Base aérienne Al-Asad

base aérienne irakienne

La base aérienne Al-Asad (OACI : ORAA) est une base aérienne irakienne, située à environ 180 kilomètres à l'ouest de Bagdad, dans la province d'Al-Anbar et géographiquement dans le désert de Syrie. Dotée de trois pistes, elle hébergeait jusqu'en 2003 des MiG-21 et 25 de la force aérienne irakienne. Sécurisée par les Australiens le lors de l'opération liberté irakienne, elle est utilisée ensuite par l'United States Air Force (deuxième plus grande base de l'US Air Force en Irak) jusqu'en 2011, puis de nouveau depuis 2014.

Base aérienne Al-Asad
Image illustrative de l’article Base aérienne Al-Asad
Un Sikorsky CH-53E Super Stallion de l'United States Marine Corps Aviation sur la base aérienne en 2005.

Pays Drapeau de l'Irak Irak
Période 1981
Type Base militaire
Allégeance Forces armées irakiennes (1981-2003, 2011-)
US Army (2003-2011 ; depuis 2014)
Ancienne dénomination قاعدة القادسية الجوية
Localisation
Pays Drapeau de l'Irak Irak
Province Al-Anbar
Latitude
Longitude
33° 47′ 08″ nord, 42° 26′ 28″ est
Informations aéronautiques
Code OACI ORAA
Type d'aéroport Militaire
Altitude 188 m (617 ft)
Pistes
Direction Longueur Surface
09R/27L 3 990 m (13 091 ft) Asphalte
09L/27R 3 990 m (13 091 ft) Asphalte
08/26 3 090 m (10 138 ft) Terre

Historique

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Air Force One visitant la base d'Al Asad en 2007.
 
Le président Trump visite la base aérienne Al-Asad en 2018.

Le 26 décembre 2018, Donald Trump rend visite aux troupes américaines stationnées dans la base, accompagné par sa femme Melania. Il y déclare notamment que « Les États-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde »[1].

Le 8 janvier 2020 le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran a tiré avec des missiles Fateh, (qui ont une portée de 500 kilomètres) sur la base aérienne. Le CGRI annonce que l'heure d'attaque a été symboliquement la même heure que la frappe américaine qui a tué le général Qassem Soleimani cinq jours auparavant[2],[3]. Selon les États-Unis, l'attaque n'a fait aucune victime et pour CNN, les soldats ont été alertés de l'attaque et ont pu se mettre à l'abri[4].

Le , elle est ciblée par une quinzaine de roquettes et missiles balistiques tirés par un groupe pro-iraniens[5]. Selon les premiers rapports, treize sont abattues par la défense antiaérienne, deux touchent la base. Au moins un militaire irakien est blessé[6].

Le 5 août 2024, plusieurs membres du personnel américain stationnés sur la base aérienne auraient été blessés lors d'une attaque à la roquette, un groupe irakien nommé Al-Thawryoon a revendiqué l'attaque[7].

Article connexe

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Notes et références

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  1. « Trump en Irak : « Les Etats-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde » », (consulté le )
  2. « L'Iran attaque deux bases irakiennes abritant des soldats américains », sur RFI,
  3. « Le CGRI d'Iran lance des missiles sur une base aérienne américaine en Irak », sur french.xinhuanet,
  4. Armin Arefi, « Face à Trump, la riposte millimétrée de l'Iran », sur Le Point,
  5. « Iranian-backed militants attack al-Assad Airbase, Iraq », sur U.S. Central Command (consulté le ).
  6. « Une quinzaine de frappes contre les troupes de la coalition internationale », sur L'Alsace,
  7. « Des Américains blessés dans l'attaque d’une base militaire en Irak », sur Le Figaro, (consulté le )

Liens externes

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