La bataille de Claye, également appelé bataille de Claye-Souilly ou encore combat de Claye, eut lieu le lors de la campagne de France. Les troupes françaises remportèrent un succès limité sur l'avant-garde des troupes prussiennes du général von Katzler mais durent battre en retraite après un second combat à Villeparisis le même jour.

Bataille de Claye

Informations générales
Date
Lieu Claye
Issue Incertaine
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Commandants
Jean Dominique Compans
François Roch Ledru des Essarts
Andreas Georg Friedrich von Katzler
Forces en présence
4 700 hommes dont
3 000 infanterie
1 700 cavalerie
18 canons
4 500 hommes dont
2 600 infanterie
1 900 cavalerie
16 canons
Pertes
200 morts ou blessés
150 prisonniers
600 morts ou blessés
145 prisonniers

Sixième Coalition

Batailles

Campagne de Russie (1812)


Campagne d'Allemagne (1813)


Campagne de France (1814)


Front italien :

Front des Pays-Bas :
Coordonnées 48° 57′ nord, 2° 42′ est
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Bataille de Claye
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Bataille de Claye
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Bataille de Claye

Contexte

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Après la bataille de Fère-Champenoise du , les troupes alliées poursuivent leur avance vers la capitale.

Poursuivie par les troupes coalisée, une partie des troupes françaises suit le cours de la Marne en direction de Paris. Après avoir combattu à Trilport pour empêcher le passage du fleuve, les troupes françaises se réfugient dans Meaux.

Le , la défense de Meaux étant impossible aux généraux français. L'évacuation des troupes commence le soir en direction de Claye et Villeparisis. L'arrière-garde, commandée par le général Vincent, détruit une partie du faubourg de Paris en faisant sauter le magasin à poudre.

Forces en présence

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Les troupes françaises commandées par le général Compans se composent de 4 700 hommes dont 3 000 fantassins, 1 700 cavaliers et 18 canons.

L’avant garde de l'armée de Silésie commandée par le Général von Katzler se compose de 4 500 hommes dont 2 600 infanterie, 1 900 cavaliers et 16 canons.

La bataille

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Alors que les troupes françaises quittent, le matin, le village de Claye, la colonne du général Guye arrive de Paris en renfort.

Poursuivi par l’avant garde de l'armée de Silésie du général von Katzler[1], le général Compans, grâce aux renforts, décide de défendre le village. Ayant fait évacuer le village au fur et à mesure, le général Compans met ses troupes sur des positions en arrière de Claye.

Bientôt, l'infanterie prussienne qui avait déjà pris possession du village, et continuant son avance, débouche dans la plaine. Le général Compans ordonne alors une charge de cavalerie qui culbute les fantassins, faisant 300 tués ou blessés ainsi que beaucoup de prisonniers. Le reste de la colonne retraite alors précipitamment dans Claye.

Le général Compans prend ensuite position à la tête du bois de Montsaigle[2], occupant la ferme de Gros-Bois[3], les bois de Claye, Morfondé[4] et les bois voisins.

L'avant-garde prussienne, qui a pris possession du village, continue son avance, et, le défilé de Claye étant ouvert, passe et se déploie sur la gauche de la route d'Allemagne à la hauteur du taillis de Gros-Bois. La division de cavalerie Otto von Pirch, qui arrive immédiatement après l'avant-garde, se déploie sur la grand route. La division Klüx se place à gauche de la précédente et la cavalerie du général Hans Ernst Karl von Zieten occupe les hauteurs de Le Pin afin de contourner la droite de la position française.

Le combat dura longtemps dans les bois de Montsaigle et de Grosbois, mais l'ennemi ayant fait entrer en action l'ensemble du corps de Kleist ainsi que les divisions Heinrich Wilhelm von Horn et Yorck venues se placer vers Souilly, le général Compans prend une nouvelle position sur Villeparisis.

Il fit occuper les fermes de Morfonde et de Monzaigle[2], ainsi que les bois Mulot et Mony[5]. L'ennemi prit à nouveau l'offensive. Deux bataillons furent dirigés par la gauche, par le chemin de Le Pin en contournant la ferme. Deux autres bataillons attaquèrent les Français par la trouée de Gros-Bois[6] à Villeparisis.

Pendant ce temps les deux bataillons prussiens qui s'étaient lancés à l'attaque des positions françaises du bois Mulot eurent beaucoup à souffrir du feu défensif. Le bataillon français qui défendait la ferme de Monzaigle ne quitta le poste qu'après une défense acharnée.

  Forces françaises

Sur 3 000 fantassins, 1 700 cavaliers et 450 artilleurs avec 18 canons, les Français perdent environ 200 tués et blessés et 150 prisonniers.

  Forces prussiennes

Sur 2 600 fantassins, 1 900 cavaliers et 300 artilleurs avec 16 canons, les Prussiens perdent environ 600 tués et blessés et 145 prisonniers.

Conséquences

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Sous le nombre, les points défensifs tombent les uns après les autres, malgré l’opiniâtreté des défenseurs français. Le général Compans fait alors retraiter ses troupes, en bon ordre, sur Villeparisis. Après le combat de Villeparisis livré le même jour par les mêmes armées, Compans fait évacuer ce village et se replie sur Bondy, laissant une arrière-garde bivouaquer près de Vert-Galant. Ce lieu de bivouac pourrait être Sevran. En effet l'état civil de Sevran consigne deux actes de décès : l'un du 6 Avril 1814 : " d'un militaire français dont on a pu avoir aucun renseignement sur ses nom et prénom ni son régiment, tous ceux qui nous ont pu produire les déclarants: qu'il avait une veste de chasseur dont les revers des pans étaient blancs où il y avait un N, ses boutons avaient un aigle et ils ont déclaré que c'était un garde nationale ... il a été tué par les cosaques le 29 mars à 5 heures du soir proche la porte de la ferme de la "Baudotte" (Les Beaudottes) ayant reçu un coup de feu dans le corps et ayant été enterré au cimetière ...". L'autre du 17 Avril :" ... Que ce militaire avait été tué par les cosaques sur le canal de l'Ourcq, dans la forêt de Bondy, du côté du Levant, proche la buse de Rouially, le 29 mars à 5 ou 6 heures du soir... il a été trouvé sur lui un morceau de papier qui contenait une adresse de lettre timbrée de Melle ( Deux-Sèvres) ainsi conçue Monsieur Renaud Jean, soldat en la Ière bataillon, 4ème Compagnie des gardes nationales du Département des Deux-Sèvres à Paris ou à la suite du détachement ... "

Notes et références

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  1. Général Andreas Georg Friedrich von Katzler (1764-1834) qui fut par la suite commandant de Danzig
  2. a et b « Villeparisis: Le château de Montzaigle », sur Villeparisis - Histoire (consulté le )
  3. Carte postale de la ferme de Gros-Bois à Claye
  4. « Villeparisis: Le château de Morfondé », sur Villeparisis - Histoire (consulté le )
  5. « Portion de route entre "Villeparisis" et Claye-Souilly ("Claye"), à hauteur du village de "Souilly" », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Villeparisis: Le château de Grosbois », sur Villeparisis - Histoire (consulté le )

Bibliographie

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  • Guillaume de Vaudoncourt: Histoire des campagnes de 1814 et 1815 en France. Castel, Paris 1817/26.
  • Frédéric Koch: Mémoires pour servir a l'histoire de la campagne de 1814. Accompagnés de plans, d'ordres de bataille et de situations. Maginet, Paris 1819.
  • Maurice Henri Weil: La campagne de 1814 d'après les documents des archives impériales et royales de la guerre à Vienne. La cavalerie des armées alliées pendant la campagne de 1814. Baudouin, Paris 1891/96
  • François-Guy Hourtoulle, Jacques Garnier, André Jouineau (planches uniformologiques), Jean-Marie Mongin (cartographie) et Denis Gandilhon (cartographie), 1814, La campagne de France : L'aigle blesse, Paris, Histoire et Collections, , 176 p. (ISBN 978-2-915-23955-3).