Arsène Picard
Arsène Picard, né le à Carville (Calvados) et mort le à Paris, est un haut fonctionnaire des finances et homme politique français.
Arsène Picard | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (1 an, 3 mois et 16 jours) |
|
Élection | 20 février 1876 |
Circonscription | Calvados |
Législature | Ire (Troisième République) |
Groupe politique | Centre gauche |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jules Delafosse |
Conseiller général du Calvados | |
– (28 ans) |
|
Circonscription | Canton du Bény-Bocage |
Prédécesseur | Guillaume Stanislas Floristan Marquis Bauquet de Grandval |
Successeur | Jules Délouey |
Maire de Carville | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Carville (Calvados) |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
modifier |
L'homme politique
modifierAprès ses études à l'école polytechnique (promotion 1853), Arsène Picard devient sous-lieutenant d’artillerie, mais il démissionne peu de temps après pour ne pas servir le Second Empire et rentre au ministère des Finances. Pendant la guerre de 1870, il est capitaine auxiliaire à l'état-major du Génie de janvier à . Il fait son entrée en politique aux élections du , dans l’arrondissement de Vire en battant Jules Delafosse avec 7 477 voix contre 3 692 à son adversaire bonapartiste. Il se présente « par intérêt aussi bien que par conviction, comme défenseur de l'ordre, de la propriété et de la religion »[1].
Républicain modéré, Arsène Picard prit place au centre gauche, et fut l'un des députés qui refusèrent, lors de la crise du 16 mai 1877, le vote de confiance au ministère de Broglie. Il est l'un des 363 députés qui se réunirent en séance plénière à Versailles, pour signer le manifeste en faveur de Gambetta, adressé à la France dénonçant « la politique de réaction et d'aventure ». Après la dissolution de la Chambre, il échoua aux législatives, le , avec 8.403 voix contre 8.514 à Jules Delafosse, candidat du maréchal Mac-Mahon. Il fit invalider cette élection mais il échoua de nouveau le avec 8.198 voix contre 8.464 à Jules Delafosse, député sortant.
Arsène Picard sera conseiller général du Calvados à partir de 1871 et jusqu'à sa mort en 1899 et maire de Carville (Calvados)[2].
Le haut fonctionnaire
modifierNommé trésorier-payeur général de la Manche le , il restera à Saint-Lô jusqu'en . Il prend alors ses fonctions de trésorier-payeur général du Nord à Lille, fonctions qu'il conservera plus de 10 ans.
Il est également administrateur du crédit foncier de France à partir de 1887.
Arsène Picard est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1896 sur demande du ministre des Finances.
Sources
modifier- « Arsène Picard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Gustave Vapereau, Dictionnaire des contemporains, Paris, Hachette, 1882.
- « Fiche d'Arsène Picard », sur assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale
Notes et références
modifier- Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)
- Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (J.Joly)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
- Base Léonore