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Arthur Morgan (Red Dead Redemption II)

personnage de fiction de la série vidéo-ludique Red Dead
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Pour les articles homonymes, voir Arthur Morgan et Morgan.

Arthur Morgan est un personnage de fiction et le principal protagoniste jouable du jeu vidéo Red Dead Redemption II, sorti en 2018. Membre important du gang de Dutch van der Linde, Arthur fait face au déclin de l'ouest sauvage, et affronte les forces de plus en plus importante du gouvernement, ainsi que de divers gangs et autres personnes influentes. Il est interprété par Roger Clark par capture de mouvement.

Arthur Morgan
Personnage de fiction apparaissant dans
Red Dead Redemption II.
Affiches promotionnelles de Red Dead Redemption II en 2019 à New York, aux États-Unis, avec à gauche le portrait d'Arthur Morgan.
Affiches promotionnelles de Red Dead Redemption II en 2019 à New York, aux États-Unis, avec à gauche le portrait d'Arthur Morgan.
Naissance 1863
Origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès 1899
Sexe Masculin
Cheveux Brun
Activité Hors-la-loi
Chasseur de primes
Arme favorite Fusil, carabine,
revolver, arc, pistolet
Famille Lyle Morgan (père, décédé)
Beatrice Morgan (mère, décédée)
Mary Linton (ex-fiancée)
Eliza (ex-compagne, décédée)
Isaac (fils, décédé)
Affiliation Gang de Dutch van der Linde
Entourage Dutch van der Linde (mentor)
Hosea Matthews (mentor, décédé)
John Marston (frère spirituel)
Ennemi de Andrew Milton
Colm O'Driscoll
Micah Bell
Interprété par Roger Clark
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Rockstar Games a décidé de concentrer l'intrigue de Red Dead Redemption II sur un seul personnage, afin de le suivre sous une histoire plus personnelle. Les développeurs ont estimé que ce type de narration était plus appropriée pour une œuvre relative aux western. Clark voulait jouer Arthur d'une manière suffisamment complexe pour que le joueur choisisse le parcours d'Arthur, tout en conservant la cohérence narrative. Clark s'est inspiré d'acteurs tel que Toshiro Mifune, John Wayne et Rob Wiethoff, ce dernier étant l'interprète de John Marston dans même le jeu ainsi que dans le premier volet.

Le personnage d'Arthur Morgan a été grandement acclamé par la critique, notamment via sa complexité et son chemin vers la rédemption. Clark a reçu de nombreux prix et nominations pour la performance du personnage, dont le prix de la meilleure interprétation aux Game Awards 2018.

Conception du personnage

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Lors du développement de Red Dead Redemption II, l'équipe de développement de Rockstar Games décide qu'un seul personnage serait jouable, par opposition aux trois protagonistes du précédent titre de Rockstar, Grand Theft Auto V (2013), afin d'offrir une meilleure compréhension sur les évènements affectant le protagoniste[1]. Les développeurs estiment également que la structure du western nécessite le point de vue d'un seul personnage par rapport à l'intrigue[2].

L'acteur Roger Clark incarne Arthur Morgan via la capture de mouvement. Cela implique l'enregistrement simultané de la parole et des mouvements, tandis que certains dialogues sont enregistrés en voix off[3]. L'une des inspirations majeures de Clark vient de l'acteur japonais Toshirō Mifune[4], qui a l'habitude d'incarner des personnages impassibles mais humoristiques ; cette subtilité inspirant grandement le jeu de Clark[5]. Clark a également un aperçu de comment interpréter son personnage avec le film The Proposition, dont un des personnages possède un arc de développement similaire à celui d'Arthur Morgan. L'acteur visionne de nombreux films de John Wayne en s'inspirant des divers personnages incarnés par l'acteur[6].

Clark voulait que son personnage soit suffisamment complexe pour que le joueur puisse prendre des décisions sans qu'elles lui semblent incohérentes. Il rencontre d'abord des difficultés avec ce concept car les actions liées à un honneur élevé sont différentes de celles liées à un honneur faible, mais il se rend finalement compte qu'Arthur est quelqu'un qui peut facilement se contredire[7]. Cherchant à montrer la vulnérabilité de l'ego d'Arthur, Clark observe que le ressentiment du personnage envers John Marston pour avoir eu une famille s'effondre lorsqu'il cherche finalement à les aider[5]. La performance de Rob Wiethoff dans le rôle de John dans le premier jeu a influencé celle de Clark[3]. Un deuxième intérêt amoureux pour Arthur est supprimé car l'effet désiré n'est pas atteint[8].

Le scénariste Dan Houser souhaite renverser l'idée selon laquelle le personnage principal est faible au départ et devient plus fort au fur et à mesure que l'histoire progresse. Au lieu de cela, Arthur est déjà coriace au début du jeu et est « entraîné dans des montagnes russes plus intellectuelles lorsque sa vision du monde est mise à mal »[9]. Houser estime que le déclin de la conquête de l'Ouest doit avoir un effet profond sur Arthur, notant que le personnage est « pris entre la dangerosité de la nature et la brutalité de l'industrialisation envahissante de la civilisation »[8]. Houser a évité de rencontrer Clark sur le plateau pour ne pas entendre sa vraie voix[9].

Biographie fictive du personnage

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Arthur rejoint le gang de Dutch van der Linde à l'âge de quatorze ans, après avoir perdu ses parents à un jeune âge, et devient rapidement le premier protégé de Dutch. Arthur a eu un fils nommé Isaac avec une serveuse appelée Eliza. Il leur apporte un soutien régulier jusqu'à ce qu'ils soient tués dans un braquage. Au fil du temps, Arthur se transforme en l'exécuteur le plus dévoué de Dutch[10].

Lorsque l'échec du braquage d'un ferry ne leur laisse pas d'autres choix que de fuir à travers les montagnes, Arthur aide à trouver des fournitures et retrouve plus tard un autre membre du gang, John Marston. Il aide à voler un train appartenant au magnat du pétrole Leviticus Cornwall et, après avoir déménagé à Horseshoe Overlook, il affronte les mercenaires embauchés par Cornwall. En partant pour Clemens Point, Arthur est impliqué dans un conflit entre deux familles en guerre, les Braithwaites et les Grays, conduisant à la capture du fils de John, Jack. Arthur récupère Jack de la demeure du seigneur du crime Angelo Bronte et aide Dutch à organiser des représailles contre Bronte, après qu'il les ait fait tomber dans un piège. Après la capture de Bronte, Dutch le noie, Arthur remarquant que l'explosion violente de Dutch ne lui était pas caractéristique. À Saint Denis, un braquage de banque raté oblige certains membres du groupe à quitter la ville, Arthur faisant naufrage avec d'autres sur Guarma, une île près de Cuba, mais se bat aux côtés d'un révolutionnaire en échange d'un navire pour retourner sur le continent. Se réunissant avec les autres, Arthur décide de sauver John, désormais capturé, au grand dédain de Dutch. Peu de temps après, Arthur tombe malade et s'évanouit en chutant de son cheval. Après avoir consulté un médecin, on lui diagnostique une tuberculose. Choqué par la sombre réalité de sa mort imminente, il commence à réfléchir sur les décisions et sa morale, poussé plus loin par son amitié avec le leader amérindien répondant au nom de Pluie-Battante. Cela motive alors son désir de protéger le reste du gang, en particulier John et sa famille. Après avoir sauvé John de prison, Arthur révèle ses doutes à propos de Dutch, incapable d'accepter les obsessions croissantes de son chef[10].

Dutch abandonne apparemment Arthur lors d'un assaut contre une raffinerie de pétrole et laisse John pour mort lorsqu'il est touché par balle au cours d'un vol de train. Quand Dutch ignore l'appel d'Arthur afin de sauver la femme de John, Abigail, des détectives de Pinkerton, Arthur désavoue le gang. En les confrontant, Arthur découvre que Micah Bell a trahi le gang en agissant comme informateur pour les Pinkerton. Il retourne auprès de Dutch pour l'en informer, mais ce dernier se retourne contre Arthur et John, ayant survécu à l'attaque du train. Alors que les Pinkerton envahissent le camp, Arthur et John s'enfuient. Arthur supplie John de retourner dans sa famille. Micah lui tend alors une embuscade et Dutch intervient. Arthur parvient à convaincre Dutch d'abandonner Micah et de partir. Si le joueur a un haut niveau d'honneur, Arthur succombe à ses blessures et à sa maladie, mourant paisiblement en regardant le lever du soleil. Si le joueur a un faible niveau d'honneur, Micah l'exécute[10].

Accueil

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Roger Clark, l'acteur interprétant Arthur Morgan par capture de mouvement.

Le personnage d'Arthur Morgan est très acclamé par la critique. Alex Navarro de Giant Bomb écrit que la représentation réfléchie des conflits internes d'Arthur possède une humanité souvent absente des autres jeux de Rockstar[11]. Kyle Atwood de LevelSkip l'a qualifié de « personnage de tragédie et, surtout, d'humanité »[12]. Kirk Hamilton du site Kotaku estime qu'Arthur semble initialement banal, mais qu'il devient plus intrigant grâce de la performance de Clark[13]. Daniel Starkey de Ars Technica, estime que, si l'histoire d'Arthur peut être considérée comme « poignante et mémorable », certains peuvent la voir comme une histoire typique d'un « méchant qui perd le contrôle »[14].

Tom Power de GamesRadar+ estime que le récit de la vie d'Arthur dans Red Dead Redemption II reflète une tragédie shakespearienne, avec divers chapitres du jeu représentant les cinq étapes du deuil[15]. Nick Plessas d’Electronic Gaming Monthly trouve que son voyage est « beaucoup plus rédempteur » que celui de John Marston dans Red Dead Redemption, notant que les défauts d'Arthur évoquent un sentiment de sympathie[16]. La critique de Javy Gwaltney pour Game Informer fait écho à ce sentiment, décrivant l'arc comme une « interprétation fantastique du memento mori, et à quel point la rédemption peut être impitoyablement désordonnée et complexe »[17]. À l'inverse, l'auteur d'Eurogamer Martin Robinson considère Arthur comme moins convaincant que John, confondant ainsi son expérience du récit[18].

Paul Walker-Emig de The Guardian pense que le carnet d'Arthur le fait apparaître « comme une vraie personne avec sa propre vie intérieure, plutôt qu'une marionnette qui fait ce qu'on veut »[19]. Peter Suderman, écrivant pour le New York Times, trouve que le joueur est lié à Arthur « parce que ses choix sont, en fait, les vôtres »[20]. Laurence Mozafari de Digital Spy déclare qu'Arthur « résume parfaitement le sentiment du vieil ouest »[21]. L'écrivain de VentureBeat, Dean Takahashi, a loué la contribution de Clark pour avoir ajouté de l'immersion au jeu et de la profondeur à son personnage[22]. Luke Reilly d'IGN salue la voix d'Arthur comme ayant une « authenticité contagieuse »[23].

Pour son rôle, Clark remporte le prix de la meilleure performance aux Game Awards de 2018[24] et a été finaliste pour la même catégorie sur PlayStation Blog[25] ; reçevant également plusieurs nominations aux 15e British Academy Games Awards (en)[26], aux NAVGTR Awards[27] et aux New York Game Awards[28]. Le personnage d'Arthur a été nommé à la 22e édition du D.I.C.E. Awards (en)[29] et aux Italian Video Game Awards[30]. En , GamesRadar+ classe Arthur Morgan 29e sur sa liste de personnages les plus emblématiques de jeux vidéo, citant la capacité du personnage à « apporter un sens nourrissant de l'humanité à presque tout ce qu'il fait »[31]. En , GamingBolt nomme Arthur comme étant le meilleur protagoniste de jeu vidéo de tous les temps, louant l'écriture, la performance de Clark, le récit personnel ainsi que les relations du personnage[32].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Arthur Morgan (Red Dead) » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ (en-US) Brian Crecente, « The Story Behind the Story of ‘Red Dead Redemption 2’ », sur Variety, (consulté le ).
  2. ↑ (en-US) Patrick Shanley, « Rockstar Games Reveals New Plot Details for ‘Red Dead Redemption 2’ (Exclusive) », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  3. ↑ a et b (en) « Exclusive Interview: Campfire chat with the stars of Red Dead Redemption 2 », sur Shacknews (consulté le )
  4. ↑ (en-US) Patrick Shanley, « How ‘Red Dead Redemption 2’s’ Stars Brought a New Western Classic to Life », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  5. ↑ a et b (en) Kirk McKeand, « "It's important to show that there's a vulnerability to the male ego" – an interview with Red Dead Redemption 2's Roger Clark » [archive du ], VG247, (consulté le )
  6. ↑ (en-US) Hayes Madsen, « Red Dead Redemption 2 Interview: The Actor Behind Arthur Morgan Talks About Becoming the Main Character, Lenny Scene & More », sur Twinfinite, (consulté le ).
  7. ↑ (en) Hayes Madsen, « Red Dead Redemption 2 Interview: The Actor Behind Arthur Morgan Talks About Becoming the Main Character, Lenny Scene & More » [archive du ], Twinfinite, (consulté le ).
  8. ↑ a et b (en-US) Harold Goldberg, « The Making of Rockstar Games’ Red Dead Redemption 2 », sur Vulture, (consulté le )
  9. ↑ a et b (en-GB) Condé Nast, « Red Dead Redemption 2: The inside story of the most lifelike video game ever », sur British GQ, (consulté le )
  10. ↑ a b et c Daujam 2018, p. 335.
  11. ↑ (en) Alex Navarro, « Red Dead Redemption 2 Review » [archive du ], sur Giant Bomb, CBS Interactive, (consulté le )
  12. ↑ (en) Kyle Atwood, « Arthur Morgan: A "Red Dead Redemption 2" Character Analysis » [archive du ], sur LevelSkip, (consulté le )
  13. ↑ (en) Kirk Hamilton, « Red Dead Redemption 2: The Kotaku Review » [archive du ], sur Kotaku, G/O Media, (consulté le )
  14. ↑ (en) Daniel Starkey, « Red Dead Redemption II review: Getting muddy in the wide-open frontier » [archive du ], sur Ars Technica, Condé Nast, (consulté le )
  15. ↑ (en) Tom Power, « At the heart of Arthur Morgan's struggle in Red Dead Redemption 2 is a Shakespearean tragedy worth reflecting on » [archive du ], sur GamesRadar+, Future plc, (consulté le )
  16. ↑ (en-US) Nick Plessas, « Red Dead Redemption II Review », EGM Media,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  17. ↑ (en) Javy Gwaltney, « Arthur Morgan Is A Better Protagonist Than John Marston », GameStop,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  18. ↑ (en) Martin Robinson, « Red Dead Redemption 2 review - a peerless open world, and a story in the shadow of its predecessor » [archive du ], sur Eurogamer, Gamer Network, (consulté le )
  19. ↑ (en) Paul Walker-Emig, « Why I love notebooks in video games » [archive du ], sur The Guardian, (consulté le )
  20. ↑ (en) Peter Suderman, « Red Dead Redemption 2 Is True Art », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  21. ↑ (en) Laurence Mozafari, « Red Dead Redemption 2 review PS4: Rockstar creates its realest world yet and you won't want to leave » [archive du ], sur Digital Spy, Hearst Communications, (consulté le )
  22. ↑ (en) Dean Takahashi, « Red Dead Redemption 2 review — Goodbye to the American West » [archive du ], sur GamesBeat, VentureBeat, (consulté le )
  23. ↑ (en) Luke Reilly, « Red Dead Redemption II Review » [archive du ], sur IGN, Ziff Davis, (consulté le )
  24. ↑ (en-US) Christopher Grant, « The Game Awards 2018: Here are all of the winners », sur Polygon, (consulté le )
  25. ↑ (en) Justin Massongill, « Game of the Year 2018: The Winners » [archive du ], sur PlayStation Blog, Sony Interactive Entertainment, (consulté le )
  26. ↑ (en-US) Stefanie Fogel, « ‘God of War,’ ‘Red Dead 2’ Lead BAFTA Game Awards Nominations », sur Variety, (consulté le )
  27. ↑ (en) « Nominee List for 2018 » [archive du ], sur National Academy of Video Game Trade Reviewers, (consulté le )
  28. ↑ (en) Rob Keyes, « 2018 New York Game Awards Nominees Revealed », sur ScreenRant, (consulté le )
  29. ↑ (en) Brian Crecente, « 'God of War' Leads DICE Award Noms, Followed by 'Marvel's Spider-Man' » [archive du ], sur Variety, Penske Media Corporation, (consulté le )
  30. ↑ (en) Giulia A, « Italian Video Game Awards 2019: here are the games the candidates for the awards this year » [archive du ], Nerd4Life, (consulté le )
  31. ↑ (en) Rachel Weber, « The 50 most iconic video game characters of all time » [archive du ], sur GamesRadar+, Future plc, (consulté le )
  32. ↑ (en) Shubhankar Parijat, « Top 20 Best Video Games Protagonists of All Time » [archive du ], sur GamingBolt, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographies

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Mathieu Daujam, Red Dead Redemption 2 : The Complete Official Guide – Collector's Edition, États-Unis, Piggyback, , 355 p. (ISBN 978-1-911015-54-3).  

Articles connexes

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Liens externes

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