Bataille de Mentana

Mentana, ville de la province de Rome, dans le Latium, est le théâtre d'une bataille livrée le pendant les guerres du Risorgimento et qui oppose les Chemises rouges de Giuseppe Garibaldi aux troupes pontificales et françaises commandées respectivement par les généraux Hermann Kanzler et Polhes. Les forces garibaldiennes, qui voulaient intégrer les États pontificaux à l'Italie et faire de Rome la capitale de ce pays, subissent une défaite décisive mettant fin à leur campagne de l'Agro Romano pour la libération de Rome.

Bataille de Mentana
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Bataille de Mentana
Informations générales
Date
Lieu Mentana, Italie
Issue Victoire franco-pontificale
Belligérants
États pontificaux
Drapeau de l'Empire français Empire français
Volontaires garibaldiens
Commandants
Hermann Kanzler
Balthazar Alban Gabriel, baron de Polhès
Giuseppe Garibaldi
Forces en présence
Pontificaux : 2 913 hommes[1]
France : 2 000 hommes[1]
Garibaldiens : 10 000 hommes environ[1] et 5 à 6 000 hommes[2]
Pertes
Pontificaux : entre 30 et 300 tués[3] ; 103 blessés[2]
France : 2 tués, 1 disparu, entre 30 blessés[4] et 36 blessés[2]
1 000 tués et blessés ainsi que 1 398 prisonniers selon les rapports pontificaux[4]
150 tués, 200 blessés et 1 400 prisonniers selon les sources italiennes[2]

Guerres du Risorgimento

Batailles

Déroulement de la bataille

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Le 3 novembre les zouaves et carabiniers pontificaux (3 000 fantassins) sortent de Rome ; devant Mentana, ils sont rejoints par le corps expéditionnaire français. Ils ont, face à eux, les chemises rouges de Garibaldi, mal équipés et sans artillerie.

Malgré leur surnombre, les volontaires garibaldiens battent en retraite, laissant sur le champ de bataille un millier de morts et de blessés[5]. 1 400 soldats seront faits prisonniers[6].

Armement des fantassins français

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Ce fut la première bataille durant laquelle les soldats français utilisèrent les fusils Chassepot (le modèle 1866). À l'issue de la bataille le général de Failly, commandant du corps expéditionnaire français, télégraphia à Napoléon III cette phrase restée célèbre : « Sire, les Chassepots ont fait merveille! »[7].

Notes et références

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  1. Revenir plus haut en : a b et c Guenel 1998, p. 107.
  2. Revenir plus haut en : a b c et d Crociani, Fiorentino et Brandani 2000, p. 24.
  3. Guenel 1998, p. 109.
  4. Revenir plus haut en : a et b Guenel 1998, p. 110.
  5. Selon le rapport pontifical ; les sources italiennes parlent de 350.
  6. « 3 novembre 1867 - Les chassepots font merveille à Mentana [archive] », sur herodote.net (consulté le )
  7. « CHASSEPOT Antoine Alphonse [archive] », sur alsace-histoire.org (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Piero Crociani, Massimo Fiorentino et Massimo Brandani, « La neuvième croisade 1860-1870, histoire, organisation et uniformes des unités étrangères au service du Saint-Siège », Tradition-Magazine,‎
  • Jean Guenel, La Dernière Guerre du pape, les Zouaves pontificaux au secours du Saint-Siège 1860-1870, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 195 p. (ISBN 2-86847-335-0)
  • (it) Andrea Frediani, 101 battaglie che hanno fatto l'Italia Unita, Newton Compton editori, Rome, avril 2011, (ISBN 978-88-541-2339-7)

Articles connexes

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Liens externes

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