Avenir de Bizanos
L’Avenir de Bizanos est un club de rugby à XV basé à Bizanos, dans la banlieue de Pau.
Fondation | (100 ans, 1 mois et 15 jours) |
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Couleurs | Jaune et noir |
Siège |
5 rue Adrien Camy-Peyret 64320 Bizanos |
Championnat actuel | Fédérale 3 2023-2024 |
Entraîneur |
Jérôme Ducros Thomas Somdecoste Julien Rey Trichot Florian Ronchaud |
Site web | bizanos-rugby.fr |
National[Note 1] | Fédérale 3 (1) |
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Actualités
Le club est officiellement fondé en par Adrien Camy-Peyret (1878-1970), médecin souletin de Mauléon qui fut le premier président du club[1],[2]. La formation de l'Avenir de Bizanos intervient un an avant la dissolution du Béarn Sporting Club, basé sur le territoire de la commune au stade Jean-Brouchin. La déclaration d'association est en date du [3]. Adrien Camy-Peyret est le père de Pierre[4] et Étienne Camy-Peyret[5]
Les Bizanosiens sont champions de France Honneur en 1969 et champions de France de 3e division en 2003, dix ans après une première finale perdue[6].
Par ailleurs, le club du président Camy-Peyret est l'un des initiateurs du Rugby à XIII à partir de 1935 en Béarn, endeuillé par le rugby de muerte de l'époque[7],[8]. Répondant à l'appel lancé par l'international à XIII Roger Lanta, six clubs béarnais se sont réunis à Pau, le 18 août 1935, et, séduits par ce nouveau jeu, ont procédé à la constitution du comité de Béarn: A. Arzacq, l'Avenir lescarien, l'Etoile Sportive de Lembeye, le Stade Nayais et l'Étoile sportive arudyenne.
L'Avenir de Bizanos évolue lors de la saison 2022-2023 en Fédérale 2.
Histoire
modifierFondation
modifierLe club est fondé en 1923 lorsque Adrien Camy-Peyret, jeune instituteur originaire de Soule, arrive en Béarn. À cette époque, il demande le soutien de la préparation militaire pour fournir des fusils et des munitions à de jeunes Bizanosiens désireux de pratiquer le tir sous le préau de l'école primaire en attendant leur enrôlement au service militaire. Ces jeunes étaient ses élèves, et c'est ainsi que naît l'idée novatrice de développer le sport post-scolaire, en particulier le rugby à XV.
Adrien Camy-Peyret étend alors ses activités et crée une section rugby, en plus de celle dédiée au tir à la carabine. Cette initiative suscite l'enthousiasme des jeunes de Bizanos mais également l'inquiétude des parents. Malgré cela, l'enseignant persiste, et le rugby commence à prospérer grâce au soutien du Boucau Stade, qui fournit les premiers équipements, en raison de l'amitiés entre dirigeants[9].
Les débuts sont modestes, avec des maillots blancs, puis bleu et blanc, et des matchs disputés dans un champ converti en terrain de rugby[10]. Malgré cela, l'Avenir de Bizanos gravit rapidement les échelons du championnat local.
En 1933, le talonneur Tournemouly décède sur le terrain de Castets en finale du championnat de la Côte basque[11]. Tournemouly, ancien gymnaste de l'Association Bourbaki, avait été transporté en urgence à l'hôpital de Pau[12].
L'année suivante, en 1934, l'Avenir de Bizanos dispute la finale du championnat de Côte basque 2e série, perdue au stade de la Croix du Prince face aux Papillons de Pontacq[13].
Passage à XIII
modifierMarqué par le décès de Tournemouly et séduit par le discours de l'ancien demi d'ouverture de la Section paloise, converti au XIII, Roger Lanta, l'Avenir se positionne en 1935 pour l'abandon du rugby à XV et se positionne comme un précurseur du XII en Béarn.
Le club est en effet à l'initiative de la création du comité du Béarn, en compagnie de l' A. Arzacq, l'Avenir lescarien, l'ES Lembeye, le Stade nayais et l'ES Arudy. Cette décision crée une polémique nationale[14].
Le club intègre donc le championnat de France de rugby à XIII[15].
Dans un contexte où les clubs de rugby se divisent en « quinzistes » et « treizistes », Bizanos se forge une réputation, notamment en remportant le titre de champion du Béarn en jeu à XIII en 1939. La guerre interrompt cependant cette ascension, avec cinq années de conflit. Pendant cette période, les anciens joueurs reprennent le flambeau pour encadrer les jeunes et maintenir le club actif. Après la guerre, le retour au rugby à quinze est un succès, avec la création des premières équipes de jeunes.
Libération
modifierLe club revient au XV à la Libération, et atteint la finale nationale de Promotion Honneur en 1954, s'inclinant face à Sigean[16].
Pierre Tarricq devient entraineur en 1962[17].
Premier titre national
modifierC'est finalement en 1969 que le club béarnais décroche son premier titre de gloire en enlevant le bouclier de division d'Honneur, sous le capitanat de Jean Ross. Le club béarnais s'impose en finale face à Châteauneuf-du-Pape sur le score de 6 à 3[18].
En ce temps-là, Maurice Simon était président et Robert Pucheu était déjà secrétaire[19].
Le club atteint la finale du championnat de France Honneur, et remporte le titre en 1969[20]. Le jeune Christian Loutaudine est titularisé à l'aile en dernière minute[21].
La rue du stade est rebaptisée en l'honneur du fondateur du club en 1985[22].
Les années 90, ascension en Groupe B
modifierEn 1993, le club parvient en finale de Fédérale 3, mais doit s'incliner face à Millas. L'Avenir passe à côté de la victoire, manquant même un essai à la dernière minute. L'Avenir mène deux fois au score durant ce match, dont la dernière fois 17-15 à 18 minutes de la fin[23].
En 1996, l'Avenir de Bizanos parvient à obtenir une montée en Groupe B 1996-1997, sous la houlette de Joseph Lannes, Jean-Claude Castagnet et Paul Bruel, en charge de la préparation physique[24].
C’est le niveau le plus haut auquel le club a évolué.
En 1997, le Groupe B est divisé en deux championnats distincts, qui prennent le nom de Nationale 1 et de Nationale 2, correspondent aux 3e et 4e échelons du rugby français. L'Avenir est finalement relégué à l'issue de la saison de Nationale 1 1997-1998, mais terminant malgré tout devant les rivaux de l'US Morlaàs au classement.
Les années 2000
modifierLes Bizanosiens sont champions de France de 3e division fédérale en 2003, dix ans après une première finale perdue[6].
Le club atteint le championnat de France de 1re division fédérale lors de la saison 1997-1998.
Le club, entrainé par Philippe Carbonneau, remonte en Fédérale 2 2010-2011[25], mais sera relégué à l'isuue de la saison de Fédérale 2 2012-2013.
En 2021, la bagarre générale face au Gan Olympique lors du match d'ouverture de la saison en Fédérale 3 créé le buzz sur les réseaux sociaux[26].
Lors de la saison de Fédérale 3 2021-2022, l'Avenir s'impose face à Gretz-Tournan-Ozoir rugby centre 77 en 16e de finale[27]. Le club valide son accession en Fédérale 2 2022-2023[28].
Identité visuelle
modifierCouleurs et maillots
modifierLe club évolue à sa fondation avec des maillots des maillots blancs, puis bleu et blanc. En 1969, le club remporte son premier titre avec les couleurs jaune et noir.
Logo
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Ancien logo.
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Ancien logo.
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Logo instauré en 2021.
Palmarès
modifier- Champion de France Fédérale 3 : 2003
- Champion de France Honneur : 1969
- Challenge de l'Essor : 1996
- Challenge de l'Espoir : 2001
- Champion de France juniors Balandrade : 2012
- Champion de France cadets Teulière : 2014
Infrastructures
modifierStade municipal
modifierAvant la construction du stade municipal, le club évoluait au terrain de « La Hiadière » et au « terrain Pourtau », inauguré en 1926, situé de l'autre coté de l'Ousse, dans le quartier du Moulin[29],[30].
Le club dispute ses rencontres au stade municipal de Bizanos. Ce stade a été inauguré en 1931 lors d'un match face à l'équipe réserve du Stade bagnérais[31].
Anciens membres
modifier- Carl Hayman[32]
- Conrad Stoltz[33]
- Philippe Carbonneau[34]
- Philippe Bernat-Salles[35]
- Viatcheslav Gratchiov[36]
- Guillaume Bortolaso[37]
- Manuel Sierra
- Pierre Nueno[38]
- Elvis Laborde-Grèche
- Pierre Taillantou
- Laurent Capdevielle
- Robert Toyos[39]
- Jacques Chiberry[40]
- Lucien Martin[41]
- Christian Loustaudine[42]
- Michel Bruel
- Paddy Sullivan[43]
- Laurent Bourda-Couhet (en)[44]
Catégorie jeunes
modifier- Thomas Souverbie
- Léo Carbonneau[45]
- Jacques Michou (international juniors sous les couleurs du club)[46]
- Noël Guillemot
Notes et références
modifierNotes
modifier- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Références
modifier- Pierre Arnaud, Éducation et politique sportives XIXe – XXe siècles, Éditions du CTHS, (ISBN 978-2-7355-0317-9, lire en ligne)
- « Déclaration d'association », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
- « Pierre Camy-Peyret », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Histoire & Palmarès - club Rugby Avenir Bizanos - Clubeo », sur avenirbizanos-rugby.clubeo.com (consulté le )
- « Un grand mouvement de rugby à XIII », Midi olympique, (consulté le )
- Franck, « L'amateurisme marron dans le rugby français (1912-1939) », sur surlatouche.fr (consulté le )
- « Les 70 ans de l'Avenir », La République des Pyrénées, (lire en ligne )
- « Les anciens de l'Avenir se préparent », La République des Pyrénées, (lire en ligne )
- « Comme Gaston Rivière... », Midi olympique, (consulté le )
- « Accident mortel de rugby », Le Béarn Républicain, (lire en ligne)
- « Sous le beau ciel de Pau », Midi olympique, (consulté le )
- « Bizanos », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
- « Les douze qualifiés du championnat de France », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
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- « Chez les bateaux-lavoirs », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Le sacre de l'Avenir de Bizanos », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Bizanos : la fête au bord de l'Ousse », Sud Ouest, (lire en ligne)
- « Finales Rugby - HONNEUR », sur finalesrugby.fr (consulté le )
- Michel Larrecq, « 75 ans et pas une ride », La République des Pyrénées, (lire en ligne )
- « La rue du Stade devient "rue Adrien Camy-Peyret" », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Temps de la réforme, réforme du temps. Les avatars de l’heure et du calendrier à la fin de l’Empire ottoman », dans Les Ottomans et le temps, Brill, (lire en ligne), p. 241–279
- Jean-Marc Monbeig, « Bizanos soigne son image », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
- « Jour de montée à Bizanos », La République des Pyrénées (consulté le ).
- « Rugby amateur : cette bagarre générale qui fait le buzz sur les réseaux sociaux », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- « Rugby amateur : le Sud-Ouest, plus dominateur que jamais ? », sur midi-olympique.fr (consulté le )
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- « Avenir de Bizanos », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
- « À l'Avenir de Bizanos », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
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- « Conrad Stoltz en joker à Bizanos », La République des Pyrénées (consulté le )
- « Philippe Carbonneau honoré à Bizanos », La République des Pyrénées (consulté le )
- « Finales Rugby - BERNAT-SALLES Philippe », sur finalesrugby.fr (consulté le )
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- « Pro D2. Colomiers-Agen demain : Guillaume Bortolaso le conquérant », La Dépêche du Midi (consulté le )
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- « Finales Rugby - TOYOS Robert », sur finalesrugby.fr (consulté le )
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- « Finales Rugby - MARTIN Jean-Baptiste Lucien », sur finalesrugby.fr (consulté le )
- « Finales Rugby - LOUSTAUDINE Christian », sur finalesrugby.fr (consulté le )
- Jérôme Carrère, « Paddy Sullivan, homme à tout faire », La République des Pyrénées, (lire en ligne )
- « [VIDEO] De Bizanos au Barça en passant par les JO : portrait de Laurent Bourda-Couhet », sur midi-olympique.fr (consulté le )
- « Finales Rugby - CARBONNEAU Léo », sur finalesrugby.fr (consulté le )
- « Finales Rugby - MICHOU Jacques », sur finalesrugby.fr (consulté le )
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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