Bataille de Yaaroubiyé (février-mars 2013)

février 2013

La bataille Yaaroubiyé a lieu lors de la guerre civile syrienne. Elle se déroule en février et en mars 2013 et s'achève par la victoire des rebelles qui s'emparent de la ville de Yaaroubiyé et de son poste-frontière avec l'Irak.

Bataille de Yaaroubiyé

Informations générales
Date
Lieu Yaaroubiyé
Issue Victoire des rebelles
Belligérants
 République arabe syrienne
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes
Inconnues Inconnues

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 36° 48′ 42″ nord, 42° 03′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille de Yaaroubiyé

Déroulement

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Au début de l'année 2013, un groupe rebelle, Ahrar al-Jazeera (en), est formé à Yaaroubiyé et entre en conflit avec l'armée syrienne[1]. Il est par la suite renforcé par le Front al-Nosra, Ahrar al-Cham et Ghouraba al-Cham[1].

Le , les djihadistes du Front al-Nosra prennent le contrôle du poste-frontière de Yaaroubiyé[2]. Celui-ci avait déjà été pris par les rebelles, puis reconquis par les loyalistes en 2012[2].

Cependant le , l'armée syrienne reprend le poste-frontière, ainsi que la moitié de la ville de Yaaroubiyé[3],[4].

De l'autre côté de la frontière, l'armée irakienne reste neutre pendant les combats, bien que des tirs effectués par les deux camps atterrissent en territoire irakien[5]. Le 2 mars, Selim Idriss, le général en chef de l'Armée syrienne libre, accuse l'armée irakienne d'avoir ouvert le feu sur les rebelles, mais le gouvernement irakien dément[6]. Un soldat irakien est également tué le même jour par des tirs venus de Syrie[7].

Le 2 mars, les combats se poursuivent[5]. Les rebelles tiennent toujours la moitié de la ville et reprennent le contrôle du poste-frontière[6],[8]. Début mars, la ville de Yaaroubiyé tombe entièrement aux mains des rebelles et des djihadistes[1].

Le 2 mars, 65 soldats et fonctionnaires syriens se réfugient en Irak[6]. Quatre soldat syriens blessés sont transférés à l'hôpital de Rabia, situé juste de l'autre côté de la frontière, en Irak[5]. Les soldats et fonctionnaires syriens font ensuite mouvement en direction du poste-frontière d'al-Walid, escortés par des soldats irakiens, afin de regagner la Syrie[6]. Mais le 4 mars, ils tombent dans une embuscade tendue par l'État islamique en Irak à Akachat, dans la province d'al-Anbar et sont presque tous massacrés[6],[9],[10],[11],[12].

Le 7 mars, le gouvernement irakien ferme le poste-frontière de Yaaroubiyé et y envoie des forces de l'armée en renfort[7].

Par la suite, la ville de Yaaroubiyé passe sous le contrôle des djihadistes ; les forces d'Ahrar al-Jazeera (en) sont chassées de la ville par le Front al-Nosra[1]. De nombreux habitants fuient également vers les territoires contrôlés par les Kurdes au Nord[1].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d et e Carl Drott, Arab Tribes Split Between Kurds And Jihadists, Fondation Carnegie pour la paix internationale, 15 mai 2014.
  2. a et b AFP, « Syrie: les jihadistes d'Al-Nosra contrôlent un poste-frontière avec l'Irak », L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  3. « L'armée syrienne reprend aux rebelles un poste-frontière avec l'Irak (ONG) », HuffPost Québec, (consulté le )
  4. Le Monde avec AFP et Reuters, « Offensive des forces syrienne contre les rebelles », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a b et c AFP, « L'Irak soigne des soldats syriens », Libération, (consulté le )
  6. a b c d et e Reuters, « Syrie : violents affrontements aux portes de l'Irak », France 24, (consulté le )
  7. a et b AFP, « L'Irak ferme un poste-frontière avec la Syrie et y envoie des renforts », HuffPost Québec, (consulté le )
  8. Reuters, « Quarante soldats et fonctionnaires syriens tués en Irak »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  9. (en-US) Sam Dagher, « Islamists Try to Tighten Grip on Syria Regions », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
  10. L'Express avec AFP, « Irak: 48 soldats syriens tués dans une embuscade », (consulté le )
  11. L'Obs avec AFP, « Embuscade syrienne en Irak », (consulté le )
  12. Lister 2016, p. 113.