Armeeoberkommando (armée austro-hongroise)
L'Armeeoberkommando (en abrégé AOK) de l'armée de la double monarchie austro-hongroise en est la structure de commandement.
Organisation
modifierFrançois-Joseph, chef suprême des armées
modifierConformément à la constitution autrichienne de , l'empereur exerce le commandement de l'armée impériale ; rapidement, le nouvel empereur[N 1] souhaite exercer la réalité du commandement en chef[1].
De plus, il souhaite contrôler les carrières des officiers, en gardant un veto sur les nominations[1].
Mise en place
modifierPar un décret du , François-Joseph ordonne la création d'une structure de commandement contralisée, l'Armeeoberkommando (le haut commandement de l'armée).
Au sein de cette structure naissante se trouvent l'empereur, son chef d'état-major et la chancellerie militaire[1]. C'est par l'intermédiaire de cette structure de commandement que l'empereur communique ses ordres à l'armée[2].
Rapidement, cependant, cette organisation est remise en cause : dès 1860, à la suite des défaites essuyées en Italie, l'Armeeoberkommando est supprimé, à la faveur de la création d'un ministère de la guerre[N 2],[2].
Une structure de commandement centralisée
modifierL'Armeeoberkommando à la tête d'une armée en campagne
modifierLa campagne de Bosnie-Herzégovine
modifierLa Première Guerre mondiale
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- François-Joseph, âgé de 19 ans, a été intronisé en .
- Le gouvernement autrichien considère que le maintien de deux structures de commandement nuit à l'efficacité de l'armée impériale autrichienne.
Références
modifier- Ortholan 2017, p. 60.
- Ortholan 2017, p. 61.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean-Paul Bled, L'agonie d'une monarchie : Autriche-Hongrie 1914-1920, Paris, Tallandier, , 463 p. (ISBN 979-10-210-0440-5, BNF 43788371).
- Henri Ortholan, L'armée austro-hongroise : 1867-1918, Paris, Bernard Giovannangeli Éditeur, , 526 p. (ISBN 978-2-7587-0180-4, BNF 45404678).