La Ferté-Gaucher

commune française du département de Seine-et-Marne

La Ferté-Gaucher (prononcé [la fɛʁ.ˈe gɔ.ˈʃe]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

La Ferté-Gaucher
La Ferté-Gaucher
L'hôtel de ville.
Blason de La Ferté-Gaucher
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Morin
(siège)
Maire
Mandat
Michel Jozon
2020-2026
Code postal 77320
Code commune 77182
Démographie
Gentilé Fertois
Population
municipale
4 820 hab. (2021 en évolution de +0,37 % par rapport à 2015)
Densité 278 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 03″ nord, 3° 18′ 29″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 188 m
Superficie 17,32 km2
Type Petite ville
Unité urbaine La Ferté-Gaucher
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coulommiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web la-ferte-gaucher.org

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 4 820 habitants.

Géographie

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Localisation

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D'une superficie de 1 732 hectares[1], la commune se situe en Brie dans la vallée du Grand Morin, à 80 km à l'est de Paris, à 20 km de Coulommiers et 30 km de Provins[Carte 1].

Représentations cartographiques de la commune
 
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
 
Avec les communes environnantes
1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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Carte des réseaux hydrographique et routier de La Ferté-Gaucher.

Le système hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

  • la rivière le Grand Morin, longue de 118,2 km dont 2,71 km à la commune[2],[3], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
    • un bras de 0,4 km[4] ;
    • un bras de 0,4 km[5] ;
    • un bras de 0,4 km[6] ;
    • un bras de 0,2 km[7] ;
  • le ru de Chambrun (ou ru du Vallot), 7,1 km[8], affluent du Grand Morin ;
    • le ru de Chaudron, 3,7 km[9] affluent du ru de Chambrun ;
      • le ru de Trubart, 1,9 km[10] (dont 0,748 km à la commune) qui conflue avec le ru de Chaudron ;
  • le ru de Saint-Mars (ou ru de Vauvard), 6,9 km[11], qui conflue avec un bras du Grand Morin (F6535101) ;
    • le fossé 01 du Bois Solvet, 1,5 km[12] qui conflue avec le ru de Saint-Mars ;
    • le ru des Granges, 1,5 km[13] qui conflue avec le ru de Saint-Mars.

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 16,04 km[14].

Le , le ru des Cordelins[réf. nécessaire] a inondé le rez-de-chaussée des classes du collège Jean Campin (730 élèves en 2018)[15],[16]. Pire, le , le ru a détruit partiellement le pont rue Robert Legraverend à côté du collège[17] et inondé d'un mètre d'eau tout le collège[18]. Le collège se trouve sans internet ni téléphone[18].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chevru à 9 km à vol d'oiseau[21], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,7 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[25],[26],[27].

Urbanisme

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Typologie

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Au , La Ferté-Gaucher est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Ferté-Gaucher[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[30]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 133 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[33] (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols

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En 2018[34], le territoire de la commune se répartit[Note 5] en 74,6 % de terres arables, 9 % de zones urbanisées, 4,3 % de prairies, 3,9 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 3,6 % de forêts, 2,6 % d’espaces verts artificialisés non agricoles et 2 % de zones agricoles hétérogènes[Note 6],[14].

Logement

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En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 359 dont 45,4 % de maisons et 53,5 % d’appartements.

Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 40,2 % contre 58,5 % de locataires[35],[Note 7], dont 25 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et 1,3 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est traversée par la route départementale 934 (ancienne route nationale 34).

Transports

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Une gare sur la ligne de Gretz-Armainvilliers à Sézanne la reliait à Coulommiers, puis Paris (gare de Paris-Est) via Tournan. Cette ligne n'est plus desservie et est désormais à l'état d'abandon.

Toponymie

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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Firmitas Galcherii en 1112[36] ; Firmitas Gauceri en 1170[37] ; Firmitas Galcheri en 1171[38] ; Feritas Gaucherii en 1177[39] ; Firmitas Walcherii en 1179[40] ; Firmitas Gaucheri en 1198[41] ; Feritas en 1201[42] ; La Ferté Gauchier vers 1222 (Livre des vassaux)[43] ; Firmitas Gauchier en 1228[44] ; Firmitas en 1255[45] ; La Fertey Gauchier en 1263[46] ; La Fermeté Gaucier en 1265[47] ; A. de Firmitate Walcheri au XIIIe siècle[48] ; La Fertel Gaulcher en 1508[41] ; La Ferté Gauché en 1736[49].

La Ferté-Gaucher a pris le nom de son fondateur. « Lieu fortifié », de l'oïl ferté (forteresse) et du nom germanique Galcherius[50], propriétaire de grands domaines en Brie.

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de La Ferté sur Morin en l'an III[51],[52].

Histoire

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Antiquité

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Le territoire communal est un lieu de passage important depuis l'Antiquité. La voie gallo-romaine dite Chemin Paré reliant les anciennes cités d'Augustobona et de Iantinum passe sur le plateau au-dessus de la ville actuelle. Elle arrive du sud en passant à Saint-Mars-en-Brie, tourne vers l'ouest et franchit le ru de la Michée au pont des Romains. Elle suit ensuite le rebord sud de la vallée du Grand Morin vers l'ouest en reprenant en partie le tracé de la route départementale 934 à Jouy-sur-Morin et Saint-Rémy-la-Vanne puis en s'en écartant quelque peu au nord à Saint-Siméon et au sud à Chailly-en-Brie où elle rejoint la Via Agrippa de l'Océan. Ce Chemin Paré rejoint ensuite l'autre Chemin Paré venu de Melodunum à Saint-Augustin avant de franchir le Grand Morin à Pommeuse et rejoindre l'actuelle ville de Meaux.

Fondation de la ville

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Un seigneur de la Cour, nommé Gaucher, devenu possesseur de grands domaines, fait bâtir une ville au milieu de ses terres et l'appelle Fort de Gaucher, actuellement La Ferté-Gaucher. La localité est aussi mentionnée par le nom de Firmitas Galcherii. Ce nom de Firmitas (du latin firmitas) se traduit par solidité, fermeté (en français, ce dernier remplace ferté qui restera limité aux noms de villes).

Devenu, de par son acquisition, voisin du comte de Champagne, Gaucher se lie d'amitié avec ce puissant seigneur et épouse l'une de ses filles. Cette dernière apporte en dot la terre de Montmirail avec comme condition expresse que le premier fils né de ce mariage en porte le nom et lui rende foi et hommage. C'est pourquoi, durant plusieurs siècles, les seigneurs de La Ferté-Gaucher furent également seigneurs de Montmirail.

Seigneurs de La Ferté-Gaucher

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La Ferté-Gaucher, comme Condé, est au départ une dépendance de la seigneurie de Montmirail.

Jean de Montmirail (ou Jehan de Montmirel) (1165 - ) était baron de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher, d'Oisy, de La Ferté-sous-Jouarre, de Tresmes, de Crèvecœur, de Bellonne et/ou Bellot, de Gandelu, de Condé-en-Brie et de La Chapelle-en-Brie, vicomte de Meaux et châtelain de Cambrai.

Connétable de France, il sauva la vie de Philippe-Auguste à Gisors et participa à la quatrième croisade. Il se retira comme moine à l'abbaye de Longpont, et l'Église l'a élevé sur les autels comme bienheureux.

Il était le fils d'André de Montmirail et d'Hildiarde d'Oisy (†1177), vicomtesse de Meaux, Dame d'Oisy (-le-Verger) et de Crèvecœur, châtelaine de Cambrai.

Il épousa Helvide de Dampierre et eut pour descendants :

  • Guillaume, qui mourut avant son père et qui n’a laissé aucun souvenir,
  • Jean II de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
  • Mathieu de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
  • Élisabeth, religieuse,
  • Félicie, mariée à Hellin, seigneur de Wavrin et sénéchal de Flandre,
  • Marie de Montmirail, mariée à Enguerrand III de Coucy : d'où la succession ci-dessous[53],[54],
  • Renaud de Montmirail, mort en croisade.

Comme Montmirail, La Ferté-Gaucher appartient ensuite aux Coucy, puis aux Roucy (Hugues de Pierrepont comte de Roucy et de Braine ayant épousé Blanche de Coucy-Montmirail à la fin du XIVe siècle ; Condé s'était séparé dans les années 1320 de Montmirail et La Ferté, passé comme La Ferté-sous-Jouarre à la branche cadette de Coucy-Meaux). En 1525, La Ferté-Gaucher se sépare de Montmirail, à la † d'Amé III de Roucy-Sarrebruck-Commercy : Guillemette, sœur d'Amé III, dame de Braine et de La Ferté-Gaucher, épouse Robert III de La Marck duc de Bouillon, alors que Montmirail et Commercy-Château-Haut vont à une autre sœur, Philippe/Philippine de Sarrebruck, et son mari Charles de Silly.

Combien de temps les La Marck gardent-ils La Ferté-Gaucher ? Toujours est-il qu'on la trouve ensuite aux mains de François de Clermont de Montglat (fils d'Hardouin de Clermont qui épousa en 1598 Jeanne de Harlay-Sancy ; il est curieux de constater que Jeanne était cousine d'Achille de Harlay-Champvallon, marquis de Bréval, qui descendait, lui, des La Marck-Braine : peut-être un arrangement de famille a-t-il fait passer La Ferté des Harlay-Champvallon aux Harlay-Sancy ?), qui la vend le au futur chancelier Le Tellier, père de Louvois, contre 300 000 livres[55],[56].

Ainsi, La Ferté-Gaucher va retrouver Montmirail, puisque le Louvois achète ce dernier fief. Ses descendants La Rochefoucauld-Doudeauville (cf. Ambroise-Polycarpe, 1765–1841) puis La Rochefoucauld-Liancourt (cf. Zénaïde de Chapt de Rastignac, 1798-1875) en hériteront.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[57],[58]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1870 1878 Louis Marie Auguste Crévot   Notaire
Conseiller général du canton de La Ferté-Gaucher (? → ?)
1878 1884 Ernest Pierre Julien Delbert   Docteur en médecine
1884 1886
(décès)
Victor Plessier (1813-1886) Républicain Notaire
Conseiller général du canton de La Ferté-Gaucher (1878 → 1880)
Député de Seine-et-Marne (1876 → 1885)
         
1888 1908
(décès)
Ernest Delbet (1831-1908) Rad. Docteur en médecine et sociologue
Député de Seine-et-Marne (1893 → 1908)
1909 1914 Paul Jules Cochot (1870-1948) Rad. Médecin
Conseiller général du canton de La Ferté-Gaucher (1909 → 1940)
1915 1917
(décès)
Louis Désiré Larrieux (1841-1917)   Cordier
1917 1919 Paul Auguste Notte (1859-1936)   Propriétaire
1919 1944 Paul Jules Cochot (1870-1948) Rad. Médecin
Conseiller général du canton de La Ferté-Gaucher (1909 → 1940)
         
1945 octobre 1947 Paul Jules Cochot (1870-1948) Rad. Médecin
Conseiller général du canton de La Ferté-Gaucher (1909 → 1940 puis 1945 → 1948)
octobre 1947 mai 1953 Albert Auguste Moret (1876-1962)   Imprimeur
mai 1953 1960 Jean Campin (1899-1960)   Directeur d’école
1960 mars 1965 Marc Lucas ( -2001)   Tuilier-briquetier
mars 1965 mars 1989 Gérard Petitfrère (1923-1993)   Notaire
mars 1989 juin 1995 Henri Forgeard (1917-1996) UDF Médecin
juin 1995 mai 2020 Yves Jaunaux (1944- ) RPR
puis
UMPLR
Médecin
Conseiller général puis départemental de La Ferté Gaucher (1994 → )
Vice-président du conseil départemental de Seine-et-Marne (2017 → )
mai 2020[59] En cours Michel Jozon[60] DVD Secrétaire général (Fonction publique)

Jumelages

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Depuis les années 1990, La Ferté-Gaucher est jumelée avec la communauté de la commune de   Bedburg-Hau dans l'arrondissement de Clèves.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62]. En 2021, la commune comptait 4 820 habitants[Note 9], en évolution de +0,37 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9241 7831 8951 8601 9302 1142 1092 1952 097
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1322 5472 2512 2032 1282 2872 3492 1362 189
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2442 2282 2941 9362 0492 0902 1122 1762 019
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 5853 2583 8213 8713 9244 1504 0574 5574 818
2021 - - - - - - - -
4 820--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Plusieurs événements sont dénombrés dans la commune.

La Fête du chien d'août a lieu au mois d'août. L'étymologie du nom n'a pas de rapport direct avec les chiens, c'est une expression briarde pour dire fête des moissons ; traditionnellement, une fête et une foire se tenaient au centre du village. Lors du week-end de la mi-août briarde, se succèdent dans le centre-ville sur deux jours : repas de quartier, expositions et reconstitutions agricoles, feu d'artifice, présentations d'animaux, animations (records alimentaires), concert, stands de vie associative, dégustations de produits du terroir. La manifestation reçoit en moyenne six mille visiteurs, soit plus que la population résidente.

La brocante de La Ferté-Gaucher propose quatre-vingts stands en plein centre-ville ainsi que de multiples animations (fête foraine, promenades à poney, défilé de majorettes, bonimenteurs). Elle a lieu tous les ans, le quatrième dimanche du mois d'avril.

Il existe également dans la commune un certain nombre d'animations touristiques : le petit train touristique et le Vélorail du Val du Haut-Morin. Le vélo-rail est une activité unique en Ile-de-France (à une heure de Paris) au cœur de l'Espace naturel sensible départemental. Ce site donne l’occasion à toute la famille de découvrir, de façon ludique, les richesses de la faune et de la flore locales ainsi que l’arrière-pays fertois. Les touristes peuvent pédaler dans un univers verdoyant sur une ancienne voie ferrée (celle qui reliait autrefois Paris à Sézanne) sur 6,5 km (13 km aller-retour). Un train touristique les achemine vers la gare de départ du Vélo-Rail situé sur la commune de Lescherolles parcourant ainsi près de 4 km à travers la campagne briarde. Une balade de 4 km permet également de découvrir tout au long de la Coulée Verte plusieurs points d’intérêts tels que la commanderie de Coutran et le verger conservatoire de Saint-Martin-des-Champs planté par des écoliers. En gare de départ, les touristes y découvrent des expositions thématiques sur la nature, la vie du rail ou le sport et profitent d’une vente de produits de terroir[64].

Les sports incluent le basket-ball (JSFG), le handball, la course d'orientation (JSFG), le cyclisme (JSFG), la gymnastique - aquagym (JSFG), le judo (JSFG), le karaté (JSFG), la pétanque (JSFG), la randonnée pédestre (JSFG), le tennis (JSFG), le tennis de table (JSFG), le vovinam Viet Vo Dao (JSFG), le yoga, le football (EBE) et la majorette.

Le CPS (Centre de Parachutisme Sportif) Paris Île-de-France était basé à l'aérodrome du au , au moment de la réorganisation des couloirs aériens[65]. L'intensification du trafic aérien des aéroports parisiens amenant de nouveaux axes d'approche, les activités furent alors transférées à Brienne-le-Château dans l'Aube (10). Il était réputé être l'un des plus importants centres de parachutisme civil d'Europe.[réf. souhaitée]

Médias

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  • Le Pays Briard, bi-hebdomadaire du groupe Publi-Hebdos paraissant le mardi et le vendredi.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 10] de la commune était de 1 976 (dont 45 % imposés), représentant 4 517 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 18 180 euros[66], le 1er décile[Note 11] étant de 9 960 euros avec un rapport interdécile de 3[Note 12].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 924, occupant 1 646 actifs résidants (dont 33,2 % dans la commune de résidence et 66,8 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 58,2 % contre un taux de chômage de 15,9 %. Les 25,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 11,7 % pour les autres inactifs[67].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 327 dont 14 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 43 dans la construction, 124 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 6 dans les activités financières et d'assurance, 16 dans les activités immobilières, 37 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 51 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 32 étaient relatifs aux autres activités de services[68].

En 2020, 40 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 28 individuelles.

Au , la commune possédait 20 chambres d’hôtels dans un établissement et un terrain de camping disposant de 26 emplacements[69].

Culture locale et patrimoine

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L'ancienne église du prieuré Saint-Martin.
 
L'église Saint-Romain.

Monuments et lieux remarquables

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La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[70] :

  • Vestiges de l'ancienne église du prieuré Saint-Martin, XIIe siècle inscrite en 2004   Inscrit MH[71]. L'édifice sert de grange depuis le XIXe siècle.

Autres lieux et monuments

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  • L'église paroissiale Saint-Romain (Romain d'Antioche).
  • La halle aux Veaux du XIXe siècle.
  • Circuit automobile construit en 2008[72].


Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
De gueules au lion rampant d'or, armé et lampassé.
Détails

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « La Ferté-Gaucher », p. 511–515

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de La Ferté-Gaucher comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
  6. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. hors communautés et sans abris.
  11. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires.
  12. Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
  • Cartes
  1. « Localisation de La Ferté-Gaucher » sur Géoportail (consulté le 20 août 2018)..

Références

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  1. « Fiche signalétique de La Ferté Gaucher », sur Atome 77 (consulté le ).
  2. Sandre, « Le Grand Morin ».
  3. Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie sur le site sigessn.brgm.fr.
  4. Sandre, « Bras du grand Morin ».
  5. Sandre, « Bras du grand Morin ».
  6. Sandre, « Bras du grand Morin ».
  7. Sandre, « Bras du grand Morin ».
  8. Sandre, « Ru de Chambrun ».
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