Plecia pinguis

espèce éteinte et fossile d'insectes diptères de la famille des Bibionidae
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Protomyia pinguis, Bibio brachypteroides, Penthetria lapidaria, Plecia lapidaria, Plecia vulpina, Protomyia lapidaria

Plecia pinguis
Description de cette image, également commentée ci-après
Plecia lapidaria en 1937 par N. Théobald.
33.9–23.03 Ma
7 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Diptera
Sous-ordre Nematocera
Infra-ordre Bibionomorpha
Famille Bibionidae
Sous-famille Pleciinae
Genre Plecia

Espèce

 Plecia pinguis
(von Heyden & von Heyden, 1865)

Synonymes

  • Protomyia pinguis von Heyden & von Heyden,1865
  • Penthetria lapidaria von Heyden & von Heyden,1865
  • Protomyia lapidaria von Heyden & von Heyden,1865
  • Plecia lapidaria von Heyden & von Heyden,1865
  • Bibio brachypteroides Meunier, 1915
  • Plecia vulpina Statz (d), 1943)

Plecia inflata est une espèce fossile de mouches (diptères) de la famille des Bibionidae.

Classification

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Descriptions initiales

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En 1865 l'espèce Protomyia pinguis est décrite par les entomologistes allemands Carl von Heyden (1793-1866) et Lucas Friedrich Julius Dominikus von Heyden (1838-1915) (père et fils)[1],[2]. Parallèlement, ils décrivent la même année, l'espèce Protomyia lapidaria[3].

En 1915 l'espèce Bibio brachypteroies est décrite par l'entomologiste et paléontologue belge Fernand Meunier (1868-1926)[4].

En 1943 l'espèce Plecia vulpina est décrite par l'entomologiste allemand Georg Statz (d) (1894-1945)[5],[2].

Renommage

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En , l'entomologiste allemand Georg Statz renomme Protomyia pinguis en Plecia pinguis, ce qui est confirmé en 1994 l'entomologiste américain Neal Luit Evenhuis (1952-)[6] et en 2021 par les entomologistes norvégien John Skartveit (1969-) et allemande Sonja Wedmann (1969-)[7],[2].

En 1878 Protomyia lapidaria est renommée en Plecia lapidaria par l'entomologiste et paléontologue français Charles Jules Edmée Brongniart (1859-1899)[8], ce qui confirmé en 1891 par l'entomologiste et paléontologue allemand Bruno Förster (1852-1924)[9], en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981)[10], en par Georg Statz, en par Neal Luit Evenhuis et en 2017 par les entomologistes norvégien John Skartveit et français André Nel (1959-)[11],[2].

En 2021 Bibio brachypteroies et Plecia vulpina sont déclarées synonymes de Plecia pinguis par John Skartveit et Sonja Wedmann[7],[2].

Fossiles

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Selon Paleobiology Database en 2023, sept collections de fossiles sont référencées, toutes de l'Oligocène, deux de France et cinq d'Allemagne. Ces collections viennent de :

Étymologie

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L'épithète spécifique pinguis signifie en latin « graisse ». Les épithètes spécifiques lapidaria, brachypteroides et vulpina signifie en latin respectivement « maçonnerie, brachyptéroïdes, renard »

Description

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Plecia lapidaria femelle Heyden 1937 N. Théobald éch R190 Kleinkembs.

Caractères

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Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[18],[note 1] :

« Cette espèce a des ailes très courtes atteignant à peine l'extrémité de l'abdomen. Elle est représentée à Brunstatt par trois exemplaires, à Kleinkembs par seize exemplaires : R993, 190, 767, 23, 81, 249, 448, 957, 130, 151, 347, 423, 372, 373, 537, 661. »[18].

Galerie

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles

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  1. [2021] (en) John Skartveit et Sonja Wedmann, « A revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from the Oligocene of Germany », Zootaxa, vol. 4909,‎ , p. 1-77 (DOI 10.11646/zootaxa.4909.1.1).  
  2. [2017] (en) John Skartveit et André Nel, « Revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from French Oligocene deposits », Zootaxa, Magnolia Press (d), vol. 4225, no 1,‎ , p. 1–83 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, OCLC 49030618, PMID 28187637, DOI 10.11646/ZOOTAXA.4225.1.1).  . 
  3. [1994] (en) Neal Luit Evenhuis, Catalogue of the Fossil Flies of the World (Insecta: Diptera), , 1-600 p.  
  4. [1943] (de) Statz (d), « Neue Dipteren (Nematocera) aus dem Oberoligocan von Rott. 1. Familie Bibionidae (Haarmucken) », Palaeontographica Abteilung A, vol. 95,‎ , p. 1-65.  
  5. [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547).  . 
  6. [1915] (de) Fernand Meunier, « Nouvelles recherches sur quelques insectes des Plâtrières d'Aix en Provence », Verhandelingen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam, vol. 18, no 5,‎ , p. 1-17.  
  7. [1915] (de) Fernand Meunier, « Über einige fossile Insekten aus den Braunkohlenschichten (Aquitanien) von Rott (Siebengebirge) » [« À propos de quelques insectes fossiles des gisements de lignite (Aquitaine) de Rott (Siebengebirge) »], Zeitschrift der Deutschen Geologischen Gesellschaft, vol. 67,‎ , p. 205–217 (lire en ligne).  
  8. [1914] Fernand Meunier, « Quelques nouveaux Diptères des lignites de Rott, Siebengebirge (Allemagne) », Annales de la Société Scientifique de Bruxelles, vol. 38,‎ , p. 183-184.  
  9. [1891] (de) Bruno Förster, Die Insekten des "Plattigen Steinmergels" von Brunstatt, vol. 3, coll. « Abhandlungen zur Geologischen Specialkarte von Elsass-Lothringen », , 333–593 p. (ISSN 1256-4338, lire en ligne).  
  10. [1878] Charles Jules Edmée Brongniart, « Note rectificative une nouvelle espèce de Bibionides fossiles du genre Plecia », Bulletin des Séances de la Société Entomologique de France, vol. 1878,‎ , p. 60-61 (lire en ligne).  
  11. [1870] Lucas Friedrich Julius Dominikus von Heyden, « Fossile Dipteren aus der Braunkohle von Rott im Siebengebirge », Palaeontographica, vol. 17,‎ , p. 237-266.  
  12. [1859] Carl von Heyden, « Fossile Insekten aus der Rheinischen Braunkhohle », Palaeontographica, vol. 8,‎ , p. 1-15.  

Publication originale

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

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