Auguste Wambst
Auguste René Wambst, né le à Lunéville et mort le à Nice[1], est un coureur cycliste français spécialiste du demi-fond.
Surnom |
Gugusse |
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Médaille d'or de l'Éducation physique (d) |
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Biographie
modifierAuguste Wambst est issu d'une famille de cyclistes : ses frères Georges, Charles et Fernand sont tous devenus coureurs. En , son père meurt subitement[2].
Il commence à courir sur un vélo gagné par son frère Georges. Il entre au vélo club de Levallois, en 1926[3] et s'entraine au « presbytère » des Loges-en-Josas, le camp d'entrainement crée par Paul Ruinart[4],[5]. Il court comme routier amateur avec Raynaud, Dayen, Merviel, Bisseron et Brossy[6].
Auguste Wambst commence à courir sur piste des américaines avec son frère Charles[7]. Il commence à faire parler de lui[8], quand, à la fin de la saison 1927, il va à Marseille, en compagnie de Charles et de Bisseron, pour tenter de battre le record de l'heure à triplette[9], là il contracte la fièvre typhoïde[10]. Durant cinquante-sept jours, il demeure alité à l'hôpital d'Ivry[note 1]. Sa saison 1928 étant irrémédiablement compromise, Auguste part accomplir son service militaire en devançant l'appel[11] ; il est incorporé à Nanterre, dans une compagnie d'ouvriers d'aviation et obtient l'autorisation de s'entrainer[3]. C'est alors que l'idée lui vient de s'orienter vers le demi-fond. Son frère Georges l'encourage vivement et il l'aide même à faire l'acquisition du coûteux matériel de stayer. Pour ses débuts, entraîné par Maurice Guerin, il gagne la première médaille des stayers[note 2] au cours de l'hiver 1928-1929[12],[13]. Il enlève peu après le critérium d'hiver des stayers français[6]. Au cours du championnat d'hiver, il bat Robert Grassin en janvier 1930[14].
En 1933, il bat Grassin, Paillard et Metze au Vel' d'Hiv'[15]. En 1933, il termine deuxième du critérium national d'hiver, derrière Lacquehay[6]. En 1934, il gagne le criterium d'automne à Buffalo[16]. En 1935, il bat Georges Paillard, Giovanni Manera et Erich Möller au Vél' d'Hiv'[17], gagne le championnat de France et participe aux championnats du monde à Bruxelles[18],[19] mais en méforme il abandonne[20],[21]. En 1936, il gagne le critérium national de demi-fond à Buffalo[22],[23]. En 1939, comme Terreau et Lemoine, il ne prend pas part aux championnats de France, considérant qu'ils ne sont pas payés à leurs justes valeurs[24].
Pendant la seconde guerre mondiale, Auguste Wambst travaille dans une épicerie à Villennes-sur-Seine[25], tout en continuant à courir. En 1941, il est suspendu pour ne pas avoir participé aux championnats de France[26]. Il participe aux combats de la libération, au sein des F.F.I.[27].
Après sa retraite de coureur, il devient entraîneur de demi-fond. Il entraîne notamment Guy Bethery, Louis Chaillot, Roger Queugnet dans les années 1950.
Palmarès sur piste
modifierChampionnat de France
modifier- Champion de France de demi-fond : 1935, entrainé par Georges Groslimond[18],[28].
Grand Prix
modifier- Prix d'ouverture : 1927[8]
- Grand Prix de Bordeaux de demi-fond : 1932[29] et 1934
- Prix Robert Walthour : 1932[30]
- Prix Georges Parent : 1933[31]
- Prix Henri Contenet : 1933[32]
- Prix Arthur Linton : 1934[33],[34],[35]
- Grand Prix de Buffalo : 1934[36]
- Prix César Simar : 1935[37]
- Grand Prix de Pâques : 1935[38]
- Grand Prix du Conseil Municipal de Paris de demi-fond : 1936[39],[40], 1938[41],[42]
- Roue d'Or de Buffalo : 1937[43],[44],[45],[46]
- Grand Prix de la presse quotidienne bordelaise : 1939[47]
Distinction
modifierVie privée
modifierIl épouse la sœur du coureur cycliste Bernard[49]. Ils habitent Villennes-sur-Seine[6]. Il se marie en secondes noces avec Marie Annunciade Bisgambiglia le 2 août 1951, à Paris 1e[50].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Il y est soigné notamment par la mère de Lucien Faucheux
- « La Médaille » est une épreuve de vitesse, destinée au moins de 21 ans, elle sert de prospection en cyclisme sur piste
Références
modifier- « État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970 », sur deces.matchid.io (consulté le )
- René Bierre, « Les quatre frères Wambst : Une belle famille sportive de cyclistes », Match, no 285, , p. 10-11 (lire en ligne)
- « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
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- Huttier 1934.
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- « Midi olympique », sur Gallica, (consulté le )
- « Match », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Match », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Humanité », sur Gallica, (consulté le )
- Le Petit Parisien, 8/2/1941
- « Paris-midi », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Humanité », sur Gallica, (consulté le )
- « Match », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Athlète », sur Gallica, (consulté le )
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- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
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- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Nouvelles brèves », L'Athlète, (lire en ligne)
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Match », sur Gallica, (consulté le )
- « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Match », sur Gallica, (consulté le )
- Gilbert Le Poubau, « A la Cipale Bordelaise », L'Athlète, (lire en ligne)
- « Ce soir », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « Généalogie de Auguste René Wambst », sur Geneanet (consulté le )
Bibliographie
modifier- René Bierre, « Les quatre frères Wambst : Une belle famille sportive de cyclistes », Match, no 285, , p. 10-11 (lire en ligne, consulté le ).
- René Bierre, « Les quatre frères Wambst : Une belle famille sportive de cyclistes (3) », Match, no 287, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
- Raymond Huttier, « Visite à Auguste Wambst, notre meilleur "espoir" en demi-fond », Le Miroir des sports, no 747, , p. 59 (lire en ligne, consulté le ).
Lien externe
modifier
- Ressources relatives au sport :
- « Les célébrités d'antan (sports) », sur histoire.villennes.free.fr (consulté le )