont 623 en terres labourable et 79 ha en superficie toujours en herbe. 156 vaches étaient déclarées.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine religieux
modifier- L'Église Saints-Fuscien-et-Victoric d'Helfaut des XVIe et XVIIe siècles, avec un nef datant du XIIe[50].
- L'Église Saint-Denis de Bilques des XVIIe et XVIIIe siècles[51].
- Le calvaire d'Helfaut à la limite de la commune sur la D 198 vers Inghem
- La chapelle Notre-dame-de-Lourdes de Bilques
-
Église Saints-Fuscien-et-Victoric d'Helfaut.
-
Église Saint-Denis de Bilques.
-
Le calvaire d'Helfaut.
Patrimoine civil
modifier- La mairie d'Helfaut avec les écoles.
- Le sanatorium d'Helfaut, actuellement le nouvel hôpital audomarois. L'ancien sanatorium départemental, devenu le Centre hospitalier de la région de Saint-Omer sous la direction d'André Serrurier dans les années 1980. Le site est entouré d'un boisement artificiel de pins formant la forêt d'Helfaut.
- Le sanatorium départemental d’Helfaut comptait en 1931 500 lits de malades et 140 lits de service[52]. C'est aujourd'hui l'un des rares exemples de conversion réussie d'un sanatorium en un établissement hospitalier moderne et polyvalent : le vieil hôpital du centre-ville de Saint-Omer a depuis rejoint le nouvel hôpital d'Helfaut sur son site pour former le Centre hospitalier de la région de Saint-Omer.
- La coupole d'Helfaut est un ancien bunker pour partie souterrain, abrité sous une énorme coupole de béton construite par l'armée de l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944. À l'origine ce bunker devait servir de base de lancement aux fusées V2 ; mais, de nombreuses fois bombardé par les Alliés, il n'est jamais entré en service. Aujourd'hui la coupole a été transformée en musée.
Patrimoine commémoratif
modifier- La colonne d'Helfaut, monument dédié au prince et duc d'Orléans. Cet obélisque et le tertre qui l'entoure (cad. AB 15) sont inscrits au registre des monuments historiques par arrêté du [53].
- Le monument de l'abbé Palfart (1628-1691) curé de la paroisse.
- Le monument aux morts[54].
- Les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière d'Helfaut.
-
La colonne d'Helfaut.
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Le monument aux morts.
-
Les tombes de guerre.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierBlason | Parti: au 1er d'azur à la colonne du lieu [Colonne du Duc d'Orléans] d'argent, au 2e de gueules à trois pommes de pin renversées d'or[55]. |
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Détails | Adopté par la municipalité. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierOuvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[56] :
- G. Coolen, Helfaut. Essai sur l'administration d'une paroisse sous l'Ancien Régime, suivi d'une notice sur Bilques. Préface de G. Le Bras, Saint-Omer, Indépendant du Pas-de-Calais, 1939.
- H. Piers, Petites histoires des communes de l'arrondissement de Saint-Omer, Lille,
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
modifier
- Sites officiels : www.commune-helfaut.fr/accueil et www.commune-helfaut.fr
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « La commune » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Omer comprend trois villes-centres (Arques, Longuenesse et Saint-Omer) et 20 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Melde du Pas-de-Calais (E3610750) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Helfaut et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR3800334 - Landes Du Plateau D'Helfaut », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR9300087 - Plateau Des Landes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR6500012 - Marais Audomarois - zone de transition », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007011 - plateau siliceux d'Helfaut a Racquinghem », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013677 - les ravins de Pihem et Noir Cornet et Coteau de Wizernes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013266 - La moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
- « Natura 2000 FR3100487 - Pelouses, bois acides à neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Helfaut ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 191.
- roepstem.net - vlaanderen
- Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 363, lire en ligne.
- Georges Goolen (chanoine), Le Doyenné d'Helfaut au XVIIe siècle : notes sur le temporel et le spirituel de quelques paroisses du diocèse de Saint-Omer, imprimé chez L. Loïez à St Omer, 79 pages
- www.lumbres.net[PDF].
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome V, Année 1253.
- A. Wauters, op. cit., Tome V, Année 1255.
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- Florian Brassart, « Un puissant parc éolien tout juste inauguré dans le Pas-de-Calais », sur https://actu.fr/, .
- « Le Temps », sur Gallica, (consulté le ).
- David Monnery, « Les nouveaux maires : à Helfaut, Francis Marquant est devenu maire de la commune pour laquelle il a travaillé : Après deux tentatives infructueuses, Francis Marquant est devenu le premier magistrat de la commune où il a travaillé durant vingt-six ans comme secrétaire de mairie. Son élection a coïncidé presque jour pour jour avec sa retraite, une transition toute naturelle vers sa nouvelle vie. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- David Monnery, « Bilan des maires à Helfaut : Brigitte Leblond « contente de son premier mandat » : Nouvelle mairie, médiathèque, vestiaires pour le foot... Brigitte Leblond est fière de son premier mandat en tant que maire. Elle est d’ores et déjà candidate à sa succession, en mars prochain. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales : Helfaut change de maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Helfaut (62423) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Agreste ; recensement agricole 2000
- Église Saints-Fuscien-et-Victoric d'Helfaut sur www.patrimoine-religieux.fr
- Église Saint-Denis de Bilques www.patrimoine-religieux.fr
- Éphémérides du Journal l’Indépendant du 20 oct 2006 (p 18), se rapportant à la semaine du 16 au 22 octobre 1931
- Bases de données Ministère de la culture
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « La commune d'Helfaut », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).