Beni Zid (peuple)
Les Beni Zid (arabe : بني زيد) sont des populations tunisiennes issues de tribus des Banu Hilal et des Banu Sulaym. Elles s'installent dès le XIIIe siècle dans la majeure partie de la plaine entre Gabès, le Chott el-Fejaj et le djebel Matmata.
Régions d’origine | Tunisie |
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Langues | Arabe |
Religions | Islam |
Ethnies liées | Arabes |
Ils sont très présents parmi les fellagas[1], dont Mohamed Daghbaji est un exemple[2].
Historiquement, les Beni Zid ont pour alliés les Fraichiches et les Majer[3] et pour ennemis les Hamama[source insuffisante][4].
Origine
modifierSelon Pierre-Robert Baduel[5], ils seraient les descendants de la tribu sulaymide des Debbab, arrivée dans la région lors de l'invasion hilalienne au XIe siècle. Ils occupent au départ le territoire de Menzel El Habib, une partie de la plaine de la Djeffara, puis refoulent les Matmata de Hamma Matmata qui devient par la suite leur chef-lieu.
Dialecte
modifierLe dialecte parlé par ces tribus est l'arabe.
Composition
modifierLa confédération est constituée de plusieurs tribus[6], parmi lesquelles :
- Assabaa (arabe : الاصابعة) ;
- Chelakhla (arabe : الشلالخة) ;
- Chooul (arabe : الشعل) ;
- Chiab (arabe : الشياب) ;
- Houazem (arabe : الحوازم) ;
- Horchane (arabe : الحرشان) ;
- Jemayn (arabe : الجماين) ;
- Ouled Dhaou (arabe : أولاد ضو) ;
- Ouled Khalifa (arabe : أولاد خليفة) ;
- Ouled Ben Khoudh (arabe : أولاد بن خوذ) ;
- Semaiha (arabe : السمايحة) ;
- Zmazma (arabe : الزمازمة).
Références
modifier- Elisabeth Mouilleau, Fonctionnaires de la République et artisans de l'Empire : le cas des contrôleurs civils en Tunisie, 1881-1956, Paris, L'Harmattan, , 432 p. (ISBN 978-2-7384-9769-7, lire en ligne), p. 348.
- « Mohamed Daghbaji, un héros oublié de la mémoire nationale », sur wepostmag.com, (consulté le ).
- Gabriel Camps et André Martel, « Fraichich », dans Gabriel Camps (dir.), Encyclopédie berbère, vol. 19 : Filage – Gastel, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-85744-994-1, lire en ligne), p. 2930–2933.
- Nicolas Puig, Bédouins sédentarisés et société citadine à Tozeur (Sud-Ouest tunisien), Tunis, Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, , 282 p. (ISBN 2-84586-473-6 et 978-2-84586-473-3, OCLC 56566965).
- Pierre-Robert Baduel, « Semi-nomades du Sud tunisien, de l'intégration à la dépendance », Maghreb-Machrek, no 84, , p. 60-64 (ISSN 1762-3162).
- (ar) « جذور الشعب التونسي : أهم القبائل وأكبرها وأكثرها انتشارا », sur aljoraanews.net, (consulté le ).