Arsène Avril de Pignerolles

personnalité politique française (1786-1834)

Arsène Avril de Pignerolles Angers - † Prague), homme politique français, député de la Mayenne[1].

Arsène Avril de Pignerolles
Fonctions
Député français
Maire
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité

Biographie

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Origine

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Les Avril de Pignerolles sont une famille d'origine angevine qui rendit d'importants services à la tête de l'Académie d'équitation d'Angers[2].

Né le à Angers, il était royaliste[3]. La famille Avril de Pignerolles est emportée dans la tourmente de la Révolution

Résidant au château des Arcis à Meslay-du-Maine au début du XIXe siècle, il est commandant de l’armée royale en 1815.

Carrière politique

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Il se fait construire un hôtel particulier entre 1825 et 1830.

Lorsque Claude-René de Berset, député de la Mayenne, eut donné sa démission, les légitimistes du département l'envoyèrent siéger à sa place[4] le . Il est élu par 98 voix contre 58, données à M. Déan de Luigné. Il remplaça aussi Jean-François de Hercé, comme maire de Laval, par ordonnance du [5].

Député de droite légitimiste de la Mayenne, il vote les derniers actes du règne de Charles X. Il ne fait pas partie de l'Adresse des 221.

Il est réélu au grand collège aux Élections législatives de 1830 comme député ultra-royaliste. Son élection est annulée par l'ordonnance du qui déclarait la chambre dissoute[5].

De concert avec le préfet de la Mayenne Athanase Conen de Saint-Luc, il permit que le drapeau tricolore fût planté le , avant jour et sans cérémonies, mais donna sa démission de maire dès l'annonce de la proclamation de Louis-Philippe Ier, comme Roi des Français. Il refusa le serment au gouvernement de la Monarchie de Juillet, renonçant ainsi à son mandat de député ()[4].

Royaliste

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Fidèle à Charles X, il suit le roi déchu à Prague en exil. Il prend part à la Chouannerie de 1832 visant à restaurer la branche ainée des Bourbon (complot de la duchesse de Berry), contre le gouvernement de Louis-Philippe Ier. C’est le dernier épisode de la chouannerie dans l’Ouest de la France[6]. Il était l'un des chefs de la division de Pierre Gaullier[5], plus précisément le 3e bataillon de la division Gaullier qui était le mieux équipé et armé[7]. Il reçut le premier le contre-ordre du , le transmit à Gaullier le et prévint ses hommes de ne pas bouger. Le , on lui commande de réunir ses hommes et de se porter au château du Puy à Ruillé-Froid-Fonds ; nouvel ordre, après le Combat de Chanay, de se tenir dans les bois des Garennes, non loin des Arcis. Il y était le lendemain avec 200 hommes, qui suivirent Gaullier au Château de Varennes-l'Enfant où ils furent licenciés[7].

Il mourut en exil à Prague, près du roi Charles X, en 1834, sans enfants d'Augustine Gohin de Montreuil[5]. Il adopta son neveu l'officier Charles Marcel Avril de Pignerolles (né à Angers, vers 1815 - 1893 ) et lui donne le château des Arcis, et celui-ci s'adonna à sa passion, la peinture[8].

Sources

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Sources utilisées par l'Abbé Angot

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Liens externes

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Références

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  1. Transcription de son décès à Prague en Bohème dans le registre (année 1834) de la commune de Meslay-du-Maine où il résidait
  2. François Avril de Pignerolle est écuyer de la grande écurie du roi en 1680. « Arsène Avril de Pignerolles », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
  3. Arsène Avril de Pignerolles, son père, et arrière-petit-fils de François Avril de Pignerolles est né en 1745 et mort au château des Arcis à Meslay-du-Maine en 1815. Capitaine au régiment de Bourgogne-Cavalerie, il émigre au début de la Révolution française. Il eut eut le grade de colonel dans l'émigration, et revient en France en 1802, rejoignant sa femme Anne-Rosalie (1765-?). Il s’installe au Château des Arcis en 1802 jusqu’à sa mort en 1815.
  4. a et b Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny).
  5. a b c et d « Arsène Avril de Pignerolles », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne), t. I.
  6. « Deux engagements suffirent pour disperser tout ce ramassis de paysans… le premier eut lieu le , auprès du Château de la Vezouzière, en Bouère… Arsène Avril de Pignerolles, rassembla à son château des Arcis, en Meslay environ deux cents hommes dont une partie étaient fils ou domestiques de ses métayers. La campagne se borna pour lui à faire sa jonction aux débris de la bande de Pierre Gaullier au château de la Jupelière, en Maisoncelles… Les chefs de la révolte qui avaient compté sur la défection de la garde nationale dont ils avaient mal jugé l’esprit, sur la masse de la population dont ils n’avaient pas mieux apprécié les dispositions, ces chefs malencontreux venaient de s’apercevoir qu’ils avaient devancé l’ordre, en tout cas que leur soulèvement était un fait isolé" (Arch. Dép. de la Mayenne, M., minute d’un rapport préfectoral de 1832). Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p. 308.
  7. a et b « Arsène Avril de Pignerolles », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne), t. IV.
  8. http://membres. lycos.fr/deferry/ferrygen/fiches/fiche12.htm#f250