La Ferté-Gaucher
La Ferté-Gaucher (prononcé [la fɛʁ.ˈt̪e gɔ.ˈʃe]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
La Ferté-Gaucher | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Morin (siège) |
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Maire Mandat |
Michel Jozon 2020-2026 |
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Code postal | 77320 | ||||
Code commune | 77182 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fertois | ||||
Population municipale |
4 820 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 278 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 47′ 03″ nord, 3° 18′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 188 m |
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Superficie | 17,32 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | La Ferté-Gaucher (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Coulommiers | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | la-ferte-gaucher.org | ||||
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Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 4 820 habitants.
Géographie
modifierLocalisation
modifierD'une superficie de 1 732 hectares[1], la commune se situe en Brie dans la vallée du Grand Morin, à 80 km à l'est de Paris, à 20 km de Coulommiers et 30 km de Provins[Carte 1].
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLe système hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :
- la rivière le Grand Morin, longue de 118,2 km dont 2,71 km à la commune[2],[3], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
- le ru de Chambrun (ou ru du Vallot), 7,1 km[8], affluent du Grand Morin ;
- le ru de Saint-Mars (ou ru de Vauvard), 6,9 km[11], qui conflue avec un bras du Grand Morin (F6535101) ;
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 16,04 km[14].
Le , le ru des Cordelins[réf. nécessaire] a inondé le rez-de-chaussée des classes du collège Jean Campin (730 élèves en 2018)[15],[16]. Pire, le , le ru a détruit partiellement le pont rue Robert Legraverend à côté du collège[17] et inondé d'un mètre d'eau tout le collège[18]. Le collège se trouve sans internet ni téléphone[18].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chevru à 9 km à vol d'oiseau[21], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,7 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].
Milieux naturels et biodiversité
modifierAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[25],[26],[27].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Ferté-Gaucher est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Ferté-Gaucher[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[30]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].
Lieux-dits et écarts
modifierLa commune compte 133 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[33] (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
modifierEn 2018[34], le territoire de la commune se répartit[Note 5] en 74,6 % de terres arables, 9 % de zones urbanisées, 4,3 % de prairies, 3,9 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 3,6 % de forêts, 2,6 % d’espaces verts artificialisés non agricoles et 2 % de zones agricoles hétérogènes[Note 6],[14].
Logement
modifierEn 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 359 dont 45,4 % de maisons et 53,5 % d’appartements.
Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 40,2 % contre 58,5 % de locataires[35],[Note 7], dont 25 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et 1,3 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
modifierVoies de communication
modifierLa commune est traversée par la route départementale 934 (ancienne route nationale 34).
Transports
modifierUne gare sur la ligne de Gretz-Armainvilliers à Sézanne la reliait à Coulommiers, puis Paris (gare de Paris-Est) via Tournan. Cette ligne n'est plus desservie et est désormais à l'état d'abandon.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est mentionné sous les formes Firmitas Galcherii en 1112[36] ; Firmitas Gauceri en 1170[37] ; Firmitas Galcheri en 1171[38] ; Feritas Gaucherii en 1177[39] ; Firmitas Walcherii en 1179[40] ; Firmitas Gaucheri en 1198[41] ; Feritas en 1201[42] ; La Ferté Gauchier vers 1222 (Livre des vassaux)[43] ; Firmitas Gauchier en 1228[44] ; Firmitas en 1255[45] ; La Fertey Gauchier en 1263[46] ; La Fermeté Gaucier en 1265[47] ; A. de Firmitate Walcheri au XIIIe siècle[48] ; La Fertel Gaulcher en 1508[41] ; La Ferté Gauché en 1736[49].
La Ferté-Gaucher a pris le nom de son fondateur. « Lieu fortifié », de l'oïl ferté (forteresse) et du nom germanique Galcherius[50], propriétaire de grands domaines en Brie.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de La Ferté sur Morin en l'an III[51],[52].
Histoire
modifierAntiquité
modifierLe territoire communal est un lieu de passage important depuis l'Antiquité. La voie gallo-romaine dite Chemin Paré reliant les anciennes cités d'Augustobona et de Iantinum passe sur le plateau au-dessus de la ville actuelle. Elle arrive du sud en passant à Saint-Mars-en-Brie, tourne vers l'ouest et franchit le ru de la Michée au pont des Romains. Elle suit ensuite le rebord sud de la vallée du Grand Morin vers l'ouest en reprenant en partie le tracé de la route départementale 934 à Jouy-sur-Morin et Saint-Rémy-la-Vanne puis en s'en écartant quelque peu au nord à Saint-Siméon et au sud à Chailly-en-Brie où elle rejoint la Via Agrippa de l'Océan. Ce Chemin Paré rejoint ensuite l'autre Chemin Paré venu de Melodunum à Saint-Augustin avant de franchir le Grand Morin à Pommeuse et rejoindre l'actuelle ville de Meaux.
Fondation de la ville
modifierUn seigneur de la Cour, nommé Gaucher, devenu possesseur de grands domaines, fait bâtir une ville au milieu de ses terres et l'appelle Fort de Gaucher, actuellement La Ferté-Gaucher. La localité est aussi mentionnée par le nom de Firmitas Galcherii. Ce nom de Firmitas (du latin firmitas) se traduit par solidité, fermeté (en français, ce dernier remplace ferté qui restera limité aux noms de villes).
Devenu, de par son acquisition, voisin du comte de Champagne, Gaucher se lie d'amitié avec ce puissant seigneur et épouse l'une de ses filles. Cette dernière apporte en dot la terre de Montmirail avec comme condition expresse que le premier fils né de ce mariage en porte le nom et lui rende foi et hommage. C'est pourquoi, durant plusieurs siècles, les seigneurs de La Ferté-Gaucher furent également seigneurs de Montmirail.
Seigneurs de La Ferté-Gaucher
modifierLa Ferté-Gaucher, comme Condé, est au départ une dépendance de la seigneurie de Montmirail.
Jean de Montmirail (ou Jehan de Montmirel) (1165 - ) était baron de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher, d'Oisy, de La Ferté-sous-Jouarre, de Tresmes, de Crèvecœur, de Bellonne et/ou Bellot, de Gandelu, de Condé-en-Brie et de La Chapelle-en-Brie, vicomte de Meaux et châtelain de Cambrai.
Connétable de France, il sauva la vie de Philippe-Auguste à Gisors et participa à la quatrième croisade. Il se retira comme moine à l'abbaye de Longpont, et l'Église l'a élevé sur les autels comme bienheureux.
Il était le fils d'André de Montmirail et d'Hildiarde d'Oisy (†1177), vicomtesse de Meaux, Dame d'Oisy (-le-Verger) et de Crèvecœur, châtelaine de Cambrai.
Il épousa Helvide de Dampierre et eut pour descendants :
- Guillaume, qui mourut avant son père et qui n’a laissé aucun souvenir,
- Jean II de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
- Mathieu de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
- Élisabeth, religieuse,
- Félicie, mariée à Hellin, seigneur de Wavrin et sénéchal de Flandre,
- Marie de Montmirail, mariée à Enguerrand III de Coucy : d'où la succession ci-dessous[53],[54],
- Renaud de Montmirail, mort en croisade.
Comme Montmirail, La Ferté-Gaucher appartient ensuite aux Coucy, puis aux Roucy (Hugues de Pierrepont comte de Roucy et de Braine ayant épousé Blanche de Coucy-Montmirail à la fin du XIVe siècle ; Condé s'était séparé dans les années 1320 de Montmirail et La Ferté, passé comme La Ferté-sous-Jouarre à la branche cadette de Coucy-Meaux). En 1525, La Ferté-Gaucher se sépare de Montmirail, à la † d'Amé III de Roucy-Sarrebruck-Commercy : Guillemette, sœur d'Amé III, dame de Braine et de La Ferté-Gaucher, épouse Robert III de La Marck duc de Bouillon, alors que Montmirail et Commercy-Château-Haut vont à une autre sœur, Philippe/Philippine de Sarrebruck, et son mari Charles de Silly.
Combien de temps les La Marck gardent-ils La Ferté-Gaucher ? Toujours est-il qu'on la trouve ensuite aux mains de François de Clermont de Montglat (fils d'Hardouin de Clermont qui épousa en 1598 Jeanne de Harlay-Sancy ; il est curieux de constater que Jeanne était cousine d'Achille de Harlay-Champvallon, marquis de Bréval, qui descendait, lui, des La Marck-Braine : peut-être un arrangement de famille a-t-il fait passer La Ferté des Harlay-Champvallon aux Harlay-Sancy ?), qui la vend le au futur chancelier Le Tellier, père de Louvois, contre 300 000 livres[55],[56].
Ainsi, La Ferté-Gaucher va retrouver Montmirail, puisque le Louvois achète ce dernier fief. Ses descendants La Rochefoucauld-Doudeauville (cf. Ambroise-Polycarpe, 1765–1841) puis La Rochefoucauld-Liancourt (cf. Zénaïde de Chapt de Rastignac, 1798-1875) en hériteront.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierDepuis les années 1990, La Ferté-Gaucher est jumelée avec la communauté de la commune de Bedburg-Hau dans l'arrondissement de Clèves.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62]. En 2021, la commune comptait 4 820 habitants[Note 9], en évolution de +0,37 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Manifestations culturelles et festivités
modifierPlusieurs événements sont dénombrés dans la commune.
La Fête du chien d'août a lieu au mois d'août. L'étymologie du nom n'a pas de rapport direct avec les chiens, c'est une expression briarde pour dire fête des moissons ; traditionnellement, une fête et une foire se tenaient au centre du village. Lors du week-end de la mi-août briarde, se succèdent dans le centre-ville sur deux jours : repas de quartier, expositions et reconstitutions agricoles, feu d'artifice, présentations d'animaux, animations (records alimentaires), concert, stands de vie associative, dégustations de produits du terroir. La manifestation reçoit en moyenne six mille visiteurs, soit plus que la population résidente.
La brocante de La Ferté-Gaucher propose quatre-vingts stands en plein centre-ville ainsi que de multiples animations (fête foraine, promenades à poney, défilé de majorettes, bonimenteurs). Elle a lieu tous les ans, le quatrième dimanche du mois d'avril.
Il existe également dans la commune un certain nombre d'animations touristiques : le petit train touristique et le Vélorail du Val du Haut-Morin. Le vélo-rail est une activité unique en Ile-de-France (à une heure de Paris) au cœur de l'Espace naturel sensible départemental. Ce site donne l’occasion à toute la famille de découvrir, de façon ludique, les richesses de la faune et de la flore locales ainsi que l’arrière-pays fertois. Les touristes peuvent pédaler dans un univers verdoyant sur une ancienne voie ferrée (celle qui reliait autrefois Paris à Sézanne) sur 6,5 km (13 km aller-retour). Un train touristique les achemine vers la gare de départ du Vélo-Rail situé sur la commune de Lescherolles parcourant ainsi près de 4 km à travers la campagne briarde. Une balade de 4 km permet également de découvrir tout au long de la Coulée Verte plusieurs points d’intérêts tels que la commanderie de Coutran et le verger conservatoire de Saint-Martin-des-Champs planté par des écoliers. En gare de départ, les touristes y découvrent des expositions thématiques sur la nature, la vie du rail ou le sport et profitent d’une vente de produits de terroir[64].
Sports
modifierLes sports incluent le basket-ball (JSFG), le handball, la course d'orientation (JSFG), le cyclisme (JSFG), la gymnastique - aquagym (JSFG), le judo (JSFG), le karaté (JSFG), la pétanque (JSFG), la randonnée pédestre (JSFG), le tennis (JSFG), le tennis de table (JSFG), le vovinam Viet Vo Dao (JSFG), le yoga, le football (EBE) et la majorette.
Le CPS (Centre de Parachutisme Sportif) Paris Île-de-France était basé à l'aérodrome du au , au moment de la réorganisation des couloirs aériens[65]. L'intensification du trafic aérien des aéroports parisiens amenant de nouveaux axes d'approche, les activités furent alors transférées à Brienne-le-Château dans l'Aube (10). Il était réputé être l'un des plus importants centres de parachutisme civil d'Europe.[réf. souhaitée]
Médias
modifier- Le Pays Briard, bi-hebdomadaire du groupe Publi-Hebdos paraissant le mardi et le vendredi.
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 10] de la commune était de 1 976 (dont 45 % imposés), représentant 4 517 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 18 180 euros[66], le 1er décile[Note 11] étant de 9 960 euros avec un rapport interdécile de 3[Note 12].
Emploi
modifierEn 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 924, occupant 1 646 actifs résidants (dont 33,2 % dans la commune de résidence et 66,8 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 58,2 % contre un taux de chômage de 15,9 %. Les 25,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 11,7 % pour les autres inactifs[67].
Secteurs d'activité
modifierEntreprises et commerces
modifierAu , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 327 dont 14 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 43 dans la construction, 124 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 6 dans les activités financières et d'assurance, 16 dans les activités immobilières, 37 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 51 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 32 étaient relatifs aux autres activités de services[68].
En 2020, 40 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 28 individuelles.
Au , la commune possédait 20 chambres d’hôtels dans un établissement et un terrain de camping disposant de 26 emplacements[69].
Culture locale et patrimoine
modifierMonuments et lieux remarquables
modifierLa commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[70] :
- Vestiges de l'ancienne église du prieuré Saint-Martin, XIIe siècle inscrite en 2004 Inscrit MH[71]. L'édifice sert de grange depuis le XIXe siècle.
Autres lieux et monuments
modifier- L'église paroissiale Saint-Romain (Romain d'Antioche).
- La halle aux Veaux du XIXe siècle.
- Circuit automobile construit en 2008[72].
Personnalités liées à la commune
modifier- Adolphe Phalipon (né en 1800 à La Ferté-Gaucher), peintre français.
- Ernest Delbet (1831-1908), sénateur-maire de la ville, et son fils Pierre Delbet (1861-1957), chirurgien, membre de l'Académie de médecine.
- Noël Forgeard (né en 1946 à La Ferté-Gaucher), (fils de Henri Forgeard 1921-1996, médecin et maire de la ville 1989-1995) président d'Airbus Industrie de 1998 à 2005, période du lancement de l'A380.
- Martine L. Jacquot (née en 1955 à La Ferté-Gaucher), docteure ès lettres, romancière et poète demeurant au Canada depuis 1981.
Héraldique
modifierBlason | De gueules au lion rampant d'or, armé et lampassé. |
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Détails |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « La Ferté-Gaucher », p. 511–515
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Ferté-Gaucher sur le site de la CC des Deux Morin
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de La Ferté-Gaucher comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- hors communautés et sans abris.
- Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires.
- Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
- Cartes
- « Localisation de La Ferté-Gaucher » sur Géoportail (consulté le 20 août 2018)..
Références
modifier- « Fiche signalétique de La Ferté Gaucher », sur Atome 77 (consulté le ).
- Sandre, « Le Grand Morin ».
- Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie sur le site sigessn.brgm.fr.
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Ru de Chambrun ».
- Sandre, « Ru de Chaudron ».
- Sandre, « Ru de Trubart ».
- Sandre, « Ru de Saint-Mars ».
- Sandre, « fossé 01 du Bois Solvet ».
- Sandre, « Ru des Granges ».
- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 20 août 2018.
- Collège Jean Campin sur le site ville-data.com.
- Communiqués du Conseil Départemental 77 qui gère le collège Jean Campin sur le site la-ferte-gaucher.org.
- Seine-et-Marne : inondations en Brie, un nouveau point en images sur les communes touchées sur le site actu.fr.
- La Ferté-Gaucher : recouvert de boue, le collège ne rouvrira pas avant septembre sur le site leparisien.fr.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Ferté-Gaucher et Chevru », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chevru » (commune de Chevru) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chevru » (commune de Chevru) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Ferté-Gaucher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Ferté-Gaucher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Ferté-Gaucher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Ferté-Gaucher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Ferté-Gaucher ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Site Corine Land Cover Mises à jour.
- Statistiques officielles de l'Insee.
- Du Plessis, II, p. 21.
- Du Plessis, II, p. 59.
- Bibl. nat., Picardie 296, no 15.
- Du Plessis, II, p. 63.
- Du Plessis, II, p. 65.
- Archives nationales, S 5160.
- Longnon, I, p. 90.
- Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 201.
- Archives nationales, S 5159.
- Cartulaire de La Maison-Dieu, p. 40.
- Cartulaire de La Maison-Dieu, p. 56.
- Longnon, I, p. 233.
- Obit. prov. Sens, IV, p. 11.
- Archives nationales, S 5180a.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1663, (ISBN 2600028846).
- Archives de la Seine-et-Marne, L 55 et 60.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Seigneurs de Coucy, notamment p. 5, 7 et 8 », sur Racine & Histoire.
- « Seigneurs de Roucy, notamment p. 7 et 15 », sur Racines & Histoire.
- Extrait du livre La formation de la société française moderne : la société et la monarchie absolue, t. 1er, p. 109, par Philippe Sagnac, PUF, 1945 : « [Le Tellier acheta] dans la Brie, la seigneurie de La Ferté-Gaucher, payée 300.000 livres à François de Clermont, marquis de Montglat... ».
- « La lutte de Colbert et de Louvois, p. 276 », sur Face à Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot... et l'avènement du libéralisme, par Luc-Normand Tellier, Presses de l'Université du Québec, 1987.
- Les maires de La Ferté-Gaucher (archive).
- Jean-Michel Rochet, « La Ferté-Gaucher honore ses anciens maires enterrés au cimetière », Le Pays Briard, (lire en ligne).
- Thomas Baron, « La Ferté-Gaucher : le nouveau maire Michel Jozon s’entoure de huit adjoints : Il n’y a pas eu de surprise lors du conseil municipal d’installation, lundi 25 mai. Michel Jozon est le nouveau maire et son équipe a obtenu les huit postes d’adjoints en jeu », Le Pays briard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu durant 37 ans, Yves Jaunaux a mis en garde ses pairs contre « un travail de tous les instants », mais a fait part de son « honneur d’avoir servi La Ferté-Gaucher », alors qu’il reste tout de même vice-président du Conseil départemental (...) Sans surprise, Michel Jozon obtient la majorité des voix (21), alors que Hervé Crapart, qui n’a obtenu que les 6 voix de l’opposition, attend toujours la suite que donnera le tribunal administratif à son recours pour faire annuler les résultats du premier tour ».
- « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur amf77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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