Belle-mère

Dans une famille, le mot belle-mère peut désigner :

la mère du conjoint pour l'autre conjoint (voir Alliance (famille) § « Terminologie »);
nouvelle femme du père ou de la mère, pour les enfants d'un mariage antérieur. On dit aussi, avec une connotation péjorative, « marâtre », ou à l'opposé avec une appellation affectueuse « belle-maman ».

Dans ces deux cas, le masculin est beau-père, plus rarement parâtre dans le second cas.

Métaphore péjorative

Par métaphore péjorative, belle-mère peut également avoir d'autres significations :

dans les contes, l’« affreuse belle-mère » (ou « horrible belle-mère ») est un archétype — souvent littéral — de personnage antagoniste ;
en politique québécoise, une « belle-mère » est un ancien premier ministre venant embarrasser son ancien parti par des critiques ou des déclarations incendiaires ;
en Belgique, une belle-mère peut désigner une brosse à vaisselle^[1] ;
en botanique, la belle-mère est le surnom donné au cactus Echinocactus grusonii en raison de ses nombreuses et fortes épines ;
dans l'argot des métiers, belle-mère peut désigner :
- une épingle à nourrice pour les costumières,
- une remorque dans le transport routier,
- une grille d'effaçage pour les dessinateurs quand ils travaillaient sur du papier .

Test de la belle-mère, dans le bâtiment, un test de résistance (d'une vitre, d'une porte, d'un garde-corps, etc.) en général par chute ou lancement d'un sac rempli de billes d'acier^[2]^,^[3]
Tue belle-mère, surnom donné à la « Voiturette », un véhicule inventé par Léon Bollée en 1896^[4]
Langue de belle-mère

Yannick Ripa, L'étonnante histoire des Belles-Mères, Paris, Éditions Belin, 2015, 240 p. (ISBN 978-2-7011-9632-9)