Avelin

commune française du département du Nord

Avelin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Avelin
Avelin
L'église d'Avelin.
Blason de Avelin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Communauté de communes Pévèle-Carembault
Maire
Mandat
José Roucou
2020-2026
Code postal 59710
Code commune 59034
Démographie
Gentilé Avelinois
Population
municipale
2 600 hab. (2021 en évolution de −3,85 % par rapport à 2015)
Densité 189 hab./km2
Population
agglomération
1 058 474 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 32′ 26″ nord, 3° 04′ 57″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 58 m
Superficie 13,76 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Templeuve-en-Pévèle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Avelin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Avelin
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Avelin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Avelin

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Avelin se situe en Pévèle en Flandre romane, à 10 km au sud-est de Lille (15,2 km par la route).

Géologie et relief

modifier

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Marque, la Prez[1] et le Pont Thibault[2],[3],[Carte 1].

La Marque, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Thumeries et se jette dans le canal de Roubaix à Wasquehal, après avoir traversé 25 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marque sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,226 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 6,470 3 décembre 20 008,35 m3/s, atteint le même jour[5].

 
Réseau hydrographique d'Avelin[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[6].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voie de communication et transport

modifier

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Avelin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), zones urbanisées (7 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), forêts (4,6 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

modifier

Histoire

modifier

Avant la Révolution française

modifier

Un fait divers du XVIe siècle illustre les mœurs de l'époque et les relations parfois conflictuelles entre communes voisines, liées à l'attachement à son village ou hameau. Un dimanche de juillet 1580, une querelle oppose un habitant d'Avelin et un habitant du hameau d'Ennetières-les-Avelin. Les résidents des deux villages se portent au secours de leur voisin respectif sans même savoir de quoi il retourne, la solidarité de clocher joue avant tout. L'affaire se termine par un homicide perpétué par un habitant d'Ennetières, Jean de Vendeville, sur un Avelinois, Thomas Mauroit. Le meurtrier qui risque la peine de mort, s'enfuit, mais bénéficiant d'une réputation de personne sans histoires, de bon chrétien, ayant fait amende honorable auprès de la famille du tué, il va finalement obtenir un acquittement sur le plan pénal, avec condamnation au civil (versement d'indemnité à la famille, d'une amende aux autorités, paiement des frais de justice)[19].

Avant la Révolution française, Avelin est le siège de plusieurs fiefs donnant à leur possesseur le titre de seigneur. Le principal fief est constitué par la seigneurie d'Avelin proprement dite.

Les descendants de Guillaume Hangouart, anobli le 14 octobre 1555 par lettres prises à Bruxelles, membre d'une famille bourgeoise lilloise, sont créés barons d'Avelin en 1664, puis comtes d'Avelin en 1696, jusqu'au Hangouart fait marquis d'Avelin en 1703. La famille s'éteint sans postérité au début du XIXe siècle. Elle avait pour armes « De sable à l'aigle d'argent membré d'or, timbré sur le casque de deux cornes de bœuf de sable », avec pour support deux lions d'or[20]. Une variante ces armes est : « De sable à l'aigle éployé d'argent lampassé membré et becqué d'or »[21].

Le 1er août 1664, est érigée en baronnie la terre et seigneurie d'Avelin et ses dépendances de La Madeleine, la mairie de Gondecourt et la seigneurie du Plouich, par lettres données à Madrid au profit de Michel de Hangouart, chevalier, grand bailli de Wavrin, à cause des bons et loyaux services rendus par différents membres de sa famille, notamment Gérard Hangouart, tué à la bataille de Nancy en 1477 (mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire), Guillaume Hangouart, président du conseil provincial d'Artois, Walerand Hangouart aumônier de Charles V (Charles Quint) et prévôt du chapitre Saint-Pierre de Lille[22].

En juin 1703, sont données des lettres, enregistrées le 25 octobre 1706, qui créent le titre de marquis d'Avelin pour Barthélémi-François d'Hangouart, comte d'Avelin, seigneur de Seclin, et Antoine-Félix d'Hangouart, son fils cadet. Ils peuvent appliquer le titre de marquis à la terre de leur choix et si Antoine-Félix meurt sans héritier mâle, le titre doit retourner à Charles-Philippe d'Hangouart, son frère aîné et aux aînés de ses descendants mâles[23].

Vers 1750, Antoine-Joseph-François d'Hangouart, époux de Marie-Anne-Françoise de Preudhomme d'Hailly, est baron d'Avelin. Leur fille Ferdinnade-Joséphine-Léon-Colette, née en 1754, épouse Jean-Baptiste-Joseph Petitpas (1750-1783), chevalier, seigneur de Belleghem. Ces derniers vont être les beaux-parents de Valentin Charles Hubert Malet de Coupigny, député[24], maire de Fiefs, décédé dans son château d'Avelin[25].

Parmi les fiefs secondaires situés sur Avelin, la terre de Warenghien donnait à ses détenteurs le titre de seigneur. Il en va de même pour la terre du Petit Vendeville.

En 1765, Philippe-Joseph Desbuissons détient la terre de Warenghien. Il la vend le à un membre de la famille Ghesquière, appartenant à la noblesse (écuyers pour la plupart), bourgeois et notables de Lille, seigneurs de Nieppe, Stradin (sur Houthem), etc.[26].

François-Michel Ghesquière (1717-1792), fils de Pierre Ghesquière II, conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du Parlement de Flandres, anobli écuyer, bourgeois et échevin de Lille, et de Marie Le Blanc, est seigneur de Stradin, Nieppe, après son frère Ignace-François Warenghien. Il nait à Lille en juin 1717 (baptisé le ), écuyer, il accède à la bourgeoisie de Lille le , passe échevin de la ville de 1753 à 1756 et en 1762, puis trésorier héréditaire de la ville de Lille, administrateur de la charité générale de la ville, marguillier de la paroisse de La Madeleine de Lille. Il achète la seigneurie de Warenghien, située à Avelin, et rapportant des droits seigneuriaux en nature et/ou en équivalent argent, le , à Philippe Desbuissons, et en verse le relief en mai 1765. Le , il paye le relief de la seigneurie de Nieppe. Il meurt le , à 75 ans. Il laisse un manuscrit, détenu en 1884 par sa petite-fille Adélaïde- Marie-Joseph, épouse Watelet de Messange, orné de gravures, contant l'histoire de l'église de La Madeleine de Lille, publié peu avant 1884 par Mr de Ternas. Il épouse, après contrat du , Marie-Claire Chappuzeau de Beaugé (1724-1765), née à Dijon le , fille de Paulin Louis, écuyer, procureur général des fermes du roi à Dijon et de feue Marie Thérèse Breckevelt de La Haye[27]. Elle meurt le , et est inhumée dans l'église de La Madeleine[28].

Michel-Antoine-Joseph Ghesquière (1755-1788), fils de François-Michel Ghesquière, succède à son père dans la seigneurie de Waringhien. Écuyer, il effectue une carrière militaire : capitaine d'infanterie, enseigne aux Gardes Wallonnes en 1774, puis deuxième lieutenant de grenadiers des Gardes Wallonnes de Rosquinet. Il rentre d'Espagne en 1782, est nommé lieutenant-colonel au régiment de Royale Navarre. Jumeau de Jean Marie Joseph Ghesquière, seigneur de Millécamps sur Lys-les-Lannoy, né à Lille en septembre 1755 (baptisé le ), il meurt sans alliances à Lille à l'âge de 33 ans[29] le [30].

Au milieu du XVIIIe siècle, Pierre Castelain, seigneur du Petit Vendeville, est conseiller procureur du roi à la maîtrise des eaux et forêts. Il a pris pour femme Marie-Jacqueline-Madeleine Vanutberghe.

Louis-Joseph Castelain (1738-1827), fils de Pierre, est seigneur du Petit Vendeville. Né à Lille La Madeleine en septembre 1738 (baptisé le ), il devient bourgeois de Lille le , est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le , passe greffier du même bureau le , est nommé conseiller secrétaire du roi le . Il meurt en 1827, à l'âge de 89 ans. Il épouse à Lille le , Marie-Louise-Joseph de Fontaine (1730-1792), née à Lille en juin 1730 (baptisé le ), morte en 1792. Elle était la fille de Gilles de Fontaine, écuyer, seigneur des Sarteaux, Liévin, Santes, bourgeois de Lille, licencié en droit, échevin de Lille , syndic de Lille et de Marie-Barbe-Joseph Marissal[31].

Depuis la Révolution française

modifier

Le dernier représentant mâle de la famille Hangouart, seigneurs d'Avelin avant 1789, meurt à la bataille d'Iéna en 1806. Il était le fils de François-Augustin-Anne-Hubert, dernier marquis d'Hangouart et baron d'Avelin[21].

Politique et administration

modifier

Situation administrative

modifier
 
Avelin dans son canton et son arrondissement.

Tendance politique

modifier

Administration municipale

modifier

Liste des maires

modifier

Maire de 1802 à 1808 : Brunel, membre du conseil d'arrondissement de Lille quitté lors de sa nomination comme maire[32],[33].

Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Oscar Lemaire    
1947 1947 Henri Hespel   Agriculteur
1947 1969
(démission)
Louis Bersous    
1969 mars 1977 Louis-Aimable Lemaire    
mars 1977 juin 1995 Marie-Jeanne Favier-Dubus    
juin 1995 1997 Jean-Claude Sarazin DVD Ingénieur
1997 septembre 2006 Benoît Desurmont DVD[35]  
septembre 2006 avril 2018
(démission)
Jean-Claude Sarazin DVD Ingénieur
avril 2018 En cours José Roucou[36] DVD Retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

modifier

Politique environnementale

modifier

Jumelages

modifier

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

En 2021, la commune comptait 2 600 habitants[Note 6], en évolution de −3,85 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3231 2751 5261 5991 5701 6491 6821 7621 764
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7211 7281 7061 6871 6131 5861 5721 5481 514
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5111 5091 3871 3221 3661 3701 3681 3481 391
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 3911 3061 2921 8172 3172 3042 4022 4512 559
2015 2020 2021 - - - - - -
2 7042 6162 600------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 321 hommes pour 1 345 femmes, soit un taux de 50,45 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,5 
5,6 
75-89 ans
6,5 
20,1 
60-74 ans
21,1 
22,0 
45-59 ans
23,3 
17,1 
30-44 ans
19,9 
13,9 
15-29 ans
12,8 
20,5 
0-14 ans
16,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Enseignement

modifier

Avelin fait partie de l'académie de Lille.

Économie

modifier

Avelin présente une particularité pour une localité située à cette latitude : on y cultive la vigne, plus précisément 23 hectares de cassissiers, destinés à réaliser une crème de cassis « Philippe de Bourgogne ». L'exploitation appartient à un descendant des barons des Rotours, longtemps possesseurs du château d'Avelin et maires successifs de la commune pendant un demi-siècle au XIXe siècle. Les vendanges des fruits arrivés à maturité demeurent une exception pour le Pévèle[43].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Secteur pavé de Mérignies à Avelin.
  • Le château d'Avelin : une maison seigneuriale est signalée sur le site en 1535. Achetée en 1661 par Michel d'Hangouart, seigneur d'Avelin, elle est transformée en château entre 1661 et 1670. Remanié en 1777, détruit pendant la révolution de 1789, il est reconstruit en 1835 par l'architecte Charles Benvignat, à la demande du marquis Malet de Coupigny marié à l'héritière de la famille Hangouart. En 1844, le baron Alexandre des Rotours le rachète. La famille le garde jusqu'en 1986, année où le château est légué à l'Institut Pasteur. Le projet n'aboutit pas et la propriété retourne à l'héritier du dernier baron des Rotours, membre de la famille De La Doucette[44]. Le château est privé, diverses activités y sont organisées : visites, expositions, location pour cérémonies (mariage...), dégustation de vins[45].
  • L'église Saint-Quentin, conçue en 1853 et construite en 1856-1858 par Charles Leroy, célèbre architecte lillois auteur de nombreuses réalisations dans la métropole lilloise et dont la cathédrale Notre-Dame de la Treille reste le chef-d'œuvre incontesté.
  • La Maison Sterckeman[46].
  • Le Secteur pavé de Mérignies à Avelin sur le parcours de la course cycliste Paris-Roubaix.

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier

Les armes d'Avelin se blasonnent ainsi : « De gueules au chef d'hermines ».

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier
  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 05/03/2024 à 03:12 TU à partir des 410 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/08/1984 au 01/12/2020.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Avelin » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Sandre, « la Prez »
  2. Sandre, « le Pont Thibault »
  3. « Fiche communale d'Avelin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  4. Sandre, « la Marque »
  5. « Station hydrométrique La Marque à Pont-à-Marcq », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  6. « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Avelin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 628-630, lire en ligne.
  20. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 155, lire en ligne
  21. a et b Amédée Le Boucq de Ternas (Chevalier.) et Henri FREMAUX, Histoire généalogique de la famille de Tenrémonde, originaire de la Flandre-Wallonne, 1268 à 1864, Lucien Crépin, (lire en ligne), Note 5 p. 23
  22. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 328, lire en ligne.
  23. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 375, lire en ligne.
  24. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 567-568.
  25. « Actes d'état-civil de la commune d'Avelin. Décès de 1844. », sur Archives départementales du Nord, p. 827..
  26. Amédée de (Chevalier) Auteur du texte Ternas, Notice généalogique sur la famille de Bouteville, d'après les manuscrits de M. le chevalier Amédée de Ternas,... publiée par sa famille, suivie des généalogies des Masse de Combles, Ghesquière de Stradin, Linart d'Aveluy, Vaillant de Bovent de Brusle, et de Pieffort, (lire en ligne), p. 110.
  27. Amédée de Ternas, Notice généalogique sur la famille de Bouteville, déjà cité, p. 103-111.
  28. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.308 (lire en ligne).
  29. Amédée de Ternas, Notice généalogique sur la famille de Bouteville, déjà cité, p. 109-113.
  30. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.309 (lire en ligne).
  31. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 508-509.
  32. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 51, lire en ligne.
  33. « Annuaire du département du Nord pour l'année 1809. », sur lillonum.univ-lille.fr/, p. 162. Image 181.
  34. Les anciens maires d'Avelin, sur mairie-avelin.fr
  35. [1]
  36. Il a créé la surprise lors de l'élection, José Roucou est le nouveau maire d'Avelin sur lavoixdunord.fr (consulté le 16 avril 2018)
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avelin (59034) », (consulté le ).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  43. Marie-Catherine Nicodème, « Trois jours de vendanges pour récolter un grand cru de cassis », dans La Voix du Nord, du 12 juillet 2019, édition lilloise, p. 18.
  44. « Le château d'Avelin appartient à la famille des Rotours. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pevelecarembault.fr (consulté le ).
  45. Une galerie de photos du château extérieur et intérieur est disponible sur un site de présentation : lire en ligne.
  46. Notice no PA59000074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture