Bataillon autonome de Haute-Volta
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Le bataillon autonome de Haute-Volta (BAHV) est une unité militaire des troupes coloniales françaises, chargée de la défense de la Haute-Volta en Afrique-Occidentale française.
| Bataillon autonome de Haute-Volta Bataillon de tirailleurs sénégalais no 6 | |
| Création | 1920 |
|---|---|
| Dissolution | 1958 |
| Pays | .svg){kind=small} France
|
| Branche | Armée de terre |
| Type | Bataillon autonome de tirailleurs sénégalais |
| Rôle | Infanterie |
| Garnison | Haute-Volta |
| Ancienne dénomination | 6e bataillon mobile de tirailleurs sénégalais Bataillon autonome de Côte-d'Ivoire Nord |
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Différentes dénominations
modifier- : formation du bataillon de tirailleurs sénégalais no 6 (BTS no 6)[1]
- : renommé 6e bataillon mobile de tirailleurs sénégalais (6e BMTS)[1]
- mars 1940 : redevient BTS no 6[1]
- octobre 1940 : fusionne dans le régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte d'Ivoire[1]
- 1947 : création du bataillon autonome de Côte-d'Ivoire nord (BACIN)[1]
- octobre 1947 : renommé bataillon autonome de Haute-Volta[1]
- mars 1950 : renommé sous-groupement de la Haute-Volta[1]
- 1951 : fusionne dans le détachement motorisé autonome n° 2 (DMA no 2)[1]
- août 1956 : nouvelle formation du BAHV à partir du centre d'instruction du DMA no 2[1]
- : renommé 6e bataillon d'infanterie de marine[2]
Historique
modifierLe bataillon est constitué de tirailleurs « sénégalais » et est chargé du maintien de l'ordre colonial[1].
Lors de sa création en 1920, le BTS no 6 regroupe les compagnies du 2e RTS en garnison à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Dédougou. De 1932 à 1947, la Haute-Volta disparait et devient Côte-d'Ivoire Nord[1]. En juillet 1940, la 33e compagnie du bataillon, formée pour renforcer la métropole, déserte et rejoint la Côte-de-l'Or britannique[3].
Après-guerre, le bataillon est en garnison à Ouagadougou[1].
Insigne
modifierHomologué G.1353[1] en 1957, l'insigne a la description officielle suivante : « Tête de danseur mossi au naturel brochant sur l’ancre coloniale d’or. Sur la trabe les capitales BAHV »[4].
Personnalités ayant servi au bataillon
modifierPlusieurs compagnons de la Libération ont servi au BTS no 6 :
- Julien Chabert (1905-1978),
- Gaston Duché de Bricourt (1914-1942),
- Paul Gauffre (1910-1944),
- Marcel Orsini (1911-1999).
Notes et références
modifier- Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115, , p. 46-51
- « Les Bataillons d’Infanterie Coloniale et d’Infanterie de Marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
- « Marcel ORSINI », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « Description héraldique des insignes homologués de la Coloniale et des Troupes de marine ou comportant une ancre de la Coloniale ou des Troupes de marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
Voir aussi
modifierLiens externes
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