Attentat du métro Parsons Green

L'attentat de Londres du est provoqué par l'explosion d'une bombe artisanale à la station Parsons Green du métro londonien[3],[4],[5]. Trente personnes ont été soignées à l'hôpital ou dans un centre de soins d'urgence, principalement pour des brûlures.

Attentat du métro Parsons Green
Image illustrative de l’article Attentat du métro Parsons Green
Entrée de la station vue en 2008.

Localisation Station de métro Parsons Green, Londres, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Cible Civils
Coordonnées 51° 28′ 26″ nord, 0° 11′ 57″ ouest
Date
h 20 (UTC+1)
Type Attentat à la bombe
Armes Engin explosif improvisé
Morts 0[1]
Blessés 30[1]
Auteurs Ahmed Hassan[2]
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste

Carte

La police a arrêté le lendemain le principal suspect, un demandeur d'asile irakien de 18 ans, Ahmed Hassan. L'attentat a été classé par Europol comme un cas de terrorisme islamiste.

Contexte

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Cet acte terroriste est le cinquième qui a frappé le Royaume-Uni en moins de six mois, depuis le 22 mars 2017, après trois à Londres et un à Manchester[6].

Déroulement

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Une explosion s’est produite à la station de Parsons Green le 15 septembre 2017 vers h 20 (h 20, heure de Paris)[7]. Le gouvernement convoque une réunion d’urgence via le dispositif COBRA[7].

Enquête

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L'explosion est traitée comme un acte terroriste. Une centaine de détectives se sont mis rapidement à chercher un ou des suspects à travers une chasse à l'homme. Cette enquête est supervisée avec le soutien du Service de sûreté, le MI5[8]. Sur les lieux de l'attaque, l'engin explosif a été retrouvé avec un minuteur. Selon Theresa May, « l'engin explosif était destiné à faire d'énormes dégâts »[6].

Profil de l'assailant

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L'assailant de l'attaque est identifié plus tard comme Ahmed Hassan, un réfugié orphelin irakien de 18 ans, qui était arrivé illégalement au Royaume-Uni via la jungle de Calais en octobre 2015[9]. Il habitait avec les parents adoptifs à Sunbury-on-Thames dans le Surrey. Il est arrêté à Douvres le 16 septembre 2017.

Le procès au Old Bailey commence le 5 mars 2018. Le 23 mars, Hassan est reconnu coupable de tentatives de meurtre, et condamné à la peine de prison à perpétuité[2],[10]. Ahmed Hassan a déclaré qu'il avait été en contact avec l'État islamique et qu'il avait été entraîné à tuer. Il a également déclaré qu'il a accusé le Royaume-Uni de la mort de son père en Irak, qu'il avait été contraint de suivre une formation par l'EI avec environ 1 000 autres jeunes et qu'il avait craint que des membres de sa famille ne soient tués s'il avait tenté de résister[9].

Selon le National Health Service du Royaume-Uni, le bilan provisoire fait état de vingt-neuf blessés[11]. Le service d'ambulance de Londres indique avoir transporté dix-neuf patients à différents hôpitaux. Les dix autres se sont rendus eux-mêmes aux urgences.

Réactions

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  •   Royaume-Uni : « Mes pensées vont à ceux qui ont été blessés à Parsons Green et services de secours qui ont courageusement fait face à cet acte terroriste », a tweeté le compte officiel de la Première ministre britannique[12].
  •   États-Unis : sur Twitter, Donald Trump qualifie de « losers » (en français : minables, ratés) les terroristes qui ont perpétré l'attaque de Londres, ainsi que de « malades » et de « déments »[13].
  •   Turquie : via un communiqué de presse, le Ministère turc des Affaires étrangères condamne l'attaque et se réjouit « qu’aucune perte de vie ne s'est produite »[14].

Conséquences

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Scotland Yard déclare que des effectifs policiers supplémentaires seraient déployés dans le réseau de transport en commun de Londres[7].

Revendication

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Le groupe terroriste État islamique revendique l'attaque le soir même, via son agence de presse et organe de propagande Amaq[15].

Notes et références

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  1. a et b (en) Henry Holloway, « Parsons Green explosion: Bucket 'bomb' blast leaves 20 people injured in terror attack », (consulté le ).
  2. a et b (en-GB) « Parsons Green attack: The Iraqi orphan who wanted attention », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « VIDEO. Londres: L'incident du métro considéré comme un acte «terroriste» », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  4. « Terrorisme à Londres : une explosion dans le métro fait plusieurs blessés », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  5. « EN DIRECT. Attentat de Londres: Dix-huit personnes hospitalisées... Le gouvernement se réunit dans l'après-midi... », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  6. a et b « Londres, en direct : l’attentat dans le métro a été commis avec un engin explosif artisanal », sur Le Monde.fr (consulté le )
  7. a b et c Le Monde.fr avec AFP et Reuters, « Ce que l’on sait de l’attaque terroriste dans le métro de Londres », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  8. (en) Laura Smith-Spark, Erin McLaughlin and Nina dos Santos, CNN, « Manhunt after 'terror incident' on London Tube », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a et b (en) Ian Cobain, « Parsons Green bomb trial: teenager 'trained to kill by Isis' », sur The Guardian, (consulté le )
  10. (en-GB) « Parsons Green tube bombing:Ahmad Hassan jailed for life », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en-GB) « Explosion at London tube station injures 29 », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Jade Toussay, « Londres: Explosion dans le métro à la station Parsons Green », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  13. Le Point, magazine, « Londres : Donald Trump dénonce sur Twitter des "terroristes ratés" », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Communiqué de presse concernant l’explosion dans le métro de Londres le 15 septembre 2017 », sur mfa.gov.tr, (consulté le )
  15. « L’organisation djihadiste Etat islamique revendique l’attentat dans le métro de Londres », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Article connexe

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