Bangasso
Bangasso, parfois appelé Kouangouasso – ou en sénoufo Kagoo ou Kalaga[2] –, est une commune rurale située dans le département de N'Dorola de la province de Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso.
Bangasso | |||
Administration | |||
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Pays | Burkina Faso | ||
Région | Hauts-Bassins | ||
Province | Kénédougou | ||
Département ou commune |
N'Dorola | ||
Démographie | |||
Population | 1 778 hab. (2006[1]) | ||
Langues | français, sénoufo | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 11° 57′ 23″ nord, 4° 49′ 55″ ouest | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
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Géographie
modifierBangasso est situé en pays Sénoufo[2] à environ 22 km au nord de N'Dorola et à 6 km de la frontière malienne que constitue la rivière Banifing.
Histoire
modifierAdministration
modifierDépendant sur le plan administratif du maire de N'Dorola (où le village a deux conseillers administratifs) dans ses rapports à l'État et pour l'organisation des services publics, le village de Bangasso répond également localement à une chefferie traditionnelle tenue par le chef coutumier qui assure le respect et l'adoration des lieux sacrés et administre le village[2]. Cette chefferie est transmise entre frères de la famille Dao qui passe à l'homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l'ancien chef ; la généalogie est : Sozé, Sozanga, N'Go, Mabèrèssiré, Béfono, Kakana, Bâh Nagnara, Tôssagné, Zégué Zana, Koganan Oumar et l'actuel qui est Lozé Fousseni[2].
Économie
modifierL'économie de la commune repose sur l'agriculture de subsistance (mil, maïs, sorgho, haricot, arachides, oignons, sésame, piment) ainsi que sur la culture de rente du coton depuis 1960[2]. Bangasso a cinq Groupements de producteurs de coton (GPC) dans le village mais pas d'association de femmes[2]. L'élevage (bœufs, chèvres, moutons, volailles) est peu pratiqué.
Le commerce est assuré par un marché hebdomadaire.
Santé et éducation
modifierBangasso accueille un centre de santé et de promotion sociale (CSPS)[3] ainsi qu'un dépôt pharmaceutique[2].
L'éducation est assurée par une école primaire publique[4] de quatre classes ouverte en 1984 et de deux centres d'alphabétisation ; les études secondaires se font au collège d'enseignement professionnel (CEP) de N'Dorola[2].
Religion
modifierHistoriquement de religion traditionnelle reposant sur le fétichisme, il existe toujours à Bangasso des croyances liées aux deux fétiches communs aux chasseurs ; ainsi qu'au fétiche « Konon » venu de Séfina I ; au « Maggné », au « Sirabani » venus du Mali ; et au « Gnan ». Il existe également des lieux sacrés possédant des interdits de personnes ou de jours de fréquentation[2].
Quelques protestants sont présents dans le village, mais c'est l'islam sunnite qui est le plus pratiqué dans les trois mosquées[2].
Culture
modifierLa culture traditionnelle repose sur un groupe de balafon, ainsi qu'occasionnellement des joueurs de Zabégué pour les fêtes ou de tiépoungué pour les funérailles[2]. Les fêtes autour de l'adoration des fétiches sont aussi importantes.
Notes et références
modifier- [xls] Liste des villages du Burkina Faso - Recensement 2006 sur le site HDX–Open data Burkina Faso, consulté le 14 janvier 2019.
- Bangasso (2010), Centre de recherche pour la sauvegarde et la promotion de la culture sénoufo, consulté le 19 février 2019.
- [PDF] Carte sanitaire 2010, Ministère de la Santé, p. 77, consulté le 25 décembre 2018.
- [PDF] « Élections municipales du 22 mai 2016 – Statistiques des bureaux de vote par communes/arrondissements », LeFaso.net, , p. 343.