Bailleul-lès-Pernes

commune française du département du Pas-de-Calais

Bailleul-lès-Pernes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bailleulains.

Bailleul-lès-Pernes
Bailleul-lès-Pernes
La mairie.
Blason de Bailleul-lès-Pernes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Jean Bruyant
2020-2026
Code postal 62550
Code commune 62071
Démographie
Gentilé Bailleulains
Population
municipale
408 hab. (2021 en évolution de −4 % par rapport à 2015)
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 34″ nord, 2° 23′ 17″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 188 m
Superficie 3,49 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bailleul-lès-Pernes
Géolocalisation sur la carte : France
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Bailleul-lès-Pernes
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Bailleul-lès-Pernes
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Bailleul-lès-Pernes

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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Le village est entouré de bois et comprend 284 ha en terres cultivables, 34 ha en prairies, 24 ha en bois. Le surplus des 349 ha de la commune est constitué du village et des voiries[1].

Il est desservi par la RD70, qui serpente le village sur 2,5 km[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes de Bailleul-lès-Pernes
Nédon Amettes
 
Sachin Aumerval

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 3,49 km2 ; son altitude varie de 103 à 188 mètres[2].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

C'est dans la commune que la Cauchiette, un cours d'eau naturel de 3,74 km, prend sa source et se jette dans la Nave au niveau de la commune d'Amettes[4].

La commune est située dans la vallée verdoyante de la Coquelaine, aujourd'hui presque entièrement busée[1].

 
Réseau hydrographique de Bailleul-lès-Pernes[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records FIEFS (62) - alt : 186m, lat : 50°30'16"N, lon : 2°19'34"E
Records établis sur la période du 01-10-1952 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,2 2,8 4,7 7,8 10,7 12,8 12,9 10,4 7,6 4,3 1,8 6,5
Température moyenne (°C) 3,5 4 6,6 9,4 12,7 15,5 17,7 17,8 14,9 11,1 7 4,2 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6 6,9 10,3 14,2 17,6 20,4 22,7 22,7 19,3 14,7 9,7 6,6 14,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,5
09.01.1985
−17,5
23.02.1956
−13,9
07.03.1971
−6
25.04.1955
−5
02.05.1960
−3,2
02.06.1962
3,2
04.07.1964
4
29.08.1964
0,2
30.09.1954
−6
29.10.1997
−11
30.11.1978
−12,9
29.12.1996
−18,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
01.01.22
19,8
28.02.1960
25,1
31.03.21
27
29.04.1955
34
25.05.1953
35,5
30.06.1957
40,6
25.07.19
37
10.08.03
33,6
09.09.23
30,8
01.10.1959
19,5
06.11.1955
17
01.12.00
40,6
2019
Précipitations (mm) 103,9 86,5 76,4 64,4 76,4 74,4 80,7 85,1 83,3 100,9 112,8 125,8 1 070,6
Source : « Fiche 62333001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé et géré

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : les sources de la Coqueline, d’une superficie de 0,431 hectare. Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[12].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le coteau et le bois de Pernes, d’une superficie de 171 ha et d'une altitude variant de 103 à 177 mètres. Ce site est un ancien lieu d’activité agropastorale du Béthunois lors du siècle précédent[13].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme

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Une vue de la commune.

Typologie

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Au , Bailleul-lès-Pernes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,3 %), prairies (31,2 %), zones urbanisées (10,7 %), forêts (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par la route départementale D 90 qui relie Nédonchel et Pernes. Elle est située à 10 km de la sortie no 5 de l'autoroute A26, appelée autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[19].

Transport ferroviaire

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La commune se trouve à 11 km de la gare de Lillers, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Baillol (1157) ; Baillul (1164) ; Baillol (1157) ; Bailloeul juxta Pernes (1254) ; Bailluel (1287) ; Bailoel (1291) ; Bailloel lez Pernes (1467) ; Bailleul en Ternois (1474) ; Bailliolum in Ternesio (1648)[20].

Ce toponyme est issu du latin balliculum ("palissade"), ou d'un mot de base baculum ("bâton") et le suffixe diminutif -eolum de présence. Dans les deux cas, la ville a été nommée d'après la palissade qui l'entourait[réf. nécessaire].

En français, la préposition « lès » signifie « près de », ici Pernes. D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.

Histoire

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Première Guerre mondiale

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Pendant la Première Guerre mondiale, lors de l'été 1915, des troupes ont séjourné sur Bailleul-lès-Pernes (de même qu'à Aumerval, Fiefs, Fontaine-les -Boulans) en cantonnement de repos après de durs combats sur le front de l'Artois[21].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [22] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23]. À l'initiative des intercommunalités concernées[24], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[25] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [26],[27].

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [28].

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1965 2008 Henri Huchette    
2008 En cours
(au 31 janvier 2022)
Jean Bruyant   Ancien cadre
Réélu pour le mandat 2014-2020[29],[30]
Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32]

Équipements et services publics

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Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique (RP) des Deux Vallées, qui rassemble Aumerval, Fontaine-lès-Hermans, Nédon, Nédonchel et Bailleul-lès-Pernes. En 2016, il accueille 124 élèves, dont 49 de Bailleul, qui bénéficient tous des activités périscolaires et d'une cantine[1].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[33].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Bailleulains[34].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

En 2021, la commune comptait 408 habitants[Note 4], en évolution de −4 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
315353279289337343297290254
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
261276270286307328345368366
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
363399383432423417406378380
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
391337311293299304332340367
2014 2019 2021 - - - - - -
424405408------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 197 hommes pour 216 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,9 
4,7 
75-89 ans
8,5 
16,1 
60-74 ans
14,6 
22,3 
45-59 ans
18,4 
19,7 
30-44 ans
21,7 
11,9 
15-29 ans
13,7 
25,4 
0-14 ans
21,2 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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Entreprises et commerces

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Le village compte en 2016 une exploitation agricole et deux artisans (un maçon et un menuisier). Il n'y a plus de commerces de proximité[1].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Omer.
 
Le monument aux morts.
  • L’église Saint-Omer a débuté à partir de 1230 par André, seigneur de Bailleul. Le chœur de l'église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [40].
La construction de l’église Saint-Omer a débuté à partir de 1230. Par la suite, André, seigneur de Bailleul a réalisé des travaux dans l’église vers 1420. Vers 1420 Adrien, Seigneur de St. Martin, l'a fait réparer. En 1538, une enquête révèle que le village a souffert du voisinage de Pernes (Pillages et maladies). L’église a été dépouillée de ses cloches et de ses candélabres.
Au XVIe siècle, le comte d’Hostrate fait agrandir la chapelle par un corps de bâtiment pour former « l’actuelle église ».
En 1623 le Prince de Romes fait construire les deux chapelles qui forment une croix avec le bâtiment existant. L’une porte le nom de chapelle Saint-Omer datée de 1619 et au nord la chapelle du Rosaire, datée de 1623. Jusqu’à la Révolution française l’église de Bailleul, sous le vocable de Saint-Omer, dépend du doyenné d’Auchy-au-Bois et du diocèse de Boulogne, le collateur (celui qui avait le droit de conférer un bénéfice ecclésiastique) est le chapitre de Boulogne. En 1569 la dîme appartient, à l’abbaye Saint-Sauveur de Ham.
Sous la révolution l’église est dépouillée de la plupart de ses ornements, la chaire et deux statues en albâtre sont cachées dans une grange. Après avoir servi à faire du salpêtre, l’église est vendue comme bien national. Les habitants demandent le rachat de l’édifice par les paroissiens. En 1802 des réparations sont entreprises.
Le 17 juillet 1890, un ouragan détruit une bonne partie du versant ouest du toit en tuile, de la nef et une partie du clocher. Le 10 juin 1926 le chœur est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. En 1996 la voute en torchis de la nef est remplacée par l’actuelle voûte lambrissée en châtaignier.
Son plan est simple, une tour-clocher servant d’entrée, une nef, un transept à deux croisillons et enfin le chœur dont le chevet est à trois pans. La sacristie est construite à l’angle du croisillon sud et du chœur.
L’entrée se fait d’abord par une sorte de porche couvert d’une voûte d’ogives puis sur un vestibule fermé par une grille.
La nef est couverte d’une voûte lambrissée. Les murs sont enduits et badigeonnés à la chaux. Elle est éclairée par trois fenêtres en arc brisé qui sont équipées de vitraux dont l’un à la mémoire des victimes des deux guerres mondiales.
La croisée est séparée de la nef par un arc doubleau mouluré en arc brisé. Le chœur est composé d’une travée droite et d’un chevet à trois pans coupés. Croisée et chœur sont couverts de voûtes d'ogives remarquables par la complexité de leur dessin, à liernes et tiercerons. Les clefs sont sculptées de blason, de motifs floraux et religieux.
Le chœur est surélevé d’une marche et lambrissé en bois, sur une hauteur de 1,80 m. L’abside est percée de deux grandes fenêtres en arc brisé et au milieu d’une rose à réseau en pierre.
Un escalier en pierre, dissimulé dans le faux lambris, permet d’accéder au niveau du premier étage du clocher.
En 2013 une grande restauration a été entreprise: la cloche du nom de Marie, le coq restauré a été remis au fait du clocher rénové et la façade en pierres blanche a été réparée et nettoyée[41],[42].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Bailleul-lès-Pernes se blasonnent ainsi :
d’argent à la bande de gueules fuselée de sable[44],[Note 5].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur gueules)
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d et e Christelle Dubois, « Les travaux de l’église », L'Abeille de la Ternoise, nos 8601-1650,‎ , p. 27.
  2. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cauchiette (E3641050 ) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Bailleul-lès-Pernes et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « espace protégé FR4505990 - sources de la Coqueline », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bailleul-lès-Pernes ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
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  23. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  24. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  25. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  26. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
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