Barbarella (film)

film de Roger Vadim, sorti en 1968
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Barbarella est un film franco-italien de science-fiction réalisé par Roger Vadim sorti en 1968. Il est adapté de la bande dessinée Barbarella de Jean-Claude Forest[1].

Barbarella

Titre original Barbarella
Réalisation Roger Vadim
Scénario Terry Southern
Claude Brulé
Roger Vadim
Tudor Gates
Acteurs principaux
Sociétés de production Dino De Laurentiis Cinematografica
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Science-fiction
Durée 98 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Résumé

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En l'an 40 000, le monde vit dans une ère peace and love où les armes sont devenues obsolètes et où les gens font l'amour en absorbant des pilules. L'aventurière Barbarella est envoyée en mission par le président de la Terre pour tenter de retrouver le savant Durand Durand, inventeur d'une arme destructrice, le rayon positronique. L'homme a disparu aux environs de la planète Lithion, quelques années auparavant.

Après le crash de son vaisseau spatial sur cette planète, Barbarella est attaquée par des poupées tueuses menées par deux petites filles méchantes et cruelles. Stomoxys et Glossina se trouvent être également les nièces du Grand tyran de Sogo, la ville du mal.

Barbarella est sauvée par Mark Hand, une sorte de chasseur, qui a décidé de vivre loin de la ville et de ses péchés. Comme récompense, il obtient d'elle de lui faire l'amour de façon primitive en ne faisant pas appel aux pilules.

À la suite d'un nouveau crash, l'aventurière fait connaissance avec les esclaves prisonniers de Sogo, nourris seulement d'orchidées et dirigés par le professeur Ping. Elle est ensuite conduite dans le repaire de la Reine noire par Pygar, un ange aveugle à la suite des tortures subies à Sogo et qui a réappris à voler après avoir fait l'amour avec elle.

À Sogo, ville où un nouveau péché est inventé à chaque heure afin de nourrir le Mathmos, qui fournit énergie et chaleur à la cité, elle retrouve Durand Durand, devenu le concierge du Grand tyran, qui est en fait la Reine noire que Barbarella a rencontré dans Sogo, et qui s'apprête à conquérir le monde grâce à un appareil maléfique de son invention, et Dildano, le chef de la rébellion contre le régime.

Pour sa part, la Reine noire est une reine qui se complaît dans le mal. Elle laisse Barbarella entre les mains de Durand Durand qui l'installe dans la Machine excessive, une machine censée la faire mourir d'un plaisir orgasmique. Elle s'en tire sans trop de dommages au grand dépit du savant fou.

Les esclaves de Sogo finissent par se révolter, mais Durand Durand, qui a auparavant déposé la Reine noire, se sert de son Positron pour les mater. Barbarella parvient finalement à convaincre la Reine noire de se joindre à elle pour le combattre. Durand Durand meurt dans le magma du Mathmos qui entoure la cité et qui finit par tout engloutir. Barbarella et la Reine noire s'enfuient sous les ailes de l'ange Pygar.

Fiche technique

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Distribution

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Production

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Tournage

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Le tournage se déroule à Rome. La scène d'ouverture où Barbarella semble flotter dans son vaisseau spatial est filmée alors que Jane Fonda est installée sur un énorme morceau de plexiglas avec une image de vaisseau spatial en dessous d'elle. Elle est filmée de haut, donnant l'impression d'être en apesanteur.

 
Le réalisateur Roger Vadim et l'actrice Jane Fonda dans leur villa proche de Rome à l'époque du tournage du film Barbarella, le 24 avril 1967

Jane Fonda affirme avoir été en état d'ivresse pendant la quasi-totalité du tournage : d'après elle, il s'agissait d'un conseil de Roger Vadim pour être moins nerveuse[2].

Costumes

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Le costume de Barbarella dans la scène finale est du styliste Paco Rabanne.

Bande originale

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  • Barbarella, interprété par Bob Crewe et Charles Fox
  • Drag Me Down, interprété par Bob Crewe et Charles Fox
  • Love Theme from Barbarella, interprété par Bob Crewe et Charles Fox
  • An Angel is Love, interprété par Bob Crewe et Charles Fox

Accueil

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L'affiche originale du film est conçue par Robert McGinnis.

Durand Durand, le nom du scientifique recherché, a inspiré le nom du groupe pop britannique Duran Duran, fondé en 1978. Dans leur film conceptuel, Arena (An Absurd Notion) (1985), Milo O'Shea reprend son rôle et affronte les membres du groupe qui lui ont volé son nom[3].

Le film CQ rend hommage à Barbarella[4] et à d'autres films des années 1960 comme Danger : Diabolik !

Un remake, dirigé par Robert Rodriguez, est un temps prévu pour 2008, mais abandonné en mai 2009. Nicolas Winding Refn confie en 2013 son projet d'en faire un reboot sous forme de série[5]. En 2015, Axel Braun en réalise une parodie porno, pour le studio Wicked. Riley Steele y reprend le rôle tenu par Jane Fonda[6].

La scène d'ouverture inspire par ailleurs certains passages du clip Break Free d'Ariana Grande[7]. On peut y voir Ariana retirer sa combinaison et flotter dans son vaisseau à la manière de Jane Fonda.

Distinctions

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  • Laurel Awards 1970 : nomination au Laurel de la meilleure actrice pour Jane Fonda.

Inspiration des dénominations

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Le terme Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch, utilisé comme mot de passe dans le film, est le nom d'un village du pays de Galles.

Sogo, la ville où Barbarella est faite prisonnière, est une référence à Sodome et à Gomorrhe dont elle a emprunté les deux premières syllabes.

Les noms des nièces de la Reine noire, Stomoxys et Glossina, sont les noms de deux espèces de mouches. Glossina est un autre nom pour désigner la mouche tsé-tsé.

Notes et références

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  1. « " BARBARELLA " », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Lynn Hirschberg, « Absolument fabuleuse », Vanity Fair France n°28,‎ , p. 120
  3. La Rédaction de Magic, « Souvenirs ‘magic’ : réédition des singles de Duran Duran en 2003 », sur Magic - revue pop moderne (consulté le )
  4. Samuel Blumenfeld, « CQ », sur Le Monde (consulté le )
  5. « Barbarella : Nicolas Winding Refn donne des nouvelles », actucine.com, 27 mai 2013.
  6. « Barbarella (2015) », sur Le Point Q (interdit aux mineurs.) (consulté le )
  7. (en) Ross Miller, « Ariana Grande’s new 'Break Free' music video is a trippy sci-fi romp », sur The Verge, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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