Axel Fredrik Cronstedt
Le baron Axel Fredrik Cronstedt (né le à Ströpsta, Södermanland, Suède, mort le à Säter) est un chimiste suédois.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activités |
Officier de fortifications, scientifique |
Père |
Gabriel Cronstedt (d) |
Mère |
Maria Elisabet Adlerberg (d) |
Biographie
modifierIl a comme maître Georg Brandt, le découvreur du cobalt.
En 1821, la cronstedtite est nommée en son honneur par le minéralogiste Steinman.
Contributions
modifierOn doit à Cronstedt un procédé expérimental d'analyse de la composition des minéraux. Il systématise l'usage du soufflet à bouche et lui donne sa forme de chalumeau. Les minéraux soumis à la chaleur du soufflet donnent, par la couleur de la flamme, par la nature des gaz qui s'échappent, par les oxydes ou les substances métalliques qui subsistent, des informations sur leur nature. Le soufflet à bouche reste, pendant un siècle, un outil important d'analyse chimique.
Cronstedt pense que ces informations sont suffisantes pour classifier les minéraux, non seulement selon leur apparence, mais aussi selon leur structure chimique. Il publie sa découverte en 1758 et son ouvrage, traduit dans plusieurs langues, fait époque.
Cronstedt découvre le nickel en 1751. Il le décrit comme « le cuivre du diable ».
En 1756, il décrit la première zéolithe, à partir de la stilbite, qui sera décrite par René Just Haüy. Il reconnaît les zéolithes comme une nouvelle classe de minerais constituée d'aluminosilicates hydratés et de terres alcalines. Cronstedt l'appelle « zéolithe », à cause de son caractère intumescent quand ce minéral est chauffé par une flamme de chalumeau.
Œuvres (liste partielle)
modifier- Forsök til mineralogie, eller Mineral-Riketes Upställning, 1758 — Publié d'abord anonymement[1]
Bibliographie
modifier- « Axel Fredrik Cronstedt », dans Encyclopædia Britannica
- « Karl Wilhelm Scheele (1742-1786) » (consulté le ).
- Gustav von Engeström, « Description of a mineralogical pocket laboratory », dans Axel Fredrik Cronstedt, An essay towards a system of mineralogy, trad. Gustav von Engeström, 1770, p. 275
Références
modifier- Hjalmar Fors, The limits of matter: chemistry, mining, and enlightenment, University of Chicago Press, 2015, p. 191.
Liens internes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :