Bataille d'Arnemuiden

bataille navale de la guerre de Cent Ans

La bataille d'Arnemuiden est une bataille navale livrée le , pendant la guerre de Cent Ans.

Bataille d'Arnemuiden
Description de cette image, également commentée ci-après
Illustration extraite des Chroniques de Jean Froissart.
Informations générales
Date
Lieu près d'Arnemuiden, Middelbourg, île de Walcheren
Issue Victoire française
Belligérants
Royaume de France Royaume d'Angleterre
Commandants
Hugues Quiéret
Nicolas Béhuchet
John Kingston
Forces en présence
48 galères
2 caraques
nombre indéterminé de navires divers
5 nefs
Pertes
Probablement plusieurs centaines mais leur nombre n'est pas documenté par les historiens référencé (Castex, etc.) 1 000 morts
les 5 nefs capturées

Guerre de Cent Ans

Batailles

Coordonnées 51° 38′ 42″ nord, 3° 22′ 23″ est
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
Bataille d'Arnemuiden

Elle oppose, près d'Arnemuiden, port de l'île de Walcheren aux Pays-Bas, une vaste flotte française commandée par les amiraux Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet à cinq grandes nefs anglaises, transportant un énorme chargement de laine destinée aux Flamands, alliés d'Édouard III, roi d'Angleterre. Écrasés sous le nombre et ayant une partie de leurs équipages à terre, les navires anglais se défendent avec une grande vaillance, en particulier le Christofer sous les ordres de John Kingston, chef de la petite escadre. Il ne capitule qu'après une journée de lutte et après avoir épuisé tous ses moyens de défense. Les Français s'emparent de la riche cargaison et intègrent les cinq nefs à leur flotte mais ils ternissent leur victoire payée au prix fort, par le massacre des prisonniers[1]. Deux ans plus tard, Quiéret et Béhuchet paieront de leur vie cet acte de cruauté : à l'issue de la bataille de l'Écluse le premier sera décapité, le second pendu.

Cette bataille navale est l'une des premières de l'histoire où au moins un des belligérants utilise de l'artillerie[2]. Le Christofer était, en effet, équipé de trois canons de fer et d'un canon à main[3]. Côté français, cet usage n'est pas documenté.

Notes et références

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  1. Jean-Claude Castex, Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises, Presses de l'Université Laval, 2004, p. 21.
  2. Charles de la Roncière, Histoire de la Marine Française, p. 18.
  3. Jean-Claude Castex, op. cit., p. 20.

Bibliographie

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  • Jean-Claude Castex, Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises, les Presses de l'Université Laval, 2004, (ISBN 978-2-7637-8061-0).
  • Charles de La Roncière et Georges Clerc-Rampal, Histoire de la Marine Française, Librairie Larousse, Paris 75006, 1934.

Articles connexes

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