Avner Dorman

compositeur israélien

Avner Dorman (en hébreu : אבנר דורמן), né le 14 avril 1975 à Tel Aviv, en Israël, est un compositeur, enseignant et chef d'orchestre Israélien.

Avner Dorman
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Famille

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Avner Dorman naît en 1975 à Tel Aviv. Bassoniste à l'orchestre philharmonique d'Israël, son père, Zeev, est également enseignant universitaire et chef d'orchestre[a][1]. La famille paternelle d'Avner Dorman est originaire d'Allemagne, avec sa grand-mère ayant échappé « de peu à la déportation en quittant Berlin en train », et son grand-père ayant abandonné « Leipzig, ville alors polonaise, avec les premiers mouvements sionistes »[b][1].

Formation

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Étudiant du programme boursier C.V.Starr dans le domaine de la composition musicale, Avner Dorman est diplômé d'un doctorat de la Juilliard School[2], où il étudie auprès de John Corigliano[3]. Il décroche une maîtrise à la Buchmann-Mehta School of Music de l'université de Tel Aviv (où il se spécialise en musique, musicologie, et en physique) sous l'enseignement de Josef Bardanashvili[4].

Carrière professionnelle

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À 25 ans, Avner Dorman devient le plus jeune compositeur à remporter le prix du Premier ministre israélien. Il reçoit le prix de l'ACUM[c] pour sa Symphonie Ellef[4]. Le journal Ma'ariv en Israël nomme Dorman compositeur de l'année 2002[5], et l'interprétation de son cycle de chansons Boaz remporte le prix du ministère israélien de la Culture pour la meilleure interprétation de la musique israélienne la même année.. "Variations sans thème" de Dorman, créée par Zubin Mehta et l'orchestre philharmonique d'Israël en novembre 2003 et décroche le prix de la meilleure composition de l'année 2004[6]. Cette pièce donne lieu à une commande de Zubin Mehta, du duo de percussionnistes PercaDu[7] et de l'orchestre Philharmonique d'Israël pour Spices, Perfumes, Toxins!, un concerto pour duo de percussions et orchestre.

Les orchestres ayant interprété la musique d'Avner Dorman comprennent l'orchestre symphonique de Chicago[8],[9] l'orchestre philharmonique de New York[10] l'orchestre philharmonique de Los Angeles, l'orchestre symphonique de San Francisco, l'orchestre philharmonique de Munich, l'orchestre philharmonique d'Israël et l'orchestre symphonique de la radio de Vienne.

En 2006, Naxos Records sort un album dédié aux œuvres pour piano de Dorman avec Eliran Avni au piano[11]. En 2010, Naxos Records sort un album dédié aux concertos de l'orchestre de chambre de Dorman.

Avner Dorman est professeur agrégé de théorie et de composition au Conservatoire de musique Sunderman du Gettysburg College. Il est directeur musical du CityMusic Cleveland, orchestre de chambre, de 2013 à 2019.

Récompenses et distinctions

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Outre le prix du Premier ministre israélien et la Plume d'or de l'ACUM pour son œuvre Elief, tous deux reçus en 2000[4],[12], Dorner ajoute à son palmarès le prix du ministre israélien de la Culture pour la meilleure interprétation de la musique israélienne en 2002. L'interprétation par Avi Avital du Concerto pour mandoline de Dorman sur cet enregistrement reçoit une nomination aux Grammy Awards 2010 dans la catégorie de la meilleure performance instrumentale soliste avec orchestre[13].

Le premier opéra de Dorman, Wahnfried, est finaliste des International Opera Awards 2018, dans la catégorie « Première mondiale »[14]. Il reçoit le prix Azrieli de musique juive 2018 pour son concerto pour violon, Nigunim, écrit à l'origine comme une sonate pour violon pour le violoniste Gil Shaham et le pianiste Orli Shaham[15].

Compositions

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Avner Dorman produit des compositions étoffées en nombre et variées en styles ; en voici classées par genre[16] :

  • 2016 : Wahnfried[d][17]
  • 2019 : Die Kinder des Sultans[18]
  • 2021 : Kundry[19]

Concertos pour percussions

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  • 2006 : Spices, Perfumes, Toxins![20]
  • 2007 : Frozen in Time[21]
  • 2018 : Eternal Rhythm[22],[23]

Œuvres orchestrales sans solistes

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  • 1999 : Chorale for Strings[24]
  • 2000 : Ellef Symphony[25]
  • 2003 : Variations Without A Theme[26]
  • 2008–2009 : Uriah[27]
  • 2010 : Azerbaijani Dance[28]
  • 2010 : (not) The Shadow[1]
  • 2011 : Astrolatry[29]
  • 2015 : After Brahms[30]
  • 2015 : Siklòn[31]
  • 2021 : A Most Sacred Oath[32]
  • 2023 : Tanyaderas[33]

Grand ensemble à vent

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  • 2000 : Ellef Symphony[25]
  • 2006 : Spices, Perfumes, Toxins![20]
  • 2021 : A Most Sacred Oath[32]

Œuvres pour narrateur et orchestre

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  • 2012 : Uzu and Zuzu from Kakaruzu[34]

Œuvres chorales (avec ou sans orchestre)

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  • 2004 : Psalm 67
  • 2013 : Letters from Gettysburg[35]
  • 2014 : Dialogues of Love
  • 2015 : The Seventy Names of Jerusalem

Concertos pour violon

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  • 2006 : Concerto pour violon no. 1
  • 2017 : Concerto pour violon no. 2 – Nigunim [35]
  • 2019 : Concerto pour violon no. 3 – Still

Concertos pour piano

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  • 1995 : Concerto pour piano en la
  • 2009 : Concerto pour piano n°2 – Lost Souls[36]
  • 2021 : Concerto pour piano n°3

Concertos pour divers instruments

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  • 2001 : Piccolo Concerto
  • 2003 :Concerto Grosso
  • 2003 :Concerto pour saxophone
  • 2006 : Concerto pour mandoline
  • 2013 : Concerto pour violoncelle
  • 2019 : Double Concerto
  • 2022 : Concerto for violoncelle, piano et orchestre

Sonates pour violon et piano

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Trios avec piano

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  • 1996 : Tree-yO!
  • 2001 : Trio

Quatuors à cordes

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  • 2003 : Quatuor à cordes No.1
  • 2004 : Quatuor à cordes No.2
  • 2009 : Prayer for the Innocents

Autres pièces de chambre

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  • 2001 : Udacrep Akubrad[37]
  • 2002 : Boaz[38]
  • 2007 : Jerusalem Mix
  • 2011 : Memory Games
  • 2006 : The Fear of Men
  • 2013 : Mantra
  • 2014 : Consumed
  • 2015 : Suite for Solo Saxophone
  • 2016 : How to Love
  • 2017 : Variations on a Simple Theme[26]
  • 2017 : For Solo Violin
  • 2020 : Sextet

Sonates pour piano

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  • 1999 : Sonate no.1[28]
  • 2000 : Sonate no.2[28]
  • 2005 : Sonate no.3 – Dance Suite[28]
  • 2011 : Sonate no.4 – Libi Bamizrach
  • 2018 : Sonate no.5
  • 2020 : Sonate no.6

Autres musiques pour piano seul

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  • 1992 : Prelude No.1
  • 2003 : Moments Musicaux[28]
  • 2005 : Azerbaijani Dance[28]
  • 2007 : Nocturne Insomniaque
  • 2012 : Karsilama for Two Pianos
  • 2012 : Three Etudes
  • 2014 : After Brahms[35]
  • 2017 : For a Friend I Never Knew

Opéra court

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  • 2018 : Boundless
  • 2018 : Now

Musique pour le cinéma

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(Titres d'origine en hébreu accompagnés le cas échéant de leur translittération[e] et, entre parenthèses, de traductions françaises de type sourcier)

  • 2013 : פלאות / Plaot* (Merveilles), réalisé par Avi Nesher[39]
  • 2016 : החטאים / HaHataim* (Les péchés), réalisé par Avi Nesher[40],[41]
  • 2023 :גן קופים / Gan Kofim* (Le jardin des singes), réalisé par Avi Nesher[42]

Musique dansante

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  • 1997 : Ben
  • 1999 : Accord/Discord
  • 2001 : Falafel
  • 2006 : Impact

Notes et références

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  1. NdT. "Dorman tells me about his father, Zeev, a long-time bassoonist with the Israeli Philharmonic Orchestra."-- Ilona Oltuski Pour getclassical.org
  2. NdT. "He also tells me about his grandmother, who had left Berlin/Germany on the last youth train, saving her from deportation to a concentration camp. His grandfather had left his native Leipzig, then part of Poland, in the early days of the Zionist movement."-- Ilona Oltuski Pour getclassical.org
  3. NdT. L'ACUM est l'acronyme de la société israélienne des compositeurs et éditeurs de musique
  4. NdT. Wahnfried est aussi le nom de la demeure que le compositeur allemand Richard Wagner a fait construire pour lui et sa famille à Bayreuth
  5. NdT. Translittérations provenant essentiellement du site Internet de l'Institute for the Translation of Hebrew Literature, (ITHL)

Références

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  1. a b et c (en) Ilona Oltuski, « Avner Dorman’s Compositions : Percussive Fairytales », sur getclassical (consulté le ).
  2. (en)The Juilliard Journal, , Margaret Shakespeare, "Keeping It All in the Family", février 2012
  3. David Ng, « Composer Avner Dorman spices things up », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Zehavi, "Rock-music 'Brat' moves on", Jerusalem Post, 23 février 2001
  5. Ma'ariv, Sep. 6, 2002, Ora Binur, "Composer of the Year"
  6. Editorial Haaretz, « ACUM Prize to Betty Olivero », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « DUO PERCADU », sur SECRETS of CULTURE (consulté le ).
  8. (en) Howard Reich, « CSO review: Cynthia Yeh finds poetry in concerto's U.S. premiere », sur chicagotribune.com, (consulté le ).
  9. Reich, « CSO review: Cynthia Yeh finds poetry in concerto's U.S. premiere », chicagotribune.com, (consulté le ).
  10. New York Times, March 19, 2009, Schweitzer, "Concerto for Percussion, With a Global Outlook"
  11. Ken Smith, « Reviews », Grammophone,‎
  12. (en) « Avner Dorman », sur musicalics.com (consulté le ) : « Praised as a "fresh, young voice, worth following" (Gramophone Magazine), Avner Dorman has quickly risen to become one of Israel’s most successful and renowned composers ».
  13. (en) Paula Mlyn, « Avi Avital Nominated For Classical Grammy Award », sur Mandolin Cafe.
  14. (en) « 2018 | Opera Awards », Opera Awards,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. (en) « Composer Avner Dorman Winner of 2018 Azrieli Prize for Jewish Music – The Azrieli Foundation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur azrielifoundation.org, .
  16. (en) « Avner Dorman » (Biographie et œuvres), sur wisemusicclassical.com (consulté le ).
  17. (en) « Wahnfried », sur wisemusicclassical.com (consulté le ).
  18. (en) G Schirmer Inc (World), « Die Kinder des Sultans (2019) », sur wisemusicclassical.com (consulté le ).
  19. (en) « Kundry / Lotte de Beer, Avner Dorman, Yael Ronen », sur bravaperformingarts.com (consulté le ).
  20. a et b (en) G Schirmer Inc (World), « Spices, Perfumes, Toxins! (for four percussion and orchestra) (2006) », sur wisemusicclassical.com (consulté le ).
  21. (en) « Frozen in Time - Avner Dorman » (consulté le ).
  22. (en) « Chicago Tribune reviews Prof. Avner Dorman’s premiere of Eternal Rhythm », sur gettysburg.edu (consulté le ).
  23. (en) Howard Reich, « CSO review: Cynthia Yeh finds poetry in concerto’s U.S. premiere », Chicago Tribune,‎
  24. (en) « Avner Dorman :: Chorale for String OrchestraLog in »  , sur daniels-orchestral.com (consulté le ).
  25. a et b (en) G Schirmer Inc (World), « Ellef Symphony (for orchestra) (2000) », sur wisemusicclassical.com (consulté le ).
  26. a et b (en) G Schirmer Inc (World), « Avner Dorman -Variations Without a Theme (2001) », sur wisemusicclassical.com (consulté le ).
  27. (en) « Avner Dorman / Boston Modern Orchestra Project, Gil Rose – Siklòn », sur discogs.com (consulté le ).
  28. a b c d e f g h et i (en) « Avner Dorman – Eliran Avni – Piano Sonatas Nos. 1 To 3 / Moments Musicaux / Azerbaijani Dance » (consulté le ).
  29. (en) « Dorman, Avner » (consulté le ).
  30. (en) « AVNER DORMAN composer, conductor, educator » (consulté le ).
  31. (en) « Siklon », sur allmusic (consulté le ).
  32. a et b (en) Avner Dorman, « AVNER DORMAN composer, conductor, educator - A Most Sacred Oath » (consulté le ).
  33. (en) Ralph P. Locke, « Classical Album Review: Boston Modern Orchestra Project’s 90th(!) Recording — Orchestral Works by Grammy-Winning Composer Avner Dorman », sur artsfuse.org, (consulté le ) : « anyaderas was inspired by the singing and dancing of Sephardic women, i.e., women from Jewish communities, in places such as Turkey, whose ancestors lived in Spain until the Christian rulers, beginning in 1492, expelled all Jews and Muslims who would not submit to conversion. (...) months later, Tanyaderas received a well-received European premiere in Hamburg, in a version with somewhat reduced orchestration. ».
  34. (en) Score on demand, « Dorman UZU AND MUZU FROM KAKARUZU » (partition), (consulté le ).
  35. a b c et d (en) « The Gettysburg College Choir - Robert Natter conductor - Avner Dorman composer », sur Canary Classics (consulté le ).
  36. (en) « AVNER DORMAN, "LOST SOULS" (2009) », sur seattlecommissioningclub.com, (consulté le ).
  37. (en) « Udacrep Akubrad (Concerto Version) », sur .perctek.com (consulté le ).
  38. « Boaz », (consulté le ).
  39. (en) « The Wonders », sur IMDb (consulté le ).
  40. (en) « Hataim », sur IMDb (consulté le ).
  41. Hannah Brown, « Avi Nesher évoque son dernier film, HaHataim, inspiré d'une histoire vraie : Une interview du François Truffaut israélien », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. (en) « The Monkey House », sur imdB (consulté le ).

Liens externes

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