Bibio curtisi

espèce éteinte et fossile d'insectes diptères de la famille des Bibionidae

Bibio curtisi est une espèce fossile d'insectes diptères de la famille des Bibionidae et du genre Bibio.

Bibio curtisi
Description de cette image, également commentée ci-après
Bibio curtisi en 1937 selon N. Théobald.
28.1–23.03 Ma
6 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Diptera
Sous-ordre Nematocera
Infra-ordre Bibionomorpha
Famille Bibionidae
Sous-famille Bibioninae
Genre Bibio

Espèce

 Bibio curtisi
Heer, 1856

Classification

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L'espèce Bibio curtisi est décrite en 1856 par le géologue et naturaliste suisse Oswald Heer (1809-1883)[1],[2].

Fossiles

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Selon Paleobiology Database en 2023, l'espèce est représentée par cinq collections de l'Oligocène de France[2][note 1].

Étymologie

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L'épithète spécifique « curtisi » est un hommage à l'entomologiste britannique John Curtis (1791-1862).

Description

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Bibio curtisi Heer 1937 N. Théobald éch M18.
 
Bibio curtisi Heer 1937 N. Théobald éch A32.

Caractères

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La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 2] :

« Echant.: M18, 22 Inst. Géol. Marseille ; A32, 37, 39, 83. Inst. Géol. Lyon ; An 14 Inst Géol. Nancy. Am77 Muséum Paris.

Cette espèce est représentée par au moins une douzaine d'échantillons. Il est probable que B. obsoletus ? Heer cité à Corent par Oustalet, appartienne aussi à cette espèce. »[3].

Biologie

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Les larves de Bibio grandissent dans les zones herbeuses et sont des herbivores et des charognards se nourrissant de végétation morte ou de racines de plantes vivantes. Certaines espèces se retrouvent dans le compost[4]. Dans certaines régions, les mouches Bibio visitent régulièrement les fleurs et il est suggéré que ce sont des pollinisateurs de plusieurs espèces végétales[5],[6], telles que Heracleum sphondylium et Hieracium pilosella[7].

Galerie

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

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  • [1856] (de) Oswald Heer, « Ueber die fossilen Insekten von Aix in der Provence », Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich, Suisse, vol. 1,‎ , p. 1-40 (ISSN 0042-5672, lire en ligne).  

Liens externes

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Notes et références

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  1. Selon Paleobiology Database en 2023, l'onglet « Age range et collection » a pour titre Bibio curtisii, et le détail est celui de Bibio curtisii multi espèces alors que Bibio curtisi est mono-espèce : le détail est donc non crédible pour cet article wiki.fr
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

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  1. Oswald Heer 1856, p. 34-35.
  2. a et b (en) Référence Paleobiology Database : Bibio curtisi Heer 1856 (march fly) (consulté le ).
  3. a et b Nicolas Théobald 1937, p. 334.
  4. Paul Freeman et Richard P. Lane, Bibionid and Scatopsid flies, Diptera: Bibionidae & Scatopsidae, vol. 9, coll. « Handbooks for the identification of British insects », , 74 p., chap. 7
  5. Peter Goldblatt, John C. Manning et Peter Bernhardt, « The Floral Biology of Melasphaerula (Iridaceae: Crocoideae): Is This Monotypic Genus Pollinated by March Flies (Diptera: Bibionidae)? », Annals of the Missouri Botanical Garden, vol. 92, no 2,‎ , p. 268–274 (JSTOR 3298518)
  6. Flies and flowers II: Floral attractants and rewards Woodcock et al. (2014) Journal of Pollination Ecology 12:63-94
  7. C. J. Van Der Kooi, I. Pen, M. Staal, D. G. Stavenga et J. T. M. Elzenga, « Competition for pollinators and intra-communal spectral dissimilarity of flowers », Plant Biology, vol. 18, no 1,‎ , p. 56–62 (PMID 25754608, DOI 10.1111/plb.12328, lire en ligne)