Auguste Collomb
Auguste Collomb, né le au hameau de Rougemont à Aranc, en France, est un résistant français des maquis de l'Ain et du Haut-Jura[1] durant la Seconde guerre mondiale. Particulièrement actif dans la résistance de Saint-Rambert-en-Bugey, il meurt fusillé le à la prison Saint-Paul[2] à Lyon.
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Auguste Sylvain Collomb |
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Biographie
modifierIl était mécanicien en cycles au 132 de la Grande rue (par la suite la rue Michel-Temporal) à Saint-Rambert-en-Bugey[3].
Il avait été arrêté par la police française le à Saint-Rambert-en-Bugey. C'est le dernier fusillé de la prison Saint-Paul[3].
Plaque(s) commémorative(s) de la prison Saint Paul
modifierAprès la guerre, à l'entrée de l'ancienne prison Saint Paul, une plaque commémorative en l'honneur d'Augustin Collomb et 7 autres résistants fusillés (Émile Bertrand, Simon Frid, etc) indiquait "tombés sous les balles nazies". En réalité, tous ces hommes ont été arrêtés, jugés et condamnés par les autorités françaises.
Pendant de nombreuses années, les familles des victimes ont demandé une nouvelle plaque rectifiant l'histoire[4]. C'est finalement l'Université catholique, nouveau propriétaire des lieux depuis 2013, qui a pris en charge le financement d'une plaque "rectificative", fixée à la gauche de l'ancienne[5].
Références
modifier- « COLLOMB Auguste, Sylvain », sur maitron.fr (consulté le )
- Alain Pelosato, Voies de la déportation : témoignages sur les crimes contre l'humanité, 1939-1945, Pelosato, , 209 p. (ISBN 978-2-910370-30-5, lire en ligne), p. 185
- « L’histoire d’Auguste Collomb, résistant emprisonné et fusillé à Lyon », sur c.leprogres.fr (consulté le ).
- « De l'art de faire parler les murs », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « …aujourd’hui, ils ont eu gain de cause grâce à l’Université catholique », sur www.leprogres.fr (consulté le )