Bellecroix
Bellecroix est un quartier de la ville de Metz situé sur une colline boisée, séparé du centre-ville par la Seille.
Bellecroix | ||
Porte de Sarrelouis, fort de Bellecroix | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Grand Est | |
Département | Moselle | |
Ville | Metz | |
Arrondissement | Metz | |
Canton | Metz-Ville-2 | |
Code postal | 57070 | |
Démographie | ||
Population | 5 400 hab. | |
Densité | 4 865 hab./km2 | |
Fonctions urbaines | Quartier résidentiel, historique | |
Étapes d’urbanisation | Époque moderne, Époque contemporaine | |
Géographie | ||
Coordonnées | 49° 07′ 15″ nord, 6° 11′ 43″ est | |
Superficie | 111 ha = 1,11 km2 | |
Site(s) touristique(s) | fort de Bellecroix, caserne Steinmetz | |
Transport | ||
Gare | Metz-Ville | |
Bus | L1, C11, C13, N18, P108 et P109 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Metz
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Géographie
modifierSituation
modifierLe bas du quartier est marqué par les fortifications de Cormontaigne, avec notamment la fortification de Bellecroix, offrant une vue sur le centre de Metz. Quartier d’habitats constitués d’ensembles collectifs, il est en grande partie classé quartier prioritaire, avec 3 062 habitants en 2018[1].
Ancienne division
modifierAvant l'annexion à Metz de la commune de Plantières Queuleu, Bellecroix était divisé entre cette dernière et la ville, comprenant elle sa moitié ouest.
Toponymie
modifierBelle-Croix (La Double-Couronne de)[2] :
— Ou haut de Desiremont c'on dict la Belle-Croix, 1497 (chron. Ph. de Vign.).
— Le Crucifis en Dessiremont, 1497 (chron. Ph. de Vign.).
— La Maison de Belle-Croix on hault de Desirmont, 1518 (chron. Ph. de Vign.).
— La Belle-Creux, 1552 (chron. rim. Au.).
— Le Mont à la Belle-Croix, 1553 (Siége de Metz, par Salignac).
— La Belle-Croix vers Saint-Julien, 1635 (Journ. J. Bauch.).
fort, commune de Metz : voy. Desiremont.
Le fort de Belle-Croix fut élevé par Cormontaigne en 1734 pour défendre les abords de Metz.
Histoire
modifierLe nom de Bellecroix est associé à celui de d'Esiremont. Il désigne en fait la colline sur le flanc de laquelle se trouvait autrefois le village de Saint-Julien(-les-Metz) et le lieu-dit de Belle Croix.
Ce nom vient d'une grande croix en pierre qui y était situé.
Plus tard, Eve de Gournay y fit construire une chapelle qu'elle offrit aux Grands Carmes de Metz.
Cette chapelle devint rapidement un lieu de pèlerinage. Chapelle et croix furent détruites en 1731 pour faire place à la construction du fort de Bellecroix[2].
Administration
modifierIl appartient au canton de Metz-Ville-2.
Lieux et monuments
modifier- Église Saint-François-d’Assise, 10 rue des Sinsignottes ;
- Fortification de Bellecroix : situé à l’est de l’Ancienne Ville sur la rive droite de la Seille, il fait partie des fortifications de Metz. Il est bordé d’une double couronne construite entre 1734 et 1740, entre la porte des Allemands et la Moselle. Après 1950, le fort est partiellement détruit pour construire des barres d’habitations dans le quartier. L’actuel circuit des remparts proposé par la municipalité permet de visiter ces vestiges ainsi que les remparts médiévaux le long de la Seille ;
- La caserne Steinmetz, le long du boulevard de Trèves.
Références
modifier- « Quartier Prioritaire : Bellecroix », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le )
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, (lire en ligne)
Bibliographie
modifier- Victor Simon, « Notice sur la source d’eau salée du fort de Bellecroix et sur la formation keupérienne » dans les Mémoires de l’académie de Metz, 1831-32, 13e année, pp. 89-90.
- « Metz. Le quartier de Bellecroix », Metz, Images du mois, no 25, 1966, p. 7.
- Bernard Houssemand, Bellecroix, colline messine, Serpenoise, Metz, s. d., 55 p.
- Bernard Houssemand, « La libération de Metz en 1944. Le combat de Bellecroix », Les Cahiers lorrains, 3, 1988, pp. 331-339.
- Monique Sary, « Le fort de Bellecroix », Vivre à Metz, no 64, 1982, pp. 24–25.