L'arhö est une langue kanak parlée à Poya en Nouvelle-Calédonie dans les tribus de Nékliai et Kradji. Cependant, elle n'est pas parlée par tous les clans des deux tribus, seule la chefferie des deux tribus, propriétaire de cette langue, la parle. Les deux tribus ont la même chefferie.

Arhö
Pays Nouvelle-Calédonie
Région Poya, tribus : Nékliai et Kradji
Nombre de locuteurs 10 (2000)[1]
Typologie à tons
Classification par famille
Statut officiel
Régi par Académie des langues kanak
Codes de langue
ISO 639-3 aok
Étendue langue individuelle
Type langue vivante
Linguasphere 37-CAA-a
Glottolog arho1237
État de conservation
Éteinte

EXÉteinte
Menacée

CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre

NE Non menacée
Langue en situation critique (CR) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde .

Utilisation

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On distingue les différents clans des deux tribus par leur langue : ainsi, il y a les clans Arhö, les clans Arhâ, les clans Ajië mais aussi un clan Paicî (devenu linguistiquement Arhâ aujourd'hui) à Nékliai. Avant la colonisation, cette langue était parlée jusqu'à Gouaro (Gë : parler, arhö : arhö, littéralement : parler l'Arhö), à Bourail et même jusqu'à Moindou, où elle se retrouve avec; non seulement, la langue neku, parlée aujourd'hui dans les tribus de Moméa (Moindou) et Ouaoué à Bourail mais aussi avec la langue sîshêê parlée dans la tribu de Kélé à Moindou.

L'arhö est une langue du littoral, de Poya à Moindou, en passant par Gouaro, on ne la retrouve pas à Houailou. Il forme la base des langues Arhâ, Orowé, Neku et Sishêê. Ces quatre langues composent l'ensemble linguistique Arhö. Aujourd'hui, il ne reste que quelque locuteurs de cette langue dans les tribus de Nékliai et Kradji. C'est une langue en voie de disparition[1] due principalement à la révolte des Nekou (Neku) contre la colonisation pénitentiaire à Bourail en 1879.

Notes et références

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  1. a et b Ethnologue [aok].

Voir aussi

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Liens externes

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