Archidiocèse de La Paz
L'archidiocèse de La Paz (en latin : Archidioecesis Pacensis in Bolivia ; en espagnol : Arquidiócesis de La Paz) est un archidiocèse métropolitain de l'Église catholique en Bolivie.
Archidiocèse de La Paz | |
Informations générales | |
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Pays | Bolivie |
Archevêque | Percy Lorenzo Galván Flores |
Langue(s) liturgique(s) | espagnol |
Superficie | 10 975 km2 |
Création du diocèse | 4 juillet 1605 |
Élévation au rang d'archidiocèse | 18 juin 1943 |
Diocèses suffragants | Corocoro Coroico El Alto |
Statistiques | |
Population | 1 249 740 hab. (2021) |
Population catholique | 948 921 fidèles (2021) |
Pourcentage de catholiques | 75,9 % |
Nombre de paroisses | 53 |
Nombre de prêtres | 71 |
Nombre de diacres | 2 |
Nombre de religieux | 64 |
Nombre de religieuses | 132 |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Territoire
modifierIl comprend la province de Pedro Domingo Murillo dans le département de La Paz, les autres provinces de ce département étant gérées par les diocèses de Coroico et El Alto et la prélature territoriale de Corocoro qui sont les suffragants de La Paz et par le vicariat apostolique de Reyes.
Son territoire possède une superficie de 10 975 km2 divisé en 53 paroisses. Le siège archiépiscopal est dans la ville de La Paz avec la cathédrale Notre-Dame de la Paix. Dans la même ville se trouvent les basiliques Saint-François et Marie Auxiliatrice.
Histoire
modifierLe diocèse de La Paz est érigé le 4 juillet 1605 par la bulle Super specula militantis du pape Paul V en prenant sur le territoire du diocèse de La Plata o Charcas (aujourd'hui archidiocèse de Sucre)[1].
Nommé suffragant de l'archidiocèse de Lima lors de sa création, il intègre la province ecclésiastique de La Plata o Charcas le 20 juillet 1609[2]. Il cède du territoire le 7 octobre 1861 pour la création du diocèse de Puno[3].
Il est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain le 18 juin 1943 par la constitution apostolique Ad Spirituale Bonum du pape Pie XII avec les diocèses de Cochabamba (aujourd'hui archidiocèse de Cochabamba) et Oruro comme suffragants[4].
Au XXe siècle, il cède du territoire à plusieurs reprises pour l'érection de nouvelles juridictions ecclésiastiques : le 25 décembre 1949 pour la prélature territoriale de Corocoro[5], le 7 novembre 1958 pour la prélature territoriale de Coroico (aujourd'hui diocèse de Coroico)[6], et le 25 juin 1994 pour le diocèse d'El Alto[7].
Évêques et archevêques
modifierNotes et références
modifier- (es) Felipe López Menéndez, El arzobispado de Nuestra Señora de La Paz, Nacional, , p. 2
- Charlotte de Castelnau-L'Estoile et François Regourd, Connaissances et pouvoirs : Les espaces impériaux XVIe XVIIIe siècles France, Espagne, Portugal, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN 978-2867813559), p. 281 (note en bas de page)
- (la) Francisco Javier Hernáez, S.J, Colección de bulas, breves y otros documentos relativos a la iglesia de América y Filipinas, t. II, Vromant, (lire en ligne), p. 229-235
- (la) « Ad spirituale bonum », AAS 35, sur vatican.va, (consulté le ), p. 388.
- (la) « Quod christianae plebis », AAS 42, sur vatican.va, (consulté le ), p. 375-378.
- (la) « Ex quo die », AAS 51, sur vatican.va, (consulté le ), p. 403-405.
- (la) « Spirituali Christifidelium », AAS 86, sur vatican.va, (consulté le ), p. 856-858.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la religion :