Bataille de San Romano (1432)
La bataille de San Romano oppose Florentins et Siennois le à San Romano (it), localité de l'actuelle province de Pise située dans les communes contigues de San Miniato et de Montopoli in Val d'Arno, lors des guerres de Lombardie.
Date | |
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Lieu | San Romano (Pisa) |
Issue | Victoire des Florentins (contestée) |
République de Florence | Duché de Milan République de Lucques République de Sienne |
Micheletto Attendolo Niccolò da Tolentino |
Francesco Piccinino Bernardino Ubaldini Alberico Novello da Balbiano |
4 000 chevaliers 2 000 fantassins |
Inconnues |
400 chevaliers capturé | 1 500 chevaliers et nombreux fantassins capturé |
Batailles
Coordonnées | 43° 41′ 20″ nord, 10° 45′ 29″ est | |
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Le chef florentin Niccolo da Tolentino défait les Siennois commandés par Bernardino della Carda (it). Ce dernier fait une chute de cheval ce qui entraîne la défaite des Siennois et marque la fin des combats. L'arrivée du renfort des troupes de Micheletto da Cotignola, les fait définitivement fuir.
Même si elle n'est pas décisive, cette bataille est la première victoire indiscutable de Florence lors de la guerre de Lucques[1].
Controverse
modifierSelon les historiens, cette victoire n'est qu'un modeste accrochage, plutôt favorable il est vrai aux Florentins. Machiavel, pourtant passionné par la chose militaire, ne la mentionne pas dans son Histoire florentine, à l'occasion de la guerre de Lucques, alors qu'il cite les capitaines Niccolo da Tolentino et Michelotto Attendolo dans sa liste des condottieres florentins du début du XVe siècle[1].
Giovanni Cavalcanti, contemporain de la bataille, se montre très critique envers Niccolo da Tolentino qui a failli perdre la bataille par sa témérité et qui, dépassé par les évènements, n'a vu son salut qu'à l'intervention de Michelotto[Lequel ?]. Mais Cavalcanti, farouche opposant des Médicis[réf. nécessaire], n'est pas toujours très objectif. Neri di Gino Capponi, autre chroniqueur florentin, précise que Tolentino a appelé Michelotto à l'aide dès le matin et que son arrivée a obligé l'ennemi à battre en retraite. Dans le récit qu'il fait dans ses Annales de la bataille. Matteo Palmieri loue Niccolo da Tolentino pour sa bravoure et son sens de la stratégie, sa fausse retraite et son appel à l'aide de Michelotto ayant été planifiés, selon lui, pour tromper l'ennemi[1].
Bibliographie
modifier- Niccolò di Giovanni di Francesco Ventura, Chroniques siennoises, L. Curmer, 1846
Représentation dans les arts
modifierLa bataille est illustrée magistralement par un triptyque de Paolo Uccello intitulé La Bataille de San Romano dans lequel le peintre montre sa maîtrise de la représentation perspective.
Notes et références
modifier- Sophie Cassagnes-Brouquet, Bernard Doumerc, Les Condottières, Capitaines, princes et mécènes en Italie, XIIIe – XVIe siècle, Paris, Ellipses, , 551 p. (ISBN 978-2-7298-6345-6), A la gloire du capitaine (page 371)