Arrigo Colonna, né aux Xe, descendant direct de Ugo Colonna, serait le VIe et dernier Comte de Corse de la branche majeure des Colonna en Corse.

Arrigo Colonna
Arrigu Colonna (co)

Titre

Comte de Corse

Prédécesseur Guido Colonna
Successeur Ginevra Torquati (régente)
Biographie
Dynastie Colonna
Surnom Bel Messer
Décès
Cauro
Père Guido Colonna
Fratrie Bianco
2 soeurs
Conjoint dame Ginevra Torquati
Enfants Bianca
7 garçons
Religion catholique

Description de cette image, également commentée ci-après
Armoiries des Colonna
(postérieur)

Arrigo fut surnommé il Bel Messere, probablement à cause de sa haute mine, et de son aimable figure. Il est plus couramment connu sous le nom de Arrigo Bel Messer. Il est réputé être le fils ainé de Guido Colonna[1]. Il épouse Ginevra, noble romaine de la famille Torquati. Au mois de mai de l'an mil, lui et ses sept fils sont assassinés, jetant la Corse dans le trouble qui préludera à la naissance de la féodalité[2].

Biographie

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Il est rappelé de Sardaigne par les Corses et élu comte de Corse. Il était très aimé de son peuple par sa justice et sa gouvernance éclairée.

Un Empereur, dont l'histoire ne rappelle pas le nom, l'aurait fait Chevalier et, circonstance remarquable, lui confirma la possession de la Corse.

Il aurait été le libérateur de son peuple, lorsqu'il lui eut procuré l'abolition de la "dime des enfants" que Rome exigeait. Il avait envoyé pour cet effet auprès du Saint-Siège l'évêque d'Aléria, dont la capacité lui était connue. Le Pape, instruit par les éloquentes représentations du savant Prélat, se hâta d'abroger la loi, et dut marquer son indignation contre l'avarice des Officiers de la Cour Romaine.

Le comte Arrigo eut sept fils et une fille de Ginevra, sa femme, qui appartenait à la famille romaine des Torquati. Il maria sa fille au comte Antonio, fils du comte Forte de Cinarca, descendant du comte Cinarco[3].

Le Comte Forte de Cinarca prétendait que le châteaux de Talaveto avait été bâtis dans l'étendue de son domaine et sa juridiction. Les Talaventacci s'opposèrent aux prétentions de Forte, qui porta le procès devant Arrigo, ami (et parent) qu'il le jugeait en qualité de Magistrat suprême. Ce Prince juste, accompagné de ses enfants, alla sur les lieux pour s'instruire des moyens qu'on mettait en cause.

Les Talaventacci, pressentant que sa décision leur serait défavorable, prévinrent son jugement, et le firent assassiner par un Sarde. Pendant que Forte di Cinarca poursuivait le parricide, ils se saisirent des sept princes, qu'ils noyèrent sous un pont près de Cauro.

Dame Ginevra Torquati, veuve du comte, fit rendre la justice et châtier les Talaventacci pour leurs crimes. Toutefois, elle ne put maintenir l'unité du comté de Corse, nombre de seigneurs revendiquant l'héritage d'Arrigo et voulant lui succéder.

Ainsi, cela serait la cause du morcellement féodale de l'ile ; selon la chronique de Giovanni della Grossa.

Notes et références

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  1. La Corse: un peuple, une histoire, l'Archipel, juin 2003, (ISBN 2-84187-469-9) « La dynastie fantôme des Colonna »
  2. Giovanni (1388-1464) della Grossa, « Chronique de Giovanni della Grossa », sur 24v, 14.. (consulté le )
  3. Giovanni della Grossa, Croniche in Histoire de la Corse publiée par l'Abbé Letteron, tome I p. 121

Voir aussi

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Bibliographie

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Annexes

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Articles connexes

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Lien externe

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