Association française d'économie politique

L'Association française d'économie politique (AFEP) est une société savante française d'économie, créée en 2009[1], qui prône la pluralité des approches en économie. L'AFEP regroupe les économistes dits hétérodoxes qui ne se retrouvent pas dans l'Association française de science économique (AFSE), jugée non-pluraliste[2].

Association française d'économie politique
Cadre
Sigle
AFEPVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Domaines d'activité
Pays
Organisation
Présidents
Agnès Labrousse (d) (depuis ), Gaël Plumecocq (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Objectifs

modifier

En 2015 l'AFEP réunit 600 docteurs en sciences sociales dont 90% sont des économistes, majoritairement venus de l'université mais aussi du CNRS et d'autres institutions[3].

Après son congrès de 2010 l'AFEP a défendu l'idée de créer une nouvelle section du Conseil National des Universités (CNU), distincte de la section 05 (orthodoxe)[N 1], afin de faire vivre en France le pluralisme des points de vue en économie[4]. Cette nouvelle section appelée Économie et société possède la vocation d'accueillir tous ceux qui recherchent, travaillent, enseignent, publient dans le domaine de l'économie et qui se reconnaissent dans son projet pluraliste. Et ce de façon trans-inter-disciplinaire, philosophes, anthropologues, sociologues, historiens, géographes et géopoliticiens, juristes et épistémologues inclus[5].

Au congrès international de 2013, 650 participants venus de 49 pays sont réunis autour de deux organisations scientifiques internationales : L’économie politique, science sociale et/ou outil de politique économique[6] ?

Présidents

modifier
Présidents 
PortraitIdentitéPériodeDurée
DébutFin
 André Orléan[7]
(né en )
7 ans
 Florence Jany-Catrice[7]
(née en )
5 ans
 Agnès Labrousse (d)[7]
(née en )
 Gaël Plumecocq (d)[7]

Critiques

modifier

L'AFEP est notamment critiquée par Pierre Cahuc et André Zylberberg dans leur livre Le Négationnisme économique : et comment s'en débarrasser (2016)[8]. Les auteurs accusent certains de leurs confrères et quelques groupes de réflexion en particulier les Économistes atterrés et l’Association française d’économie politique (AFEP), d’avoir sombré dans l’obscurantisme en niant sans raison les résultats de travaux publiés dans les revues scientifiques[9].

Notes et références

modifier
  1. sans rien lui enlever

Références

modifier
  1. Pierre Cahuc et André Zylberberg, Le négationnisme économique. Et comment s'en débarrasser, Paris, Flammarion, , 264 p. (ISBN 978-2-08-139599-2, lire en ligne)
  2. Murielle Bruyère, « Le danger de l’unification des sciences sociales », sur politis.fr,
  3. Collectif 2015, p. 26
  4. Collectif 2015, p. 33
  5. Collectif 2015, p. 34 et 35
  6. Collectif 2015, p. 36
  7. a b c et d « https://assoeconomiepolitique.org/composition-bureauca/ » (consulté le )
  8. Marc Vignaud, « Ces « négationnistes » qui ruinent la science économique », Le Point, .
  9. Romain Damian, « Le Négationnisme économique » : la science économique peut-elle imiter la médecine ?, lemonde.fr, 23 septembre 2016

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Collectif, A quoi servent les économistes s'ils disent tous la même chose ? : Manifeste pour une économie pluraliste, Paris, Les Liens qui Libèrent, , 111 p. (ISBN 979-10-209-0273-3, BNF 44396535). Collectif composé de : Philippe Batifoulier, Bernard Chavance, Olivier Favereau, Sophie Jallais, Agnès Labrousse, Thomas Lamarche, André Orléan (coordinateur) et Bruno Tinel.

Article connexe

modifier

Liens externes

modifier