Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance
La Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance est une revue créée par Eugénie Droz en 1934 à Paris[1] et publiée par la suite en Suisse, à Genève, par la librairie Droz. Comme son nom l'indique, elle est spécialisée dans les études portant sur la Renaissance.
Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance | |
Discipline | Histoire Littérature Histoire de l'art Philosophie |
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Langue | français |
Publication | |
Maison d’édition | Librairie Droz (Suisse) |
Période de publication | de 1934 à aujourd'hui |
Fréquence | annuel (1941-1948) semestriel (1949) triannuel (depuis 1950) |
Indexation | |
ISSN | 0006-1999 |
LCCN | 2011234191 |
OCLC | 1532876 |
Liens | |
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Historique
modifierLa revue est fondée en 1934 à Paris par Eugénie Droz, qui cherchait à publier sa thèse, ainsi que par Abel Lefranc[2]. La Revue des études rabelaisiennes venant de disparaître (en 1933), elle décide de créer une structure qui puisse la remplacer. La revue s'appelle Humanisme et Renaissance . Elle s'entoure dès les débuts des meilleurs spécialistes de Rabelais de l'époque : François Ganshof, Abel Lefranc, Jacques Boulenger, Henri Clouzot, Jean Plattard, Lucien Romier, Jean Porcher et Robert Marichal[3].
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand décide qu'aucun stock de papier ne sera affecté à la publication de périodique ; Eugénie Droz, pour contourner l'interdit, renomme la revue en adoptant le titre actuel en 1941. Passant pour un livre, la revue continue alors d'être imprimée[3],[4], d'abord à un rythme annuel (1941-1948), puis semestriel (1949), enfin, depuis 1950, à une fréquence de trois numéros par an[5].
En 1954, la revue devient l'organe officiel de l'association Humanisme et Renaissance, qui est un des membres fondateurs de la Fédération Internationale des Sociétés et Instituts pour l'Étude de la Renaissance (FISIER) ; Eugénie Droz devient la première secrétaire de cette fédération[6]. De 2002 à 2008, Max Engammare en prend la présidence[7].
Formats
modifierLa revue est publiée sous format papier, chaque fascicule mensuel comptant entre huit cents et neuf cents pages. Mais elle est également disponible sur CD-Rom[8].
Notes et références
modifier- Erica Deuber Ziegler et Natalia Tikhonov, Les Femmes dans la mémoires de Genève du XVe au XXe siècle, Genève, Femmes & Histoire Editions Suzanne Hurter, .
- « Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance », sur Ent'revues, (consulté le ).
- Alain Dufour, « Romanische Forschungen », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, JSTOR, , p. 22-25 (lire en ligne).
- Fernand Desonay, « Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance », Revue belge de philologie et d'histoire, Persée, vol. 25, no 3, , p. 781-801 (DOI 10.3406/rbph.1946.1763, lire en ligne).
- (en) « Bibliothèque d'humanisme et Renaissance travaux et documents », sur Miami University Libraries (consulté le ).
- « Association Humanisme et Renaissance », sur Humanisme et Renaissance, (consulté le ).
- « Who's who : Max Engammare », sur Académie royale de Belgique (consulté le ).
- « Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, XLVIII », sur Librairie Droz (consulté le ).
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la recherche :
- « Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance - Site officiel », sur Librairie Droz (consulté le ).
- « Les numéros parus durant la guerre sur Gallica » (consulté le ).