Asté

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Asté est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre.

Asté
Asté
L'église d'Asté.
Blason de Asté
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Bigorre
Maire
Mandat
Thierry Broca
2020-2026
Code postal 65200
Code commune 65042
Démographie
Gentilé Astéens
Population
municipale
577 hab. (2021 en évolution de +5,29 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 02′ 31″ nord, 0° 10′ 08″ est
Altitude Min. 578 m
Max. 1 804 m
Superficie 26,67 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Bagnères-de-Bigorre
(banlieue)
Aire d'attraction Bagnères-de-Bigorre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Haute-Bigorre
Législatives Première circonscription
Localisation
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Asté
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Asté
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Asté

Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, le Lhéris, le ruisseau de Lies et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Asté est une commune rurale qui compte 577 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Bagnères-de-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre. Ses habitants sont appelés les Astéens ou Astéennes.

Géographie

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Localisation

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Carte interactive d’Asté
  • Limite communale
  •   Mairie

    La commune d'Asté se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 3 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Beaudéan (1,4 km), Gerde (1,6 km), Campan (2,8 km), Bagnères-de-Bigorre (3,0 km), Lies (4,4 km), Uzer (4,7 km), Marsas (4,9 km), Banios (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Asté fait partie de la province historique du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon[4],[5].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Paysages et relief

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    Vue générale en été.

    Hydrographie

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    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Adour, le Lhéris, le ruisseau de Lies, le ruisseau de Hourclat, le ruisseau Gavarni et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[8],[Carte 1].

    L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[9].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 184 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j
     
    L'Adour depuis un pont à Asté.

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Artigues », sur la commune de Campan, mise en service en 1959[15] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 7,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 220,8 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 22 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

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    Espaces protégés

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    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23]. Dans ce cadre, la commune fait partie[24]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[25].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26] :

    • les « Chaînon calcaire de la Bouche de Campan et soulane du Signal de Bassia » (2 055 ha), couvrant 6 communes du département[27] ;
    • « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[28] ;
    • le « massif de Lhéris, Hautes-Baronnies » (5 455 ha), couvrant 9 communes du département[29] ;
    • le « massif karstique du Monné, Tucou, Bédat » (1 512 ha), couvrant 3 communes du département[30] ;
    • le « réseau hydrographique des Baronnies » (390 ha), couvrant 35 communes du département[31] ;

    et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6],[26] :

    • l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[32] ;
    • les « Baronnies » (20 367 ha), couvrant 43 communes du département[33] ;
    • le « bassin du Haut Adour » (27 303 ha), couvrant 18 communes du département[34];
    • le « massif du Monné, vallée de l'Oussouet » (6 955 ha), couvrant 11 communes du département[35].

    Urbanisme

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    Typologie

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    Au , Asté est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Bigorre[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 8],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre, dont elle est une commune de la couronne[Note 9],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

    Occupation des sols

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    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (2,7 %), terres arables (2,5 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Logement

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    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 355[I 6].
    Parmi ces logements, 66,8  % sont des résidences principales, 16,6 % des résidences secondaires et 16,6  % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

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    Cette commune est desservie par la route départementale D 935 et la route départementale D 8.

    Risques majeurs

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    Le territoire de la commune d'Asté est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

    Risques naturels

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    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[39]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2019, 2021 et 2022[40],[37].

    Asté est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[41].

     
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Asté.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[42].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 334 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 173 sont en aléa moyen ou fort, soit 52 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[44].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[37].

    La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[45],[46].

    Risque technologique

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    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[47].

    Risque particulier

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    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Asté est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[48].

    Toponymie

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    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Asté à l'est de Bagnères-de-Bigorre

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[49] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    • De Guilhermo de Aster, latin et gascon (1062, cartulaire de Bigorre ; v. 1125, ibid. ; 1285, montre Bigorre) ;
    • Arnaldus Willermi de Ester, latin et gascon (v. 1090, Larcher, cartulaire Saint-Pé) ;
    • Hyspanum de Ester, (v. 1140, livre vert de Bénac) ;
    • vicecomes d-Aster, latin et gascon (1183, cartulaire de Berdoues) ;
    • en B. d’Astee, (1283, procès Bigorre) ;
    • De Asterio, latin (1300, enquête Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
    • de Astario, latin (1300, enquête Bigorre) ;
    • Aster, (1429, censier de Bigorre) ;
    • Aste, (1541, ADPA, B 1010) ;
    • Aster, (1614, Guillaume Mauran) ;
    • Aster, (1760, Larcher, pouillé de Tarbes) ;
    • Asté, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

    Ce nom dérive d'un fabricant de lances, de broches ou autres objets pointus (occitan ast).

    Nom occitan : Astèr.

    Histoire

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    Asté en 1829.
     
    La fontaine de Crastes.
     
    L'ancien château en 2023.

    Les seigneurs d'Asté (Aster) sont assez embrouillés : voici un schéma, perfectible. Une première famille des seigneurs d'Asté/Aster[50],[51] est signalée au XIe siècle avec Guillaume Ier (fl. 1062), auquel succède Auger Ier (fl. 1075/1080), puis sans doute les fils de ce dernier, Fort-Aner et Espain/Hispan Ier (fl. 1130). Puis on trouve Auger II (fl. 1147), Arnaud-Guillaume (fl. 1190) père d'Auger III, lui-même père d'Espain II et Bernard/Bernat Ier : ce dernier, donné aussi directement comme le fils d'Auger II, semble le père d'Agnès d'Asté.

    Agnès Ire dame d'Asté épouse Sanche Garcie Ier d'Aure-Comminges, frère cadet du comte/vicomte Bernard d'Aure (ce dernier † vers 1221 ; sa fille, de nom inconnu, transmet le comté d'Aure en 1235 à Arnaud-Guillaume/Guilhem II vicomte de Labarthe, son époux ; Bernard d'Aure et Sanche Garcie d'Asté sont les fils de Raimond d'Aure-Comminges, fils de Bertrande d'Aure et Guy de Comminges, lui-même fils cadet de Bernard Ier comte de Comminges).

    La fille d'Agnès et Sanche Garcie d'Aure, également de nom inconnu, transmet Asté à son mari Arnaud II de Coarraze (Arnaud Ier d'Asté)[52]. Arnaud de Coarraze est le premier à être dit vicomte d'Asté en 1249.

    Leur fils Garcie Arnaud Ier (de Coarraze) (deuxième moitié du XIIIe siècle ; † vers 1264) hérite d'Asté, alors que son frère aîné Arnaud Guillaume continue les sires de Coarraze. Puis sa postérité :

    Bernard/Bernat Ier ou II († vers 1283) ; puis son fils Bernat II ou III († vers 1312 ; il épouse Savarigue/Soubirane de Jussan : Guchan ? ; plutôt que Soubirane de Joyeuse), d'où :

    Arnaud (II) (première moitié du XIVe siècle, † vers 1330 ; sa sœur Soubirane d'Aure épouse en 1318 François II de Lévis-Montségur, d'où postérité), d'où :

    Jean Ier, x 1350 Mascarose d'Orbessan d'Ornézan ; parents de :

    Garcie Arnaud II (fin du XIVe siècle), père de :

    Jean II (fl. jusque dans le premier quart du XVe siècle), x 1387 Bertrande de Lavedan, fille du vicomte Ramon Garcie VI et sœur du vicomte Arnaud IV de Lavedan, d'où :

    Jean III, sénéchal de Bigorre en 1437, † vers 1442, x Marie fille d'Archambaud de Caupenne

    Leur fille Agnès II épouse en 1442 Sanche Garcie III de Larboust (alias Sanche Garcie II d'Asté ; sénéchal de Bigorre, † en 1458 au siège de Garris ; frère cadet de Manaud Ier de Larboust : deux fils de Sanche Garcie II de Larboust — de la Maison d'Aure-Comminges/Quatre-Vallées — et de Bertrande de Jussan) parents de :

    Tristan et Jean Ier (ou IV) († vers 1496 ; x 1479 Jeanne de Foix-Béarn-Grailly fille naturelle de Gaston). Jean est le père de Jean II (ou V), de Menaud († 1534) qui suit, de Françoise (x 1517 Antoine de Caraman de Nègrepelisse), et de Catherine (x Charles d'Espagne de Montespan).

    Menaud d'Aure, vicomte d'Aster (dit aussi de Larboust), épouse en 1525 l'héritière Claire de Gramont : leur fils Antoine Ier de Gramont (1526-1576), comte de Gramont et de Guiche, vicomte d'Aster et de Larboust, prince de Bidache, prend le nom de sa mère et fonde la Maison de Gramont. Sa dernière fille Claire-Suzanne de Gramont se marie en 1595 avec Henri des Prez (ou des Prés), titré vicomte d'Aster (†1619, sans postérité). Le petit-fils d'Antoine Ier, Antoine II (1572-1644), devient le premier duc de Gramont en 1643.

    Cadastre napoléonien d'Asté

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    Le plan cadastral napoléonien d'Asté est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[53].

    Politique et administration

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    La mairie en 2020.
     
    La salle des fêtes
     
    Le foyer rural en 2020

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    avant 1981 ? Léon Bérot DVG  
    mars 2001 mars 2008 Jean Galiay    
    mars 2008 En cours Thierry Broca    

    Rattachements administratifs et électoraux

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    Historique administratif

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    Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Bagnères, vicomté d'Asté, canton de Campan (depuis 1790)[54].

    Intercommunalité

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    Asté appartient à la communauté de communes Haute-Bigorre créée en décembre 1994 et qui réunit 24 communes.

    Services publics

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    Population et société

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    Démographie

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    Évolution démographique

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    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57]. En 2021, la commune comptait 577 habitants[Note 10], en évolution de +5,29 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6906146846918329529891 0881 062
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 029975908917892867895856834
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    816797776688687652610549662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    604563513504456484520525537
    2017 2021 - - - - - - -
    559577-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique
     
    L’école élémentaire en 2020.

    Enseignement

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    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[60].

    Économie

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    Revenus

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    En 2018, la commune compte 255 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 587 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 990 [I 7] (20 420  dans le département[I 8]).

    Taux de chômage
    Division 2008 2013 2018
    Commune[I 9] 3,4 % 8,5 % 7,1 %
    Département[I 10] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
    France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 340 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 44 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 53 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 233, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,7 %[I 13].

    Sur ces 233 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Culture locale et patrimoine

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    L'église Saint-Saturnin.
     
    Le lavoir en 2020.
     
    Le monument aux morts municipal.
     
    La chapelle Saint-Roch.

    Lieux et monuments

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    Personnalités liées à la commune

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    Héraldique

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      Blasonnement :
    De gueules aux trois flèches d'argent, empennées d'or, posées en pal la pointe en bas et rangées en fasce[62].

    Voir aussi

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    Bibliographie

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    • [Bouget 1948] Joseph Bouget, « Le Châtaignier de Médous », Bulletin de la Société Botanique de France, vol. 95, no 1 (suppl.),‎ , p. 124-127 (ISSN 0037-8941, lire en ligne [PDF] sur tandfonline.com, consulté le ).

    Articles connexes

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    Liens externes

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    Notes et références

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    Notes et cartes

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    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
    8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bagnères-de-Bigorre comprend une ville-centre et neuf communes de banlieue.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Asté » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références

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    Site de l'Insee

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    2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Bagnères-de-Bigorre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    6. Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Asté
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Asté » (consulté le ).
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    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Asté » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Asté et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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    50. « La Maison d'Asté, p. 134 », sur Essais historique sur le Bigorre, t. II, par Marie-Armand Davezac-Macaya, chez J.-M. Dossun à Bagnères, 1823.
    51. « Garcie Arnaud de Coarraze », sur Geneanet, arbre de Guy FOUILLADE.
    52. Arnaud est généralement considéré comme le fils de Raimond Arnaud III de Coarraze et le gendre d'Agnès d'Asté et Sanche Garcie d'Aure-Comminges. Mais certains auteurs l'ont donné comme issu de la famille d'Aure-Comminges : par exemple directement le fils d'Agnès et Sanche Garcie, ou un fils de Sanche Garcie Ier d'Aure-Larboust : ces filiations semblent plutôt provenir de confusions...
    53. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d' Asté en 1825
    54. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
    55. « Liste des juridictions compétentes pour Asté », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
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    57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
    60. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    61. Asté. La guérison à la source, La Dépêche.
    62. Banque du Blason