Beny Steinmetz
Beny Steinmetz né le est un homme d'affaires milliardaire israélien, spécialisé dans les secteurs minier et énergie, tout en étant également actif aux industries de l’immobilier et de l’extraction de diamants. Beny Steinmetz est le président et cofondateur du trust philanthropique, la Fondation Agnès et Beny Steinmetz et il est activement impliqué dans le monde de l’art en Israël[1],[2].
Naissance | |
---|---|
Nationalités | |
Activités |
Homme le plus riche d'Israël en 2013 avec une fortune estimée à 9 milliards de dollars[3], le magazine Forbes lui prête en mai 2016 une fortune de 1,21 milliard $, et le classe 15e fortune d'Israël et 497e fortune mondiale sur l'année 2015[4].
Enfance et famille
modifierBeny Steinmetz est né en 1956 à Netanya, en Israël. Il est le quatrième enfant de Rubin Steinmetz, lui-même pionnier du commerce des diamants[5]. À l'âge de 21 ans, après avoir effectué ses trois années de service militaire, Steinmetz quitte Israël pour la Belgique et s'installe à Anvers, célèbre plaque tournante du secteur diamantaire. Il y entame une longue et fructueuse carrière d'homme d'affaires et d'entrepreneur[6].
Aujourd'hui, Steinmetz vit en Israël avec sa femme Agnès et leurs quatre enfants[7]. Steinmetz possède également la nationalité française et se décrit comme un «Israélien du monde»[8].
Carrière professionnelle
modifierS'appuyant sur l'héritage familial et travaillant aux côtés de son père, il contribue, à transformer l'entreprise familiale en l'une des sociétés de négoce de diamants les plus prospères au monde. Comme il l'admet lui-même, il a appris le métier pas à pas, une erreur après l’autre. En 1977, il prend ses distances avec Anvers et ses diamants et quitte la Belgique pour s'installer en Israël[9].
Très vite, il entreprend d’explorer les opportunités qui se présentent en Afrique. En 1988, il achète sa première, et plus importante, usine de diamants en Afrique du Sud. Les années suivantes, il étend ses activités à d'autres pays africains, comme l'Angola et le Botswana. Se lançant dans des projets tels que l'exploitation minière, l'immobilier et les marchés de capitaux, Beny Steinmetz entreprend lentement mais sûrement la création du Beny Steinmetz Group Resources (BSGR), groupe d'entreprises présent dans plus de 25 pays[9].
Ben Steinmetz y occupe un rôle consultatif, au sein du conseil d'administration. BSGR est une société d’exploitation de ressources naturelles opérant dans les domaines du pétrole et du gaz, de l'exploitation minière, des métaux et de l'électricité[10], dont le siège social est situé sur l'île de Guernesey[11].
Beny Steinmetz et George Soros ont interrompu leur collaboration en mauvais termes dans les années 1990, à la suite du fiasco d'affaires commerciales avec la Russie[12].
Koidu Holdings, qui fonctionnait auparavant comme une coentreprise, est détenue à 100 % par la société BSGR depuis 2007[13],[14]. En 1997, Ben Steinmetz fonde la STI Ventures NV, société de capital-risque qui investit dans les jeunes entreprises en Israël[10]. En 1999, il est le propriétaire de la société Tucows[15].
En 2007, Steinmetz « est contraint d'abandonner le projet de vente d'actions pour 580 millions de dollars à Londres pour Cunico Resources »[16].
Nikanor plc, société cotée à Londres aujourd’hui disparue et dont Beny Steinmetz était le fondateur et actionnaire, est rachetée en 2008 par Katanga Mining[17]. Par l’intermédiaire de sa société Scorpio, il possède des biens immobiliers au Kazakhstan, en Russie et en Europe de l'Est[7],[18].
En mars 2014, le quotidien suisse Le Temps rapporte que Beny Steinmetz a vendu des parts du Steinmetz Diamond Group (SDG) à son frère Daniel [19].
En mars 2015, BSG Capital détient une part de 16 % dans la société Gabriel Resources[20]. En mars 2015, BSG Capital, filiale du BSGR, détient une part de 16 % dans la société Gabriel Resources Ltd[21].
En juin 2016, certaines sources rapportent que le BSGR s'était séparé de la plupart de ses participations dans la Cunico Resources[22], au profit d'International Mineral Resources, avec qui elle détenait, dans le cadre d'une coentreprise, la propriété de FENI Industries[23].
Jusqu’en 2017, Steinmetz aurait été propriétaire de la société Cunico Resources opérant en Macédoine du Nord et au Kosovo, ainsi que de Gabriel Resources, société d'exploitation aurifère basée au Canada dont le projet d’ouvrir une mine en Roumanie s’est jusqu'à présent révélé infructueux[24].
En 2017, la société Cunico Resources, basée aux Pays-Bas, soumet une demande d’arbitrage au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements contre la Macédoine du Nord, au sujet de sa filiale FENI Industries, établie à Kavadarci. L'arbitrage, portant sur des « réclamations nées de l'ingérence présumée du gouvernement dans la vente prévue de FENI Industries par le demandeur, laquelle aurait conduit à l'ouverture d'une procédure de faillite contre FENI », est par la suite abandonné[25], et la société FENI vendue à EuroNickel Industries.
Au printemps 2018, le BSGR est placé en redressement judiciaire volontaire « face à des allégations de corruption[26] ».
En juin 2019, deux mois après avoir perdu devant la Cour d'arbitrage international de Londres un arbitrage pour le montant de 2 milliards de dollars contre la société Vale, BSGR demandé aux États-Unis la protection de la loi sur les faillites. C’est à cette époque que BSGR engage des poursuites contre George Soros, alléguant une campagne de diffamation qui a coûté à l'entreprise ses droits sur Simandou et au moins 10 milliards de dollars[12].
En novembre 2019, Forbes estime sa valeur nette à 1,1 milliard de dollars[7].
Le 22 janvier 2021, Steinmetz est reconnu coupable à Genève d'avoir versé ou fait verser des pots-de-vin à la quatrième épouse de Lansana Conté, après un procès se déroulant sur deux jours, plus tôt dans le mois. Il écope alors de cinq ans de prison et d’une amende de 50 millions de francs suisses[27],[28],[29]. La condamnation pour corruption d'agents publics étrangers est confirmée en appel, le 28 mars 2023, mais il est acquitté du chef de faux dans les titres et la peine est ramenée à 3 ans de prison, dont 18 mois fermes[30],[31]. Il a formé recours de ce jugement par-devant le Tribunal fédéral, le 16 mai 2023[32].
Le 14 février 2022, la compagnie minière brésilienne Vale SA abandonne une plainte pour 1,2 milliard de dollars contre des personnes et des entités liées à Beny Steinmetz[33].
Controverses
modifierLa Guinée et le gisement de Simandou
modifierEn 2013, Steinmetz est accusé par le journal français Le Canard Enchaîné, d'avoir engagé des mercenaires français, israéliens et sud-africains afin de renverser le gouvernement de Guinée. Steinmetz attaque le journal pour diffamation. Au mois de septembre 2018, le journal n'étant pas en mesure de prouver l'authenticité de ses sources citées (la CIA et son équivalent français), la cour d'appel décide que le journal a diffamé Steinmetz et sa société Le journal et le journaliste auteur de l'article sont condamnés à payer un total de 50 000 euros et à publier des corrections dans le Canard Enchaîné ainsi que dans trois autres journaux importants[34].
Beny Steinmetz est impliqué dans un différend de longue date avec le gouvernement de la République de Guinée concernant l’exploitation des blocs 1 et 2 du gisement de Simandou, l'un des plus importants gisements de minerai de fer au monde[35]. En décembre 2008, un permis d'exploration de trois ans pour la prospection de minerai de fer à Simandou avait été attribué à BSGR Guinée, après que le gouvernement guinéen ait accepté d'exploiter la moitié nord de Simandou pour 160 millions de dollars. Steinmetz en avait ensuite vendu la part de 51 % à Vale pour 2,5 milliards de dollars[36].
Le département américain de la justice et le FBI enquêtent sur l'acquisition par BSGR des droits d'extraction de la moitié des gisements de minerai de fer de Simandou, fondé sur des motifs illégitimes[37],[38]. BSGR nie ces allégations et dans une interview au New Yorker, Steinmetz déclare : « Ce sont nous les victimes. Nous avons toujours agi pour le bien de la Guinée, et aujourd’hui on nous crache à la figure[39] ».
En septembre 2014, BSGR introduit devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements une procédure d'arbitrage international contre la République de Guinée, contestant la décision du gouvernement de révoquer ses droits d’exploitation minière[40]. En février 2019, BSGR et le président guinéen Alpha Condé conviendront d'abandonner la procédure d'arbitrage en cours et toutes les allégations d'actes répréhensibles. Dans le cadre de cet accord, BSGR renonce à ses droits sur Simandou et conserve une participation dans le gisement de Zogota qui sera exploité par Mick Davis, directeur de Niron Metals[41],[42].
La société Rio Tinto intente à son tour une action en justice contre Steinmetz, BSGR et Vale, coupables selon elle d'avoir recouru à l’acte RICO pour voler les « précieux droits d’exploitation minière » détenus par Rio Tinto[43].
Steinmetz engage alors l'ancien directeur du FBI Louis Freeh, l'avocat de la défense Alan Dershowitz, et le cabinet d'avocats Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom, pour assurer sa défense[44].
En novembre 2015, la plainte de Rio Tinto engagée en vertu de la loi RICO contre BSGR est rejetée, le juge de district américain Richard Berman estimant qu’il y avait prescription à la date du dépôt de sa plainte contre BSGR en 2014 et que la société n'avait pas réussi à mettre en évidence un schéma d'activités illégales de la part des défendeurs[45].
À la mi-novembre 2016, Alan Davies, chef du département de Rio Tinto, responsable de Simandou, est suspendu à la suite d'une enquête sur la légalité du paiement effectué par Rio Tinto à François de Combert, ancien associé directeur chez Lazard et conseiller personnel du président de Guinée[46].
Le 1er décembre 2016, France 24 diffuse des enregistrements de 2012 qui, selon elle, sont des conversations entre François de Combret et des personnes anonymes impliquées dans les négociations sur l'avenir de Simandou[47].
En décembre 2016, Steinmetz est arrêté, soupçonné de blanchiment d'argent et de corruption à la suite d'une enquête menée par les autorités israéliennes, américaines, suisses et guinéennes en coordination avec l'OCDE[48].
En avril 2017, BSGR porte plainte devant le tribunal fédéral de New York contre le milliardaire américain George Soros, accusé d'avoir entrepris sans relâche de diffamer la société et de saboter ses activités à Simandou et dans le monde entier[49],[48],[50].
Il a été jugé en appel, en Suisse, le 16 mai 2023. Il risquait la confirmation d’une peine de cinq ans de prison ferme pour corruption d’agents publics en Guinée[51]. La peine a été réduite à 3 ans de prison, dont 18 mois fermes, car le chef de faux dans les titres a été écarté[31]. Il a formé recours de ce jugement auprès de la dernière instance Suisse[32].
Peu après sa condamnation en appel en Suisse, il entreprend une procédure judiciaire contre l'OCCRP, afin de tenter d'empêcher la publication d'une enquête sur ses activités en Sierra Leone et en Guinée[52],[53].
En Roumanie
modifierLe 10 mars 2016, Steinmetz est accusé par la Direction nationale anticorruption roumaine, d'avoir illicitement accaparé la succession de Paul-Philippe de Hohenzollern. Deux autres Israéliens étaient mis en cause dans ce procès « dans plusieurs affaires impliquant des dignitaires de haut rang en Roumanie »[54].
Il est condamné par contumace, le 17 décembre 2020, par un tribunal roumain à 5 ans de prison, pour constitution d'un réseau de criminalité organisée, qui aurait causé un préjudice de 145 millions de dollars à l'État roumain[55].
Un tribunal d'Athènes a rejeté, en mars 2022, une demande d'extradition présentée par les autorités roumaines contre Steinmetz, estimant que son droit à un procès équitable en Roumanie avait été violé et qu'il encourait un risque réel de subir un traitement inhumain et dégradant s'il était extradé[56],[57].
Il est interpellé à Chypre, en septembre 2023, sur la base d'un mandat d'arrêt Europol émis par la Roumanie[58],[57].
En Italie
modifierEn novembre 2023, le nom de Steinmetz apparait dans une nouvelle affaire, en Italie cette fois-ci. En effet, son nom est lié au rachat suspect de la plus grande raffinerie de pétrole du pays par un fonds d'investissement chypriote, GOI Energy[59].
Vie privée
modifierBeny Steinmetz est marié à Agnès et père de 4 enfants : Merav (1982), Avner (1984), Michal (1986), et Nadav (1993)[60]. . Nicky Oppenheimer, ancien président de De Beers, fait partie de ses proches connaissances[61]. Beny Steinmetz était résident à Genève et a quitté cette ville à la suite de la révision de son forfait fiscal en 2016[62]. Il détient la double nationalité française et israélienne[3].
Il est par ailleurs discret médiatiquement[3].
Politiquement, il est proche de l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert[3].
Philanthropie
modifierLa Fondation Agnès et Beny Steinmetz
modifierEn 2006, Steinmetz et sa femme Agnès crée la Fondation Agnès et Beny Steinmetz, que ce dernier dirige[63],[64]. La Fondation s'occupe principalement du financement de projets dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la culture en faveur des jeunes enfants[65],[66],[67]. Elle opère également des dons à l'armée israélienne et soutient les arts en Israël[7].
Chaque année, la Fondation Agnès et Beny Steinmetz offre 125 bourses d'études d'une valeur de 8 000,00 ILS (environ 2 240,00 EUR) chacune aux étudiants du Collège académique de Netanyas[68],[69].
Subventions accordées en 2006[70]. | |
---|---|
50.000 | enfants |
3.000 | parents |
2.000 | Membres du corps professoral |
La Fondation fait également des dons à plusieurs organisations et institutions, notamment au Musée de Tel Aviv, à l'Association pour le bien-être des soldats israéliens (qui soutient principalement les soldats du bataillon Tzabar de la brigade Givati)[71], à l'Association israélienne contre le cancer et à divers hôpitaux[72].
Beny Steinmetz est l'un des principaux donateurs du Musée d'art de Tel Aviv. La Fondation Steinmetz a parrainé la construction d'une aile entière dans le tout nouveau bâtiment du musée : l'aile Agnès et Beny Steinmetz pour l'architecture et le design. Cette annexe comprend deux galeries, dont l'une est consacrée aux expositions de design du musée et l'autre à l'architecture[73].
Beny et Agnès Steinmetz sont tous deux titulaires d'un doctorat honorifique du Collège académique de Netanya ainsi que du Musée d'art de Tel-Aviv, en reconnaissance de leur soutien aux initiatives culturelles[74].
Fin 2016, la Fondation a organisé un événement festif pour célébrer une décennie de dons. Parmi les participants figuraient des représentants des nombreuses organisations que la Fondation a soutenues au fil des années, pour un montant cumulé de plusieurs dizaines de millions de shekels[75].
Lema’anchem – Maflee La’asot
modifierIl soutient des organisations qui peuvent contribuer de manière significative et améliorer les conditions de vie des enfants[76] :
- programme d’intégration des enfants réfugiés déplacés au Meshi-Lema’anchem[77] ;
- Lema’anchem – Maflee La’asot | Consultation médicale et orientation[78] ;
- Meshi- Lema’anchem | École d’éducation et réadaptation.
Beny Steinmetz a été désigné comme l'un des huit plus importants philanthropes pour son œuvre caritative par le Daily Journalist, aux côtés, notamment, de Dolly Parton, Michael Jordan, Mark Zuckerberg[79].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Beny Steinmetz » (voir la liste des auteurs).
- Forbes 2010
- Michael Rochvarger, "Hapoalim confronts Beny Steinmetz", Haaretz, 13 May 2010
- Marc Roche, « À la poursuite du diamantaire », sur lemonde.fr, , p. 86-88
- (en) « #1694 Beny Steinmetz », sur Forbes.com (consulté le )
- (en) Harriet Sherwood, « Beny Steinmetz: Israeli diamond dealer who likes to keep a low profile », sur The Guardian, Guardian Media Group (consulté le )
- (el) NEWSROOM IEFIMERIDA.GR, « The amazing life and career of Beny Steinmetz », sur iefimerida.gr, (consulté le )
- (en) « Beny Steinmetz », sur Forbes (consulté le )
- (en) « Israeli Billionaire Steinmetz's BSGR Settles Guinea Row, Looks to Zogota Iron Ore », Haaretz, (lire en ligne, consulté le )
- (el) NEWSROOM IEFIMERIDA.GR, « The amazing life and career of Beny Steinmetz », sur iefimerida.gr, (consulté le )
- (en-US) « 13 Israelis Make Forbes' Billionaire List », sur The Jewish Voice, (consulté le )
- Minerals Yearbook, Washington DC, USGS Bureau of Mines, , 20–2 p. (ISBN 9781411329669, lire en ligne)
- Bloomberg News, « Steinmetz's BSGR bankruptcy fends off Vale's $2B award », Mining dot com / Glacier Media Group, (lire en ligne)
- Koidu Holdings Company History Retrieved 2012-12-15
- Joan Baxter, Dust from our eyes: an unblinkered look at Africa, Wolsak and Wynn Publishers Ltd., 2008, p. 226 [1]
- ISLA, Volume 54, Issue 12, Oakland, California: Information Services on Latin America, 1999, pg. 7379 [2]
- Hugo Miller et Thomas Biesheuvel, « Beny Steinmetz Pressed on Guinea Deals on Second Day of Bribery Trial », Bloomberg News, (lire en ligne)
- (en-GB) « Subscribe to read », sur Financial Times (consulté le )
- (ro) « Israeli police holds ex-Rosia Montana shareholder Beny Steinmetz », sur Business Review, (consulté le )
- « Guinea to strip Beny Steinmetz company of mining concessions », sur The Guardian,
- « BSG Capital Gabriel Resources owner Steinmetz wanted in Romania », Mining See, (lire en ligne)
- Rhetoric, Knowledge and the Public Sphere, Peter Lang, (ISBN 978-3-631-66633-3, DOI 10.3726/978-3-653-05950-2/20), « Gabriela Scripnic - Emotion-invoking strategies in the presentation of Roşia Montană Project in the Romanian public sphere »
- Danny Fortson, « Diamond city — where it rains rocks », Times Newspapers Limited, (lire en ligne)
- GEERT VAN CALSTER, « Cunico v Daskalakis. Lugano Convention, employment and choice of court. », GAVC LAW, (lire en ligne)
- (en) Ana Maria Touma, « Balkan Mining Tycoon Arrested for Alleged Graft », Balkan Insight,
- (en) « 2017 Cunico v. Macedonia Cunico Resources N.V. v. Macedonia, former Yugoslav Republic of (ICSID Case No. ARB/17/46) », UNCTAD Division on Investment and Enterprise (consulté le )
- (en) Eric Reguly, « Once promising Gabriel Resources loses another CEO as company's prospects dim », The Globe and Mail Inc, (lire en ligne)
- (en) Reuters Staff, « Swiss court finds Israeli businessman Beny Steinmetz guilty of corruption », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Reuters/Keystone-SDA, « Swiss court hands diamond magnate five-year prison sentence », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
- Paula Dupraz-Dobias à Genève, (Traduction de l'anglais: Alain Meyer), « La justice genevoise livre un verdict historique contre la corruption », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )
- « Procédure pénale dirigée contre Benjamin STEINMETZ et deux autres prévenus : la chambre pénale d'appel et de révision confirme la condamnation pour corruption d'agents publics étrangers », sur Pouvoir judiciaire (consulté le )
- « La condamnation de Beny Steinmetz pour corruption confirmée en appel », sur rts.ch, (consulté le )
- Pouvoir judiciaire genevois, « AARP/116/2023 du 04.04.2023 sur JTCO/6/2021 », sur Pouvoir judiciaire (consulté le )
- « Brazil's Vale drops $1.2 bln claim in Steinmetz dispute », sur Nasdaq, (consulté le )
- (en) « Coup Claims Against Steinmetz Land French Newspaper With Fine », (consulté le )
- (en) « Israeli Billionaire Steinmetz's BSGR Settles Guinea Row, Looks to Zogota Iron Ore », Haaretz, (consulté le )
- (en) « Guinea and its iron ore: Let the people benefit, for once », The Economist,
- FBI arrest agent over bribery cover-up claim in battle over $10bn mountain, The Guardian, 16 April 2013.
- "The corruption deal of the century: How Guinea lost billions of pounds in Simandou mining licensing, The Independent, 17 June 2013.
- Patrick Radden Keefe, "Buried Secrets: How an Israeli billionaire wrested control of one of Africa's biggest prizes", The New Yorker, 8 July 2013.
- (en) « BSGR pushes ahead with arbitration against Guinea over Simandou mining rights », Reuters,
- (en) « Mining Billionaire Ends Bitter Guinea Dispute After Months of Secret Negotiations », (consulté le )
- (en-GB) Simon Goodley, « Beny Steinmetz settles dispute with Guinea over iron ore project », The Guardian, (ISSN 0261-3077, consulté le )
- (en) Ian Cobain, « Rio Tinto sues Israeli billionaire Beny Steinmetz », sur The Guardian, (consulté le )
- (en) Ken Silverstein, « Louis Freeh's Latest Investigation: Billionaire Businessman Accused of Bribing African Government » [archive du ], The Intercept,
- (en) Erik Larson & Bob Van Voris, « Steinmetz, BSG Resources Win Dismissal of Rio Tinto Lawsuit », Bloomberg News,
- (en) « Billionaire Says Rio Probe Proves Elaborate Plot to Strip Prized Guinea Mine Rights », Bloomberg News, (consulté le )
- (en) « Audio recordings drag Guinea president into mine bribery scandal », sur France 24, (consulté le )
- (en) « Billionaire vs. billionaire: Israel's Steinmetz sues Soros », The Times of Israel (consulté le )
- (en) « BSGR sues billionaire George Soros over the loss of Guinea iron project », Reuters
- (en) « Soros Sued by Fellow Billionaire in $10 Billion Mine Brawl », Bloomberg News, (consulté le )
- « Le milliardaire Beny Steinmetz, des mines d’Afrique aux prétoires de Genève », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- François Pilet, « Beny Steinmetz tente d'empêcher la parution d'une enquête de l'OCCRP », sur Gotham City, (consulté le )
- (ro) Iulia Stanoiu, « Billionaire Steinmetz sued OCCRP and RISE Project Romania and demanded the deletion and censorship of the investigations about him », sur context, (consulté le )
- (ro) « Bombă aruncată de DNA: Se cere arestarea a patru afaceriști extrem de influenţi », antena3,
- (en-US) AFP, « Romania sentences Israeli magnate Steinmetz in $145m organized crime case », sur www.timesofisrael.com (consulté le )
- « Court rejects extradition request for mining billionaire Beny Steinmetz – Athens-News.GR », sur athens-news.gr (consulté le )
- Par Times of Israel Staff, « Un magnat israélien du diamant arrêté à Chypre pour des faits de corruption en Roumanie », sur fr.timesofisrael.com (consulté le )
- « Mandat émis par la Roumanie – Le magnat franco-israélien Beny Steinmetz arrêté à Chypre », sur 24 heures, (consulté le )
- « Après la Guinée, Beny Steinmetz refait surface…en Italie – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- (en-US) « About », sur The Agnes & Beny Steinmetz Foundation (consulté le )
- Sylvain Besson, « Beny Steinmetz, la saga d’un roi du diamant assiégé par la justice », sur Letemps.ch, (consulté le )
- Adrià Budry Carbó, « Beny Steinmetz sera jugé pour corruption à Genève », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
- (en-GB) John Saunders, « Ten philanthropic role models to model your charitable giving after », sur London Business News | Londonlovesbusiness.com, (consulté le )
- (en) « Achievements » (consulté le )
- (he) « מי הגיע לאירוע ההוקרה של קרן אניאס ובני שטיינמץ? - גלובס », sur Globes (consulté le )
- (en) « The Agnes & Beny Steinmetz Foundation », sur www.steinmetz-foundation.com (consulté le )
- (he) « netanya.ac.il/Interested/Scholarships/Pages/Scholarships7.aspx » [archive du ], sur www.netanya.ac.il (consulté le )
- (en) « Academic Scholarships | Beny Steinmetz - Businessman and Philanthropist », sur www.beny-steinmetz.org (consulté le )
- (en) « Beny Steinmetz Scholarship: Suggested Addresses For Scholarship Details | Scholarshipy », sur www.scholarshipy.com (consulté le )
- (en-US) « About », sur The Agnes & Beny Steinmetz Foundation (consulté le )
- (he) « חוגגים עשור לקרן אניאס ובני שטיינמץ | המגזין של פרויקט אמץ לוחם », sur ametz.awis.org.il (consulté le )
- (he) « קרן אניאס ובני שטיינמץ | עמוד הבית », sur www.steinmetzfoundationnews.com (consulté le )
- « Investing in Art | Beny Steinmetz - Businessman and Philanthropist », sur www.beny-steinmetz.org (consulté le )
- (el) NEWSROOM IEFIMERIDA.GR, « The amazing life and career of Beny Steinmetz », sur iefimerida.gr, (consulté le )
- (he) « אירוע חגיגת עשור לקרן אניאס ובני שטינמץ », sur steinmetzfoundationnews.com (consulté le )
- « Soutenir les enfants pour leur permettre de grandir et de s'épanouir », sur Beny Steinmetz- Homme d’affaires et philanthrope (consulté le )
- « Programme d'intégration des enfants réfugiés déplacés au Meshi-Lema'anchem », sur Beny Steinmetz- Homme d’affaires et philanthrope (consulté le )
- « Lema'anchem – Maflee La'asot | Consultation médicale et orientation », sur Beny Steinmetz- Homme d’affaires et philanthrope (consulté le )
- (he) « ייעוץ והכוונה רפואית | lemaanchem למענכם », sur lemancem (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Sylvain Besson, Genève va juger le milliardaire Beny Steinmetz pour corruption, sur le site de la Tribune de Genève, 12.08.2019.