En économie publique, un bien collectif est un bien dont la consommation par un individu supplémentaire ne réduit pas la satisfaction des autres. Le bien collectif existant ou créé, est accessible à tous sans condition : comme l'air pur, une justice intègre et rapide, un réseau de téléphone qui fonctionne bien, une bonne route. Il existe aussi des services collectifs rendus par un bien privé tel que les autoroutes.

Un ouvrage portant sur les transferts massifs d'eau remet en question la qualification de l'eau au titre de bien collectif, cette ressource ne pouvant effectivement pas être exploitée sans limite[1].

Un bien de club est un type particulier de bien collectif dont la consommation respecte le principe de non-rivalité mais qui a la possibilité d'être rendu excluable[réf. souhaitée]. Un exemple de bien de club est la télévision chiffrée : il faut payer pour accéder à la chaîne en clair, mais le fait de la regarder n'empêche pas les autres utilisateurs abonnés à faire de même.

Notes et références

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  1. Frédéric Lasserre, Transferts massifs d'eau : outils de développement ou instruments de pouvoir?, Presses de l'Université du Québec, (ISBN 978-1-4356-9583-2, 1-4356-9583-6 et 2-7605-1379-3, OCLC 302391856, lire en ligne)

Voir aussi

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