Bilhères

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Bilhères [bijɛʁ] est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Bilhères
Bilhères
Vue générale sur Bilhères.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Bernard Bonnemason
2020-2026
Code postal 64260
Code commune 64128
Démographie
Gentilé Bilhérois
Population
municipale
157 hab. (2021 en évolution de −3,09 % par rapport à 2015)
Densité 9,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 03′ 34″ nord, 0° 26′ 50″ ouest
Altitude Min. 480 m
Max. 1 817 m
Superficie 17,19 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bilhères
Géolocalisation sur la carte : France
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Bilhères
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Bilhères
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Bilhères

Le gentilé est Bilhérois[1].

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Bilhères se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 33 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 28 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bielle (1,4 km), Castet (2,8 km), Louvie-Juzon (4,0 km), Izeste (4,1 km), Gère-Bélesten (4,1 km), Aste-Béon (4,9 km), Arudy (5,5 km), Sainte-Colome (6,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Bilhères fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Arudy, Bielle, Escot, Izeste, Oloron-Sainte-Marie et Sarrance.

Communes limitrophes de Bilhères[7]
Oloron-Sainte-Marie
(par un quadripoint)
Arudy Izeste
Escot  
Sarrance Bielle

Paysages et relief

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Vue générale de Bilhères.

La superficie de la commune est de 1 719 ha. Son altitude varie de 480 m à 1 817 m[8].

Le Turon de Cuyalade culmine à 1 113 mètres[7], la Soum de Counée à 1 361 mètres[7], le Rocher d’Aran à 1 796 mètres, le Sommet de l’Ouplenotte à 1 806 mètres[7] et le pic de l’Ourlène à 1 813 mètres[7].

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Bilhères.

La commune est drainée par L'Arriou Mage, le Barescou, arrec d'ezau, Arriou Tort, L'Arrioubeigt, le Serres, le ruisseau Caou Sèque, le ruisseau de la Técouère, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 578 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbéost à 15 km à vol d'oiseau[13], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 411,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion[Note 3] du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[19],[20].

La réserve naturelle de nidification des vautours fauves, créée en 1974, se situe sur le territoire des communes d'Aste-Béon, Bielle, Bilhères et Castet. Le musée qui lui est associé, dénommé la falaise aux vautours, se trouve à l'entrée du village d'Aste-Béon.

Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 2] :

  • « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[23] ;
  • le « massif du Montagnon », d'une superficie de 8 694 ha, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées[24] ;
  • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[25].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26],[Carte 3] :

  • le « bois du Bager » (2 758,51 ha), couvrant 5 communes du département[27] ;
  • les « Crêtes et pentes du pic Mail Arrouy » (1 035,79 ha), couvrant 5 communes du département[28] ;
  • le « massif calcaire du pic Roumandares au sommet de Houndarete, bois de la pene d'Escot, bois d'Aran et bois de Gey » (6 133,51 ha), couvrant 5 communes du département[29] ;
  • le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[30] ;
  • les « zones marécageuses du plateau du Benou » (113,42 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[26],[Carte 4] :

  • la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[32] ;
  • la « vallée d'Ossau » (43 624,41 ha), couvrant 13 communes du département[33].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bilhères est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[35],[36].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), prairies (15 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), zones urbanisées (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Lieux-dits et hameaux

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  • Accaüs (fontaine d’)[38],[7]
  • Arroust[7]
  • Baymouras[7]
  • Bénou
  • Bescayres (fontaine des)[7]
  • Casamajor[7]
  • Congles (fontaines de)[7]
  • Congles (bois de)[7]
  • Coste (la)[7]
  • Counsé[7]
  • Couraus (cromlechs de)[7]
  • Couraus (lous)[7]
  • Cournadès (les)[7]
  • Ezau (l’)[7]
  • Garrihèye[7]
  • Garroc de Pétère (le)[7]
  • Gépra[7]
  • Héouguères (bois des)[7]
  • Hondas[38]
  • Houndas (chapelle)[7]
  • Houndas (fontaine)[7]
  • Hourat (les clos de)[7]
  • Hourdenette (source de)[7]
  • Labeigt Dauste[7]
  • Lanne (ruines)[7]
  • Lapique (rocher - 1 228 m)[7]
  • Loume (serre de)[7]
  • Lourancelles (sources de)[7]
  • Marie-Blanque (col de - 1 035 m)[7]
  • Médévielle[7]
  • Ourdos[7]
  • Pas de l’Ours (le)[7]
  • Porteigt (col du)[7]
  • Roland (plateau de)[7]
  • Soumabielle[7]
  • Técouére (plateau de la)[7]
  • Tournarie (bois de la)[7]

Voies de communication et transports

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Le col de Marie-Blanque, sur la route départementale 294, est situé sur le territoire de la commune, permettant la liaison entre la vallée d'Ossau et la vallée d'Aspe à une altitude de 1 035 mètres[7].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bilhères est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 2006, 2007 et 2009[41],[39].

Bilhères est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[42]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43],[44].

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[45].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bilhères.

Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 29,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[47].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[48],[49].

Toponymie

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Le toponyme Bilhères apparaît[50] sous les formes Bileles (1154, titres de Barcelone[51]), Billere (1286, titres d'Ossau[52]), Vilheres d'Ossau et Bilheras (respectivement 1538 et 1595, réformation de Béarn[53]), Saint-Joan de Bilhères (1618, insinuations du diocèse d'Oloron[54]) et Billeres (an II[8]).
Le sens est sans doute « les petites propriétés », du latin villa avec le suffixe diminutif -ellas[55].

Histoire

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En 1385, Bilhères comptait 56 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.
Paul Raymond[50] note que la commune comptait une abbaye laïque vassale de la vicomté de Béarn.

La Marine royale exploita la forêt du Benou, située sur les territoires de Bielle et Bilhères, de 1766 à 1776. Elle en retire des mâtereaux[56], espars et manches de gaffe, tous en sapin[57]. Ces produits relativement légers étaient véhiculés vers le port d’Escot via le col de Marie-Blanque. D’Escot, ils partaient par radeau vers Oloron puis Bayonne[58]. Certaines cartes du XVIIIe siècle mentionnent le "chemin de la mature du Benou" entre le col de Marie-Blanque et le village d'Escot[59].

  Blason
De gueules à un arbre d'or posé sur une terrasse du même, adextré d'un mouton passant d'argent, l'arbre accosté de deux fleurs de lys d'or.
Détails
Village du pays d'Ossau (reprise d'une majeure partie du blason du pays d'Ossau - arbre terrasse et deux lys), au Béarn (or et de gueules) où se pratique l'élevage d'ovin (mouton).
Blason non officialisé de LAILLY Laurent

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Jean-Pierre Arribe    
2001 2008 Jean-Pierre Arribe    
2008 2011 Joseph Paroix    
2011 - Nadine Bartz    

Intercommunalité

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La commune fait partie de cinq structures intercommunales[60] :

Bilhères accueille le siège du syndicat intercommunal pour le regroupement pédagogique des écoles de Bielle et Bilhères-en-Ossau.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].

En 2021, la commune comptait 157 habitants[Note 8], en évolution de −3,09 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
434420405465440465455477456
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
451441427420410403417440440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
420388386350363372379353220
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
219172157164153158151150163
2015 2020 2021 - - - - - -
162159157------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
 
L'école.
 
La mairie.
 
Le monument aux morts.
 
L'église Saint-Jean-Baptiste.

Enseignement

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La commune possède une école élémentaire publique (22 élèves en 2013)[64].

Manifestations culturelles et festivités

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La commune se situe sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le 25 juillet, le parcours de 218 kilomètres reliant Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

Économie

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La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine préhistorique

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Les cromlechs protohistoriques (âge du fer) de lous Courràus, situés entre les fontaines de Hondas et d'Accaüs, ont été classés monuments historiques en 1889[65],[38].

Patrimoine civil

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Patrimoine religieux

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L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[66] date de la fin du XIXe siècle. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recèle un calice[67] de 1787, classé à titre d'objet.

Personnalités liées à la commune

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Le village s'honore de quelques personnages célèbres.

  • Le poète Paul-Jean Toulet (1867-1920) a passé une partie de sa petite enfance à Bilhères ;
  • Le berger et écrivain (Berger dans les nuages) Joseph Paroix y a vécu. On retiendra de lui la citation « Des montagnes sans ours sont des montagnes plates »[68] ;
  • Guy Sénac de Monsembernard (1925-2009) : historien né à Bilhères.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Bilhères » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Bilhères », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Bilhères », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Bilhères », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bilhères ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Bilhères et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Bilhères et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Bilhères », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an et ao Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  8. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. « Fiche communale de Bilhères », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Orthodromie entre Bilhères et Arbéost », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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