Avenue Jules-Julien

avenue de Toulouse, en France

L'avenue Jules-Julien (en occitan : avenguda Juli Julien) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier Jules-Julien, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Avenue Jules-Julien
Image illustrative de l’article Avenue Jules-Julien
La chaussée centrale de l'avenue, vue en direction de la route de Narbonne.
Situation
Coordonnées 43° 34′ 33″ nord, 1° 27′ 05″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Jules-Julien
Début Avenue d'Empalot et avenue de Saouzelong/périphérique (A620)
Fin no 70 avenue de l'U.R.S.S.
Morphologie
Route N 113 (1824-2006)
Type Avenue
Forme Ligne droite
Longueur 733 m
Largeur 26 m
Transports
Train urbain (TER cadencé) de l'agglomération toulousaine  Train urbain Saint-Agne
Métro de ToulouseModèle vide Métro Ligne B du métro de Toulouse : Saint-Agne – SNCF
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 34
44115 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Grand-chemin Français (début du XIIIe – XVIIIe siècle)
Route de Montpellier (vers 1760-vers 1860)
Allée Saint-Agne-Prolongée (vers 1760-1936)
Nom actuel 1936
Nom occitan Avenguda Juli Julien
Notice
Archives 315553683251
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Avenue Jules-Julien
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue Jules-Julien

Situation et accès

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Description

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L'avenue Jules-Julien est une voie publique située au sud de Toulouse, longue de plus de 730 mètres. Elle est prolongée, au nord, par l'avenue de l'U.R.S.S. et la grande-rue Saint-Michel qui aboutit à la place Auguste-Lafourcade et à l'entrée sud du centre-ville. Au sud, elle se poursuit, au-delà du pont qui enjambe le périphérique, par la route de Narbonne, jusqu'à la limite de la commune de Ramonville-Saint-Agne.

L'avenue Jules-Julien correspond d'ailleurs à une partie de l'ancienne route impériale 133, qui allait de Toulouse à Narbonne, devenue route nationale 113. Au début du XXe siècle, la route est déclassée et intégrée au réseau communal.

Voies rencontrées

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L'avenue Jules-Julien rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue d'Empalot/périphérique (A620) - Échangeur no 23 (g)
  2. Avenue de Saouzelong/périphérique - Échangeur no 23 (d)
  3. Rue du Bon-Voisin - accès piéton (g)
  4. Avenue des Écoles-Jules-Julien (d)
  5. Impasse Saint-Roch - accès piéton (g)
  6. Avenue Léon-Viala (d)
  7. Rue Adolphe-Thiers (d)
  8. Rue Comenges (d)
  9. Rue des Miracles (g)
  10. Rue Jean-François-Delmas (d)
  11. Rue Georges-Danton (g)
  12. Avenue Aristide-Briand (d)
  13. Avenue de Rangueil (d)
  14. Rue Louis-et-Henri-Devic (d)
  15. Impasse Jean-Pierre-Moulive (d)
  16. Avenue de l'U.R.S.S.

Transports

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L'avenue Jules-Julien est parcourue et desservie sur toute sa longueur par la ligne de bus 34. La station de métro la plus proche est la station Saint-Agne – SNCF, le long de l'avenue de l'U.R.S.S., sur la ligne  . L'avenue Jules-Julien est également proche de l'avenue de Rangueil, parcourue par la ligne de bus 44, et de la rue Saint-Roch, desservie par la ligne de bus 115.

L'avenue Jules-Julien est également équipée de plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse : les stations no 159 (96 avenue Jules-Julien) et no 160 (21 avenue des Écoles-Jules-Julien).

Odonymie

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Jules Julien en 1934.

L'avenue porte le nom de Jules Julien (1864-1935). Né à Loubens (Ariège), il entre à la Compagnie des chemins de fer du Midi. Arrivé à Toulouse, il se rapproche des milieux socialistes, et en particulier d'Albert Bedouce. En 1906, il est élu sur la liste de ce dernier, premier maire socialiste de la ville. Il est par la suite systématiquement réélu entre jusqu'en 1919, puis de 1925 à 1935. Adjoint au maire à partir de 1912, il a la charge des Beaux-Arts et de l'Instruction publique. Il est chargé, en particulier sous la municipalité d'Étienne Billières, entre 1925 et 1935, d'établir un plan de rénovation et de construction d'écoles publiques, ainsi que, en 1932, de la construction de la nouvelle Bibliothèque municipale. À la mort d'Étienne Billières, en , il assure quelques mois la transition à la mairie de Toulouse, avant de céder son poste à Antoine Ellen-Prévot. Il meurt quelques mois plus tard, ses obsèques provoquant une vive émotion – le cortège qui le mène au cimetière de Terre-Cabade fit plus d'un kilomètre de long[1].

Au Moyen Âge, c'était d'abord le Grand chemin français – nom qu'elle partageait avec l'actuelle avenue de l'U.R.S.S., qui la prolonge au nord, et la route de Narbonne, qui la prolonge au sud[2],[3] : cette appellation – caminus Francigenus en latin –, se rencontre déjà au début du XIIIe siècle. À partir du XVIIIe siècle se trouvait plus souvent le nom de route de Montpellier[4]. Au XIXe siècle, avec l'urbanisation et le développement du faubourg Saint-Agne, au-delà de la barrière d'octroi (emplacement de l'actuel boulevard des Récollets), la route de Montpellier devint l'allée Saint-Agne, jusqu'aux voies de la ligne de chemin de fer, et l'allée Saint-Agne-Prolongée au-delà[5]. Ce n'est qu'en 1936 que, sur proposition de l'adjoint au maire Auguste Valats, on donna à l'allée le nom de Jules Julien, décédé le [6].

Histoire

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Patrimoine et lieux d'intérêt

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  • no  93 : musée des Transports et des Communications.
    Le musée des Transports et des Communications est créé en 1961 comme Musée languedocien des Transports afin de regrouper les collections privées d'un groupe d'amateurs. En , le musée s'installe dans des locaux de la mairie de Toulouse, rue Valade, avant de se transporter en 1975 dans une partie des bâtiments de l'ancienne école de Lalande (actuel no 3 place Paul-Riché). En 1979, le musée est rattaché à l'Institut de technologie des transports et des communications toulousains et s'installe dans une maison de l'avenue Jules-Julien, mais ses collections ne sont accessibles que lors d'expositions temporaires, avant , où quelques salles sont aménagées pour recevoir du public. Il ferme définitivement le [11],[12].
  • no  102 : immeuble.
    L'immeuble, de style Art déco, est construit dans les années 1920. La structure du bâtiment est en béton, mais il utilise largement la brique claire en façade. Les fenêtres ont des appuis et des linteaux en béton enduit. Au 1er étage, elles ont des balcons en béton, dont le garde-corps en fonte présente une corbeille de fleurs[14].

Notes et références

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  1. Salies 1989, vol. 2, p. 45.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 539.
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 44.
  4. Salies 1989, vol. 2, p. 191.
  5. Salies 1989, vol. 2, p. 393.
  6. Salies 1989, vol. 2, p. 44-45.
  7. Notice no IA31127406, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  8. Salies 1989, vol. 2, p. 440.
  9. Salies 1989, vol. 2, p. 426.
  10. Pierre Cassignol, « Portet-sur-Garonne. L'immeuble du Prieuré acquis par la ville »La Dépêche du Midi, 17 octobre 2012.
  11. Michel Durand, « Toulouse. Ce petit musée qui vous transporte... dans le passé », La Dépêche du Midi, 22 juin 2018.
  12. Musée des Transports et des Communications, sur le site des Musées d'Occitanie, Occitanie Musées - Association des conservateurs et personnels scientifiques des musées d'Occitanie (consulté le 31 décembre 2020).
  13. Notice no IA31127305, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  14. Notice no IA31127326, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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