Belliqueuse

navire de guerre

La Belliqueuse est une corvette cuirassée de 2e classe construite à l'arsenal de Toulon entre 1863 et 1866 pour la Marine nationale française.

Belliqueuse
illustration de Belliqueuse
La Belliqueuse

Type Cuirassé
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval arsenal de Toulon
Quille posée
Lancement
Armé
Statut rayé le
Équipage
Équipage 310 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 70 m
Maître-bau 14 m
Tirant d'eau 6,43 m
Déplacement 3.717 tonnes
Propulsion 1 machine à vapeur (4 chaudières)
voilure de 1 450 m2 (gréement de trois-mâts barque
Puissance 450 ch
Vitesse 11,7 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage ceinture = 150 mm
batterie = 120 mm
Armement origine:

4 canons de 194 mm (M1864)
10 canons de 160 mm (M1864)
refonte :
4 canons de 194 mm(M1870)
8 canons de 160 mm (M1870)
4 canons-revolvers

Rayon d'action (250 tonnes de charbon)
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Brest

Elle fut la dernière construite, après la classe Provence, des cuirassés à coque en fer.

Conception

modifier

La Belliqueuse est une corvette à coque bois qui fut dessinée par Dupuy de Lôme, ingénieur maritime et homme politique français. Elle portait un blindage en fer forgé en ceinture complète (du pont-batterie à 1,40 m sous l'eau) avec un éperon de bronze immergé à 3 mètres sous l'eau.

C'était un trois-mâts barque avec une voilure de 1 450 m2 muni d'une machine à vapeur à une seule cheminée.

En cours de service une modification de son armement fut faite, en modernisant ces pièces d'artillerie et en ajoutant des canons-revolvers de petit calibre.

Histoire

modifier

Le , la Belliqueuse rejoint le port de Brest. Elle sera le premier bâtiment de ce type à partir en campagne loin de son port d'attache. Passant le Cap Horn, elle devient le navire-amiral de la division navale du Pacifique, sous le commandement du contre-amiral Jérôme-Hyacinthe Penhoat (1812-1882).

De 1868 à 1869, elle accomplit une mission au Japon puis revient en France par l'océan Indien, réalisant un tour du monde. Elle fait escale à Saint-Denis de La Réunion, à Mayotte et Mohéli, puis Zanzibar. Elle arrive à Brest le .

De 1870 à 1872, elle sillonne la Méditerranée. Puis elle part rejoindre la Division de Chine et du Japon jusqu'en 1874.

Le , elle est rayée des listes de service et sert comme bateau-cible. En 1889, elle sera vendue pour démolition.

Bibliographie

modifier
  • de Balincourt, Captain (1976). "The French Navy of Yesterday: Ironclad Corvettes". F.P.D.S. Newsletter. Akron, OH: F.P.D.S. IV (4): 26–28

Voir aussi

modifier

Liens internes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :


Sources

modifier