Avenue Camille-Flammarion
L'avenue Camille-Flammarion (en occitan : avenguda Camille Flammarion) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
L'avenue entre le jardin Félix-Lavit et le jardin de l'Observatoire. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 36′ 44″ nord, 1° 27′ 42″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 4 - Est |
Quartier(s) | Marengo • Jolimont |
Début | no 17 rue Johannes-Kepler |
Fin | no 1 avenue de l'Observatoire |
Morphologie | |
Longueur | 426 m |
Largeur | entre 5 et 10 m |
Transports | |
Métro | : Jolimont (à proximité) |
Bus | 37 (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin Marengo (1860-1936) Avenue de l'Observatoire (1860-1936) |
Nom actuel | 1936 |
Nom occitan | Avenguda Camille Flammarion |
Lieux d'intérêt | Observatoire de Toulouse Colonne du 10 avril 1814 |
Notice | |
Archives | 315552822446 |
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Situation et accès
modifierDescription
modifierL'avenue Camille-Flammarion est une voie publique. Elle se trouve à la limite des quartiers Marengo et Jolimont dans le secteur 4 - Est.
Voies rencontrées
modifierL'avenue Camille-Flammarion rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Rue Johannes-Kepler
- Rue Picard (g)
- Allée des Acacias (g)
- Rue de l'Obélisque (g)
- Rue du Dix-Avril (g)
- Rue Léon-Jouhaux - accès piéton (g)
- Avenue de l'Observatoire
Transports
modifierL'avenue Camille-Flammarion se trouve à proximité de la station de métro Jolimont, sur la ligne de métro , où se trouve également le terminus de la ligne de bus 37.
Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité immédiate de l'avenue Camille-Flammarion : les stations no 5 (face 5 rue René-Leduc) et no 251 (26 avenue Léon-Blum). Cette dernière, située sur la pente de la butte du Calvinet, est depuis 2017 considérée comme une station Bonus, qui permet de cumuler du temps supplémentaire pour les abonnés qui y ramènent leur vélo[1].
Odonymie
modifierL'avenue porte le nom de Camille Flammarion (1842-1925), astronome français. Il est le frère d'Ernest Flammarion, fondateur de la maison d’édition et librairie Flammarion, et l'époux de Sylvie Hugo, nièce de Victor Hugo, puis de Gabrielle Renaudot, astronome elle aussi[2]. D'ailleurs, plusieurs voies du quartier de Marengo-Jolimont portent le nom d'astronomes, tels que la rue Benjamin-Baillaud[3], la rue Garipuy[4], la rue Johannes-Kepler[5], la rue Urbain-Le Verrier[6] et la rue Frédéric-Petit[7].
L'avenue est, lorsqu'elle est aménagée en 1860, désignée dans sa première partie comme l'avenue de l'Observatoire, puisqu'elle dessert l'observatoire de la ville[8]. La deuxième partie est en revanche le chemin de Marengo[9]. En 1935, Gabrielle Renaudot vient à Toulouse, à l'invitation de la Société d'astronomie populaire de la ville. Elle est reçue par la municipalité d'Antoine Ellen-Prévot, qui propose de baptiser l'avenue du nom de son époux, ce qui est réalisé l'année suivante[2].
Histoire
modifierPatrimoine et lieux d'intérêt
modifierObservatoire de Toulouse
modifierŒuvres publiques
modifier- Colonne du 10 avril 1814. Inscrit MH (1991)[10].
Un obélisque est élevé entre 1835 et 1839 sur les plans de l'architecte Urbain Vitry pour commémorer la bataille du 10 avril 1814. Il est entièrement bâti en brique. Il repose sur un socle de plan carré, large de 4 mètres et haut de 5,5 mètres, surmonté d'un fronton sur chaque face et d'acrotères à chaque angle. Il porte sur trois côtés par l'inscription "Bataille du 10 avril 1814" - "Aux braves morts pour la patrie" - "Toulouse reconnaissante". Le dernier côté est percé d'une porte qui mène à un escalier intérieur permettant d'accéder au sommet[11].
- monument aux morts des quartiers Colonne, Marengo, Arago, Chaumière et Juncasse.
Le monument aux morts des quartiers Colonne, Marengo, Arago, Chaumière et Juncasse est érigé à la suite d'une souscription publique, lancée en novembre 1919. Il est inauguré le 10 avril 1921 en présence des membres du comité de quartier, d'associations d'anciens combattants, de famille de soldats, de militaires, représentés par le général Bousquet du 17e corps d'armée, et de personnalités politiques locales, dont le député et conseiller général Joseph Gheusi. Le monument est réalisé par le sculpteur toulousain Joseph Cassaigne[12].
Parcs et jardins
modifierNotes et références
modifier- « Comment ça marche ? Des stations Bonus pour VélÔToulouse ! », sur le site Vél'Ô Toulouse, 10 mai 2017.
- Salies 1989, vol. 1, p. 475.
- Salies 1989, vol. 1, p. 96.
- Salies 1989, vol. 1, p. 516.
- Salies 1989, vol. 2, p. 52.
- Salies 1989, vol. 2, p. 105.
- Salies 1989, vol. 2, p. 273.
- Salies 1989, vol. 2, p. 224.
- Salies 1989, vol. 2, p. 141.
- Notice no PA00094686, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA31124713, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31133330, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
modifier- Liste des voies de Toulouse
- Liste des monuments historiques de Toulouse
- Liste des œuvres publiques de Toulouse
Liens externes
modifier- « Notice no 315552822446 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).