Attaque de Bani Bangou (2016)
L'attaque de Bani Bangou a lieu le pendant la guerre du Sahel.
Date | |
---|---|
Lieu | Bani-Bangou (en) |
Issue | Victoire des djihadistes |
Niger | État islamique dans le Grand Sahara |
Inconnu † | Aboubacar Chapori[1] |
17 hommes[1] | ~ 20 à 30 hommes[2],[3] 2 pick-up[2] 10 motos[2] |
5 morts[2] 3 blessés[2] 2 prisonniers[1] 2 pick-up capturés[2] |
2 morts[2] |
Batailles
- Tlemss
- 1re Tilwa
- Tabankort
- Ouraren
- Adrar Bouss
- Agadez et Arlit
- Tchibarakaten
- Mangaïzé
- Tazalit
- 1re Bani Bangou
- 2e Tilwa
- Wanzarbé
- Abala
- Midal
- 1re Tongo Tongo
- 1re Ayorou
- 2e Tongo-Tongo
- Baley Beri
- 1re Inates
- 2e Inates
- Sanam
- Chinégodar
- 2e Ayorou
- 2e Bani Bangou
- Taroun
- Torodi
- Adabda
- Intagamey
- Koutougou
- Tabatol
- Takanamat
- Teguey
Coordonnées | 15° 02′ 27″ nord, 2° 42′ 18″ est | |
---|---|---|
Déroulement
modifierLe matin du , des hommes armés attaquent un poste de l'armée nigérienne à Bani Bangou, à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Mali[4]. Les assaillants, équipés d'armes légères et de lance-roquettes, arrivent avec une dizaine de motos et deux véhicules[4],[2]. Les combats durent une heure[4]. L'arrivée d'avions français de la Force Barkhane et deux passes de « show of force » suffisent à mettre en fuite les assaillants[5]. Les djihadistes se replient en direction du Mali, en emportant avec eux deux véhicules équipés de mitrailleuses[4]. Des renforts arrivent ensuite sur place et poursuivent les assaillants jusque dans le territoire malien[4].
Les pertes
modifierL'attaque n'est pas revendiquée, mais selon RFI, qui s'appuie notamment sur une « source militaire internationale basée au Mali », le groupe d'Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, rallié à l'État islamique, pourrait en être l'auteur[3]. Le bilan pour l'armée nigérienne est de cinq morts, trois blessés et quatre disparus selon le ministère de l’Intérieur[3],[2]. Les djihadistes font en fait 2 prisonniers, dont l'un sera exécuté[1]. Deux assaillants ont également été tués et 26 personnes, soupçonnées de complicité, ont été arrêtées[2]. Les djihadistes capturent deux pick-ups, équipés de mitrailleuses de 12,7 mm[6].
Références
modifier- (en) Ruth Maclean, « Niger Islamic State hostage: 'They want to kill foreign soldiers' », The Guardian, (lire en ligne)
- Mathieu Olivier, « Niger : cinq soldats tués dans une attaque à Bani Bangou, dans la région de Tillabéri », Jeune Afrique,
- « Attaque de Bani Bangou au Niger: une démonstration de force du groupe EI? », RFI,
- « Niger: attaque meurtrière contre des militaires près de la frontière malienne », RFI,
- Laurent Lagneau, « Deux frappes aériennes françaises ont mis hors de combat une vingtaine de jihadistes au Niger », Opex360,
- (en) Savannah de Tessières, At the Crossroads of Sahelian Conflicts: Insecurity, Terrorism, and Arms Trafficking in Niger, Small Arms Survey (en), (ISBN 978-2-940548-48-4), p. 24