Appenai-sous-Bellême
Appenai-sous-Bellême Écouter est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 278 habitants[Note 1].
Appenai-sous-Bellême | |
L'église Saint-Germain. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Perche Normand |
Maire Mandat |
Daniel Jean 2020-2026 |
Code postal | 61130 |
Code commune | 61005 |
Démographie | |
Gentilé | Appenois |
Population municipale |
278 hab. (2021 ) |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 40″ nord, 0° 33′ 29″ est |
Altitude | Min. 123 m Max. 196 m |
Superficie | 10,74 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ceton |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLa commune se situe dans la région naturelle du Perche et fait partie du canton de Ceton.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d'Ouche et au Perche et bénéficiant d’un caractère continental affirmé avec des précipitations atténuées et des amplitudes thermiques fortes[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Appenai-sous-Bellême est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,8 %), terres arables (46,9 %), forêts (4,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous la forme Appenay en 1793[14].
Le toponyme est issu d'un anthroponyme, latin[15] ou roman[16] tel qu'Appinus, ou encore germanique tel qu'Appo ou Appon[17].
Le locatif sous-Bellême évoque la proximité de l'ancien chef-lieu de canton.
Le gentilé est Appenois.
Histoire
modifierUn camp protohistorique de type éperon barré a été découvert au lieu-dit Cône Bergère par Jousset de Bellesme en 1920[18].
Politique et administration
modifierLe conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[20].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2021, la commune comptait 278 habitants[Note 2], en évolution de +4,12 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Appenai-sous-Bellême a compté jusqu'à 752 habitants en 1836.
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Germain.
- Croix-Feue-reine, à 2 km de Bellême, en bordure de la route du Mans[24]. Croix élevée par les Bellêmois en 1885 en remplacement d'une croix en bois abattue lors de la révolution. Elle marque l'emplacement où la reine Blanche de Castille, en compagnie de son fils, le futur roi Saint Louis, avait établi son camp en 1229 lors du second siège de Bellême[25].
- Camp romain ou mérovingien sur un promontoire de Cône-Bergère (ou Corne-Bergère). Il se présente sous la forme d'un éperon barré par un rempart de terre de 140 mètres de long environ, précédé par un fossé de quelques mètres de largeur. L'ensemble ainsi délimité couvre une surface d'environ un hectare. À l'extrémité de l'éperon, un léger monticule pourrait être le vestige d'une motte[25].
- Situé sur la commune voisine de La Chapelle-Souëf, le château des Feugerets a son domaine en partie sur la commune d'Appenai.
Activité et manifestations
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Appenai-sous-Bellême et Saint-Martin-du-Vieux-Bellême », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Belleme_sapc » (commune de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Belleme_sapc » (commune de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 278 p. (ISBN 978-2-905461-80-3, BNF 40578558), p. 50.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 744.
- « Camp », notice no IA00001465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Daniel Jean, candidat pour un second mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Appenai-sous-Bellême (61130) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Hallé 2015, p. 117.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 116 (Appenai-sous-Bellême).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique d'Appenai-sous-Bellême sur le site de l'Insee