Bay rum
Le bay rum est le nom d'une lotion de style Eau de Cologne ou après-rasage[1]. On l'applique en massage après le sport pour « détend(re) les muscles fatigués. Elle est utilisée par les Antillais comme lotion de massage pour soulager les courbatures, les douleurs et les refroidissements[2]. »
Il s'agit d'une macération alcoolique qui a été initialement fabriquée à Saint-Thomas (Îles Vierges des États-Unis) « et probablement d'autres îles des Antilles »[3] : du rhum blanc à 50° dans lequel sont macérées des feuilles de bois d’Inde (Pimenta racemosa) plus, selon les recettes, des huiles essentielles d’agrumes (lime principalement) et/ou d’épices comme la cannelle et le clou de girofle.
Il fut d'abord en vogue à New York[4] et d'autres villes américaines avant qu'il fût disponible en Europe[5],[6].
Il était utilisé comme un substitut d'alcool ou de whiskey durant la Prohibition[7] ou parmi les Amérindiens sur le Territoire indien[8].
Références
modifier- (en) stjohnbayrum.com.
- « Bay rum Benjamins », Senteur des Caraïbes (consulté le ).
- John M. Maisch (Philadelphia), « On the Origin of Bay Rum », American Journal of Pharmacy 33 (1861:289).
- Alice M. Coats, Garden Shrubs and their Histories (1964) 1992, s.v. « Laurus ».
- « That it is little known in Europe may also be judged from the fact that it is not even mentioned in Piesse's Art of Perfumery » (Maisch 1861); George William Septimus Piesse, The Art of Perfumery (1857).
- A recipe for bay rum from the Philadelphia College of Pharmacy was included in The Pharmaceutical Journal (Pharmaceutical Society of Great Britain) 23 February 1878:679.
- Stills in the Hills, une exposition en 2012 à la White River Valley Museum, Auburn, Washington.
- Mounton, H. « A Case of Blindness from Drinking Bay Rum, Compared with the Reported Cases due to Methyl Alcohol and to Essence of Jamaica Ginger, etc. », The Journal of the American Medical Association, 37.22 (1901:1447–1451).