Antoine Joseph Robin
Antoine Joseph Robin, né le à Dortan dans l'Ain et mort le à Lyon, dans le Rhône, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Antoine Joseph Robin | |
Naissance | Dortan, Ain |
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Décès | (à 46 ans) Lyon, Rhône |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1792 – 1806 |
Conflits | Guerres de la Révolution française |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur |
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Biographie
modifierDu capitaine au général de division
modifierIl entre en service le comme capitaine au 5e bataillon de volontaires de l’Ain, dont il est nommé commandant en second le suivant. Il participe aux premières campagnes de la Révolution à l’armée du Rhin et se fait remarquer à la bataille de Kaiserslautern du 28 au , en couvrant avec succès la retraite de l'armée contre les Prussiens avant de se frayer un passage à la baïonnette pour rejoindre ses camarades. Le il passe à l’armée de Rhin-et-Moselle comme chef du 1er bataillon de la 4e demi-brigade légère de première formation avec lequel il se signale à nouveau en sur le Lech lorsqu'il culbute les Autrichiens et leur enlève 20 canons, plusieurs drapeaux et 2 000 prisonniers.
Témoins de ce fait d’armes, le général en chef Moreau le nomme sur le champ de bataille de Friedberg chef de brigade de la 21e demi-brigade d’infanterie le , grade qui lui est confirmé le . En il passe à l’armée d’Italie dans la division du général Delmas, et en 1798 il accompagne Bonaparte pour la campagne d'Égypte. Il participe aux batailles de Chebreiss le et des Pyramides le suivant. Promu général de brigade le par Bonaparte sur le champ de bataille de Sédiman, Robin devient gouverneur de Jaffa le . Le il commande la province de Kelioub et se fait remarquer à la bataille d’Aboukir le , ainsi qu’à celle d’Héliopolis le . Il est élevé au grade de général de division le par le général Menou et retourne en France après la défaite d’Alexandrie.
Sous le Consulat et l'Empire
modifierRobin est confirmé dans son grade le par le Premier consul. Le il est envoyé à l’armée du Midi mais est placé en non-activité le à la suite de la suppression de cette armée. Le il est nommé toutefois commandant temporaire de l’armée à Alexandrie en Italie. Le il prend le commandement de la 27e division militaire avant d'être fait chevalier de la Légion d’honneur le et commandeur de l’ordre le .
Le il commande la 2e subdivision de la 27e division militaire, et le suivant il est envoyé à l’armée d’Italie comme commandant de la 3e division à Brescia en raison d’un conflit avec le général Despinoy. Il démissionne le pour raisons de santé. Admis à la retraite le , il meurt le à Lyon.
Notes et références
modifierSources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 462.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Arthur Chuquet, Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815), paris, librairie ancienne Honoré Champion, , p. 140
- Antoine Jay, Etienne de Jouy et Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française ont acquis de la célébrité par leurs actions…, tome 16, Paris, librairie historique, , 496 p. (lire en ligne), p. 62.
- Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 169.
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 377-378
- « Cote LH/2354/78 », base Léonore, ministère français de la Culture